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Traductrice : Moonkissed
Auteur : Gu Jiaqi
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Yun Xi devina ce que Huo Tingxiao voulait dire et se mordit les lèvres, gênée.
« Tu as demandé à Gu Baifan de diriger le projet du maire et d’en distribuer une partie à la Qiao Corporation pour dissimuler mon intérêt à ce qu’ils en acquièrent une partie. Il a accepté cette suggestion ridicule. Est-ce que j’ai l’air si inutile que je ne peux même pas garder les choses confidentielles ? »
« Euh… ce n’était pas vraiment ça… J’ai juste l’impression que la branche secondaire de la famille Qiao n’est peut-être pas assez forte pour s’opposer à la branche principale de la famille. S’ils s’exposent trop tôt, ils seront attaqués sans relâche. La branche principale de la famille Qiao supprimera la branche, et cela affectera certainement tout ton plan. »
« Je ne pense pas que tu aies à t’inquiéter à ce sujet. La branche de la famille Qiao que je veux soutenir sera capable de gérer cette situation. Ils se battent contre la famille principale depuis de nombreuses années, et ils n’ont pas encore été anéantis. Ils ne sont pas aussi faibles que tu sembles le penser… Mais merci, jeune maître Huo ! J’apprécie vraiment que tu sois venu me voir en personne. »
« C’est un plaisir pour moi. Pour être honnête, je suis soudain envieux de ce garçon. Avec une personne intelligente comme toi à ses côtés, sa longue vie sera bien plus amusante. »
Alors que Huo Tingxiao finissait de parler, le visage de Yun Xi devint rouge d’embarras. C’est alors que quelqu’un frappa à la vitre de la voiture derrière elle.
Elle se retourna brusquement pour regarder la personne à l’extérieur de la vitre teintée. Elle était stupéfaite, mais Huo Tingxiao avait déjà baissé la vitre avant qu’elle ne puisse réagir.
Le beau visage de Mu Feichi apparut. Il y avait un soupçon de froideur dans l’air nocturne et ses yeux sombres se confondaient avec l’air.
« Tu as fini ? » Mu Feichi appuya une main sur la fenêtre, s’adressant à Huo Tingxiao plutôt qu’à Yun Xi.
Huo Tingxiao acquiesça. « Nous avons terminé. Tu peux l’emmener maintenant. »
Yun Xi poussa la portière et sortit. Mu Feichi se tint près de la porte de la voiture et haussa les sourcils en regardant l’homme dans la voiture avec un regard intense. Il voulut dire quelque chose, mais s’arrêta.
Huo Tingxiao s’appuya sur le siège et regarda son ami par la fenêtre. Il ne put s’empêcher de le taquiner : « Ha, ha, ha, je me rends compte qu’après tout, tu as un petit faible. Tu sembles être devenu plus proche d’un mortel. »
Les coins des lèvres de Mu Feichi se retroussèrent légèrement tandis qu’il se moqua : « N’est-il pas plus approprié pour toi de dire que je suis désormais plus humain ? »
Huo Tingxiao haussa les sourcils et ne répondit pas.
Cet homme qui était revenu de plusieurs années sur le champ de bataille avait porté une aura meurtrière avec lui pendant très longtemps. Ce n’était qu’après l’arrivée de cette fille à Jingdu que les choses s’étaient améliorées et qu’il était progressivement devenu plus humain.
Il les observa par la fenêtre de la voiture. Une lumière brillait sur le trottoir depuis un immeuble d’habitation voisin. Les deux personnages se tenaient par la main et marchaient lentement. Les ombres sur le sol s’étiraient jusqu’à ressembler à de l’encre se fondant dans la nuit.
Il regarda les deux personnes qui s’éloignaient de plus en plus, l’une grande et l’autre petite. Cet homme qui tuait sans pitié était maintenant aussi doux que l’eau.
Il se sentit soudain envieux.
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Lorsqu’ils retournèrent à l’appartement, Mu Feichi ne demanda pas pourquoi Huo Tingxiao l’avait cherchée. Il parla plutôt de la recherche de Yun Yuanfeng par le chef de la police.
« Je sais, c’était Jiang Chenghuan. Au départ, je voulais trouver les supérieurs de mon père pour qu’ils lui en parlent. Mais qui aurait cru que Jiang Chenghuan serait encore plus impitoyable et ferait en sorte que le chef de la police recherche directement mon père. Cette fois, mon père est vraiment très embarrassé. Non seulement il a offensé la famille Jiang, mais il a aussi perdu son prestige au commissariat. Ma mère ne va pas passer un bon moment dans les jours à venir. »
En parlant de cela, Yun Xi sentit qu’il était nécessaire de rappeler quelque chose à Mu Feichi. « Maintenant que mon père sait qu’il a offensé la famille Jiang, il va certainement réfléchir à des moyens de se faire pardonner. Lorsqu’il sera à bout de nerfs, il pourrait venir te chercher. »
Mu Feichi s’appuya paresseusement sur le canapé et croisa ses longues jambes. Il lui répondit nonchalamment : « Il est venu me chercher aujourd’hui. »
« Quoi ? Où t’a-t-il trouvé ? Au mont Tianyu ? »
« Au poste de garde. Sans ma permission, qui oserait le laisser monter ? Mais sans ta permission, je ne le verrai pas. »
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