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Traductrice : Moonkissed
Auteur : Gu Jiaqi
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Il avait bien noté l’heure et le lieu. La pluie l’avait légèrement retardé, mais il restait suffisamment de temps pour terminer ce pour quoi il avait été engagé.
L’heure de l’exposition n’avait pas encore sonné. Il n’avait vu personne en chemin et la personne qui l’avait engagé avait dit que sa victime arriverait une demi-heure plus tôt.
Le timing était parfait. Il ne s’attendait pas à ce qu’une occasion en or se présente à lui juste parce que le SIDA lui avait ôté la vie.
Avant que Liang Xinyi ne puisse s’approcher de lui, l’homme à la casquette se jeta soudain sur elle.
Liang Xinyi fut stupéfaite. Avant qu’elle ne puisse réagir, l’homme lui couvrit la bouche et la traîna jusqu’au coin le plus éloigné de la porte.
L’homme avait l’avantage de la force, et Liang Xinyi avait été choyée depuis son plus jeune âge. Elle se débattit de toutes ses forces, mais il parvint tout de même à la traîner dans un coin.
« Arrête… ! Qu’est-ce que tu fais ? »
Au moment où l’homme lâcha sa main pour récupérer le ruban adhésif dans sa poche, Liang Xinyi hurla.
Ses yeux étaient remplis d’une panique et d’une peur qu’elle n’avait jamais connues auparavant. Elle lutta pour se lever du coin, mais au moment où elle se leva, l’homme la poussa au sol, et l’instant d’après, il lui ferma la bouche avec du ruban adhésif.
Il avait dû commettre de nombreux crimes par le passé. Les mouvements et la force de l’homme étaient rapides et impitoyables.
Avec cette poussée, le dos de Liang Xinyi heurta le mur, mais la douleur la réveilla de son état hébété. Elle marmonna des propos incohérents contre le ruban adhésif et secoua désespérément la tête.
Cependant, l’homme était sûr qu’elle était sa cible, alors il ne se souciait pas de ce qu’elle disait. Il s’empara rapidement du ruban adhésif et lui lia les mains.
Elle ne s’attendait pas à ce que les choses se passent ainsi…
Ce n’était pas bien ! C’était terriblement mal !
Cela ne devrait pas arriver. Comment les choses avaient-elles pu tourner ainsi ?
Sa victime n’était pas censée être elle. Pourquoi était-il si aveugle ?
Cependant, elle se souvint que lorsqu’elle avait rencontré cet homme, elle avait été tellement dégoûtée qu’il ait le sida qu’elle avait dû porter un masque tout le temps pour ne pas se faire prendre. Il ne savait manifestement pas à quoi elle ressemblait.
Ce n’est que maintenant qu’elle se souvient qu’elle ne lui avait pas montré la photo de Yun Xi. Elle lui avait seulement dit qu’il pouvait attaquer directement la femme qu’il voyait dans le hall d’exposition. Cependant, elle ne s’attendait pas à ce que Yun Xi soit en retard.
Tout ne se passait pas comme elle l’avait prévu. Tout déviait de sa trajectoire.
Elle se débattit de toutes ses forces et tenta de se lever pour s’échapper. Cependant, l’homme la frappa à nouveau au sol.
Après avoir reçu deux coups de pied consécutifs, elle souffrait tellement qu’elle en avait les larmes aux yeux.
Regardant l’homme qui lui enlevait ses vêtements, elle secoua la tête avec véhémence.
Non ! Non !
Va-t’en ! Va-t’en !
Même lorsque Han Zhongteng avait violé Liang Xinyi pour la première fois de sa vie, elle ne s’était jamais sentie aussi terrifiée.
La peur qui s’était infiltrée dans ses os lui donnait l’impression que tout son corps était plongé dans la glace. Le froid et la peur, qui lui brisaient les os, l’assaillaient et la tourmentaient.
Cet homme était un malade du sida. L’idée qu’il puisse être porteur du VIH sur tout son corps la fait trembler de façon incontrôlable.
Le sida était une maladie mortelle. Si l’on attrapait le sida, on ne pouvait qu’attendre la mort !
Lorsqu’elle avait trouvé cette personne pour violer Yun Xi, elle avait également envisagé ce point. Cependant, elle ne s’attendait pas à ce que ce genre d’erreur se produise.
Cela ne devrait pas arriver !
La peur de la mort mordit Liang Xinyi comme un serpent venimeux, lui donnant un frisson glacial le long de la colonne vertébrale.
La volonté de survivre face à la mort la poussait à lutter sans relâche pour se libérer.
Même si elle devait mourir, elle ne devait pas mourir d’une manière aussi sale.
Ses jambes qu’elle ne contrôlait plus frappaient aveuglément l’homme qui s’approchait de toutes ses forces.
Tout en donnant des coups de pied, elle roulait et se déplaçait sur le côté, faisant de son mieux pour s’échapper de ce coin sombre et effrayant.
Elle ne voulait pas mourir.
Elle ne devait pas attraper le SIDA.
Sinon, cela ruinerait toute sa vie et il ne lui resterait plus rien.
Elle ne pouvait pas laisser faire cela !
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