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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Il pouvait sentir la tendresse et l’amour lorsqu’elle utilisait son surnom, et ils s’attardaient dans son cœur.

Les mains de Mu Feichi qui l’étreignaient tremblèrent légèrement lorsqu’elle prononça son surnom. Ses yeux étaient sombres et clairs. Il regretta instantanément sa demande.

La petite renarde devant lui leva légèrement la tête. Parce qu’elle était si proche, lorsqu’elle leva la tête, son nez délicat se frotta contre le sien, et ses lèvres roses le touchèrent presque.

Son indifférence était irrésistible pour lui.

Ses yeux s’assombrirent encore plus et l’expression de son beau visage se raidit légèrement. Son regard s’enflamma peu à peu en la regardant.

Ces deux syllabes sortirent de sa bouche comme un poison auquel il ne pouvait résister.

Il était tôt le matin, et les désirs les plus primaires de l’homme avaient été bien réprimés par lui. Cependant, ses douces paroles l’avaient facilement séduit.

Il s’était creusé un trou et ne pouvait plus le combler.

L’instant d’après, il tendit soudain la main pour saisir la nuque de la jeune femme et l’embrasser sans hésitation.

Ses lèvres se pressèrent contre les siennes, dominatrices, et le bout de sa langue pénétra dans sa bouche. Il ne se soucia pas de sa dérobade et s’empara de la moindre parcelle de douceur de sa bouche…

C’était comme si un feu avait été allumé. Une certaine personne approfondit le baiser sans laisser de place à la négociation. Son souffle chaud et dominateur l’enveloppait étroitement, l’étouffant presque.

Alors qu’elle était sur le point de répondre, il fronça soudain les sourcils et la relâcha lentement, mettant fin au baiser qui avait suffi à allumer un feu.

Il prit une grande inspiration et regarda la jolie petite renarde en face de lui. Il se sentait à la fois en colère et amusé.

« Bébé, ce surnom me convient mieux au lit. Si tu m’appelles ainsi, je réagirai. »

Le visage de Yun Xi était stupéfait, et elle ne réagit qu’après un long moment. C’était surtout parce qu’elle sentait la dureté sous ses fesses, ce qui la faisait se raidir car elle n’osait pas bouger d’un pouce.

Tout son corps se sentait comme dans un four. Il faisait si chaud qu’elle souhaitait creuser un trou et s’y cacher.

En tant que personne ayant vécu deux vies, elle avait beau être stupide, elle n’était pas ignorante.

Se mordant la lèvre, elle baissa la tête et l’enfouit dans sa poitrine. Elle ne supportait vraiment pas ses taquineries sans paroles.

Un petit rire se fit entendre au-dessus de sa tête. Quelqu’un n’en avait pas fait grand cas. Son corps lui avait appris la beauté de l’amour entre un homme et une femme, et il le lui avait fait découvrir petit à petit.

Mais il ne savait pas que ce n’était pas parce qu’elle ne comprenait pas. C’est justement parce qu’elle comprenait que cela rendait les choses encore plus gênantes.

Même dans sa vie précédente, elle n’avait jamais été provoquée de la sorte par Han Yaotian. Il l’avait fait cuire comme une grenouille, et elle n’avait même pas eu la possibilité de se défendre. C’était vraiment embarrassant.

Après un long moment, elle releva la tête de son étreinte. « Je veux aller au banquet des Hongmen que tu as organisé aujourd’hui. »

« Qu’est-ce que tu veux faire ? » Mu Feichi baissa les yeux et la regarda avec un petit sourire. « Si tu apparais, je pense que ces vieillards te mépriseront vraiment. »

« N’est-ce pas ce que je veux ? Je peux m’occuper d’eux moi-même et me venger. »

S’ils voulaient la tuer, ils devaient prendre en compte les conséquences de leur offense.

« D’accord, je ferai ce que tu demandes. Tant que tu es sérieuse. » Mu Feichi leva la main et lui tapota la tête. Il sourit et plissa les yeux. « Après avoir traité avec ces vieux types, l’appât viendra certainement frapper à notre porte, et notre relation sera exposée. Bébé, es-tu prête mentalement ? »

« Nous ferons face à tout ce qui se présentera à nous. Même si nous ne sommes pas prêts mentalement, cela ne changera rien à notre relation. Pourquoi s’en préoccuper ? »

« Alors, tu as compris ça ? » HMMM ! « Je suppose que tu n’es pas si difficile à éduquer que ça, après tout. »

Une certaine personne la regarda avec une expression satisfaite. Ses yeux étaient remplis d’anticipation et de sens profond. « C’est ton champ de bataille. Fais de ton mieux. Même si le ciel tombe, je le maintiendrai. Tu n’as qu’à te concentrer sur ce que tu veux faire. Je m’occuperai du reste pour toi. »

« D’accord. » Yun Xi acquiesça, ses yeux étincelants remplis d’une fabuleuse radiance.

C’était son champ de bataille, et elle ne pourrait aller plus loin que si elle avait plus de tours dans son sac.

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