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Traductrice : Moonkissed
Auteur : Gu Jiaqi
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« Comment en es-tu arrivé là ? On t’a volé hier soir ? C’est pour ça que tu n’es pas revenu ? »
« C’est à cause de cette foutue Yun Xi. Si elle n’avait pas été là, rien de tout cela ne me serait arrivé ! »
Liang Xiuqin embellit l’histoire de la nuit dernière, condamnant Yun Xi pour être vicieuse et sans cœur à chaque mot.
Plus Yun Yuanfeng écoutait, plus il sentait que si ça avait été lui, il l’aurait également laissée dans les quartiers sud de la ville du jour au lendemain, tout comme Yun Xi.
Qu’est-ce que cette idiote de Liang Xiuqin voulait à la famille Chen ? Même si Yun Xi avait une faveur à leur demander, c’était toujours la sienne. En tant que mère, elle avait causé des problèmes et voulait maintenant que Yun Xi l’aide. Mais lorsqu’elle demandait de l’aide, elle devait adopter la bonne attitude. Comment pensait-elle pouvoir la forcer à se rendre à la résidence des Chen ?
Il lui était peut-être impossible de traiter Yun Xi comme sa fille, mais pour elle, qui était la famille Chen ? Avec l’attitude de Liang Xiuqin affichée au grand jour, comment la famille Chen pouvait-elle ne pas voir qu’elle traitait sa fille comme une simple chose à utiliser ?
Ils traitaient Yun Xi, qu’ils considéraient comme leur sauveur, avec respect et amour. Ils méprisaient certainement sa mère qui était si froide envers son propre enfant.
Tout aurait été parfait si le problème avait été celui de Yun Xi, mais c’était celui de Liang Xiuqin, et elle n’avait aucune idée de la façon d’approcher les gens. Personne ne serait prêt à l’aider avec une telle attitude.
Yun Yuanfeng n’ignorait pas les préjugés de Liang Xiuqin à l’égard de Yun Xi. Il avait longtemps refusé de croire ce que la diseuse de bonne aventure avait dit à Liang Xiuqin à l’époque. Surtout maintenant que Yun Xi était revenue et que tout s’était bien passé pour lui… Il n’accordait aucune importance aux sornettes que Liang Xiuqin proférait.
Même lorsqu’il s’agissait de la mort de son deuxième enfant, il n’y voyait que la faute de Liang Xiuqin et ne blâmait pas Yun Xi.
Ravi d’être sur le point d’avoir un fils, il avait depuis longtemps oublié le passé.
Cependant, Liang Xiuqin était étroite d’esprit et mesquine. Cela faisait plus de dix ans, et elle n’arrivait toujours pas à oublier. Ce n’était pas grave si elle n’avait pas de sentiments pour Yun Xi, mais elle devait quand même la traiter comme sa fille. Il n’était pas étonnant que Yun Xi ait été si dure et l’ait laissée sur le site de construction.
C’est elle qui avait provoqué cette situation. Il n’avait aucune sympathie pour elle.
« Liang Xiuqin, tu es tellement stupide que je ne pense même pas que cela vaille la peine de te faire la leçon. La famille Chen est l’une des quatre familles les plus riches de Jingdu, et la vieille madame Chen est une aînée. Tu crois vraiment que tu as le droit de lui demander de l’aide ? Pour qui te prends-tu ? Pourquoi devrait-elle t’aider ? Tu as agi de façon horrible envers Yun Xi et tu penses encore avoir le droit de lui demander de l’aide pour résoudre tes problèmes. Tu n’es plus toute jeune, ne sois pas si naïve. Réfléchis à la façon dont tu traites ta fille ! »
Yun Yuanfeng avait enfin reçu une notification du Jeune Commandant lui indiquant qu’il pouvait le rencontrer. Il était donc de bonne humeur et devint encore plus dominateur en parlant à Liang Xiuqin.
En regardant l’apparence sale de Liang Xiuqin, il se sentit dégoûté. Il ne se préoccupa pas de la façon dont elle avait été lésée et se tourna vers le travail.
Liang Xiuqin ne s’était pas encore remise des paroles de Yun Yuanfeng lorsque ce dernier partit travailler. Elle était remplie de colère et de griefs.
Au moment où Tata franchit la porte, elle vit l’état désolant de Liang Xiuqin et ne put s’empêcher de rire.
« Qu’est-ce qui te fait rire ? Tu ne veux plus de ton travail ? » Liang Xiuqin jeta un regard furieux à la tante. En fin de compte, elle n’était qu’un tigre de papier.
Ce n’était pas parce qu’elle recevait un salaire de sa part que la tante n’avait pas peur d’elle. Elle se retint de sourire trop largement et sortit dans la cour pour faire sécher les fruits.
Lorsque Yao Ying sortit de la cuisine et vit l’apparence effroyable de Liang Xiuqin, elle fut tellement effrayée qu’elle faillit laisser tomber le plateau de thé qu’elle tenait dans ses mains. Très vite, elle releva la tête et admira avec intérêt l’apparence misérable de Liang Xiuqin.
« Oh, j’ai cru qu’on nous volait ! Belle-sœur, as-tu été cambriolée ? Les voleurs t’ont-ils fait quelque chose ? »
Au moment où Yao Ying mentionna les voleurs, Liang Xiuqin pensa aux voyous qui l’avaient taquinée la nuit dernière. Elle frissonna, et la peur et le dégoût ressurgirent.
« Tais-toi ! Pourquoi es-tu si curieuse ? Qu’est-ce que cela a à voir avec toi ? » Liang Xiuqin grogna avant de se retourner et de monter en courant.
Lorsque sa tante sortit de la cour, Yao Ying lui demanda à voix basse ce qui se passait. Tata lui raconta les ragots qu’elle avait entendus derrière la porte.
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