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Traductrice : Moonkissed
Auteur : Gu Jiaqi
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Deux phrases revinrent en boucle dans l’esprit de Han Zhongteng. L’une était “le destin de la vie” et l’autre “le manque de respect de soi”.
Il était conscient qu’il était honteux d’aimer une personne aussi effrontée que Liang Xinyi.
Mais il était faible pour elle, surtout lorsqu’elle se montrait si courageuse malgré l’humiliation subie. Il sentit son amour-propre quitter son corps.
La plupart des hommes étaient obsédés par la pureté et la virginité de leurs femmes, mais lui avait jeté son dévolu sur quelqu’un comme Liang Xinyi.
Néanmoins, leur échange était purement transactionnel. Elle voulait quelque chose de lui, et il voulait quelque chose d’elle. C’était du business.
La luxure fait partie de l’homme biologique, après tout. Han Zhongteng voyait une valeur à investir dans ces échanges entre eux deux.
Les autres hommes présents dans la salle privée regardèrent Han Zhongteng partir précipitamment avec la jeune fille. Ils savaient tous que le jeune maître Han était trop loin.
La voiture de sport noire roula dans la nuit jusqu’à une zone boisée non loin du centre-ville. Liang Xinyi s’agrippa fermement au siège. Ses nerfs étaient à fleur de peau et son esprit s’emballait.
La voiture ralentit enfin et s’arrêta au bord d’une route de montagne tranquille. Liang Xinyi ne put même pas reprendre son souffle avant que Han Zhongteng ne détache sa ceinture de sécurité et ne s’élance vers elle.
Le temps que Liang Xinyi comprenne que la voiture s’était arrêtée, Han Zhongteng lui avait arraché sa robe. Il s’était placé au-dessus d’elle et s’était déplacé sans hésitation. L’espace limité de la voiture rendait leurs mouvements maladroits, mais ajoutait à son excitation.
Le temps s’écoulait péniblement, chaque minute semblait être un mois, Liang Xinyi se soumettait à lui pour obtenir l’aide dont elle avait besoin. Ce n’était pas la première fois qu’elle s’offrait à lui dans ce genre de transaction.
Elle s’était remise entre ses mains.
Cet homme était un démon et son pire cauchemar. Chaque minute passée avec lui ajoutait une couche supplémentaire à la haine qu’elle éprouvait envers Yun Xi.
Après s’être rassasié, Han Zhongteng s’allongea sur le siège du conducteur et alluma une cigarette. « Alors, pourquoi as-tu besoin de mon aide ? »
« Aide-moi à trouver un junkie qui a attrapé le sida à cause de la drogue. »
« Pourquoi ? Pourquoi dois-tu déranger un malade du sida ? Ne t’attends pas à me revoir quand tu l’auras attrapé. »
« Je ne veux pas encore mourir. Je veux que Yun Xi meure ! »
Liang Xinyi tourna la tête, son regard rempli de haine était aussi tranchant qu’une lame capable de tuer au premier coup.
Yun Xi était la seule raison de son état actuel. Tout ce qui lui était arrivé était dû à Yun Xi.
Elle n’accepterait jamais son destin si elle ne parvenait pas à abattre Yun Xi.
HMMM ! « Tu es vraiment ignoble. » Han Zhongteng tira une forte bouffée de sa cigarette en disant, « Mais quoi que tu fasses, ne t’avise pas de m’entraîner dans ta chute. Ou mes hommes te le feront payer. »
« Je sais, je sais ! Arrête de te mêler de mes affaires ! »
« Mais tes tactiques ne sont pas assez fortes pour faire tomber Yun Xi. Tu dois frapper fort, ou Yun Xi ne te laissera aucune chance de te rétablir. »
« Je sais ! Je vais lui faire connaître le vrai sens du mot “cruel” ! »
Liang Xinyi serra fort les dents. Elle se tourna pour faire face au monde noir de la fenêtre. La douleur dans son corps était complètement engourdie par ses sentiments de haine.
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Yun Xi venait de terminer une expérience dans le laboratoire. Alors qu’elle se lavait les mains dans l’évier, elle aperçut une silhouette en noir qui marchait dans le couloir à l’extérieur du bâtiment.
L’homme était vêtu de noir de la tête aux pieds : un T-shirt noir, un pantalon noir et des chaussures de course noires. Cependant, les vêtements noirs ne parvenaient pas à dissimuler sa peau bronzée et son visage séduisant.
Dès que l’homme l’avait aperçue, il enleva sa casquette de base-ball noire et s’approcha d’elle. Il lui tendit un dossier.
« Mademoiselle Yun, voici les informations que vous avez demandées sur les deux femmes. »
« Très bien ! Merci pour votre travail. »
« Pas de problème. S’il n’y a rien d’autre, je vais prendre congé. »
Sans un mot de plus, l’homme remit les documents et se tourna pour partir, sa silhouette disparaissant rapidement derrière le bâtiment de l’école.
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