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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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En arrivant chez elle, Yun Xi remarqua les voitures garées à l’entrée de l’immeuble et eut envie de faire demi-tour et de partir.

Cependant, un homme qui se tenait près d’une des voitures la vit revenir et s’avança immédiatement en la saluant d’un signe de tête respectueux. « Mademoiselle Yun, mon jeune maître aimerait vous voir. »

« Vous… puis-je vous demander qui vous êtes ? » Yun Xi n’avait aucune idée de qui il s’agissait. Il pouvait être un garde du corps, un assistant ou un secrétaire.

« Par ici, s’il vous plaît ! » L’homme lui fit signe d’entrer dans une Bentley noire, où quelqu’un avait déjà ouvert une porte pour la laisser entrer.

Elle regarda la personne assise à l’arrière avec soulagement et se dirigea vers la voiture.

« Jeune Maître Huo, merci d’avoir pris ma défense l’autre soir. » Yun Xi n’avait pas oublié de le remercier dès qu’elle était entrée dans la voiture.

Il l’avait défendue lors du banquet de mariage et avait poussé la famille Su à la respecter grandement. Il avait même blessé la fierté de Liang Xinyi.

Mu Feichi était celui qui avait arrangé cela, bien sûr. Elle s’était mise dans le pétrin, mais Mu Feichi avait tout arrangé pour elle.

Bien sûr, elle l’avait déjà remercié.

« Tu n’as pas besoin d’être aussi poli avec moi », dit Huo Tingxiao en se tournant vers elle. Sous la lumière de l’habitacle de la voiture, son beau visage était rempli de chaleur. Il ne ressemblait pas à ce qu’il était d’habitude lorsqu’il interagissait avec les autres. D’habitude, il était si distant que personne ne pouvait l’approcher.

La petite table qu’il avait ouverte devant lui était remplie de documents qu’il était en train d’examiner. Il était évident qu’il l’attendait depuis longtemps.

« Tu attends depuis longtemps ? » Elle jeta un coup d’œil à la pile de documents. D’après ce qu’elle voyait, il l’attendait depuis longtemps. Il avait déjà examiné tant de documents.

Il aurait dû l’appeler et lui demander de rentrer à la maison. Elle se sentait mal à l’aise à l’idée que quelqu’un de son statut ait dû attendre dans la voiture pendant plusieurs heures par ce temps.

« Ne t’inquiète pas, ce n’était pas si long. » Huo Tingxiao sortit un dossier noir de la pile de documents et le lui tendit. « Il s’agit de la proposition commerciale pour le réaménagement de la vieille ville avec la famille Qiao. Tu peux y jeter un coup d’œil. »

« Hmm ? Ce sont tes secrets d’affaires. Es-tu sûr de vouloir que je le voie ? »

Lorsqu’elle réalisa qu’il lui livrait sa proposition commerciale, Yun Xi ne put rester calme.

Elle avait suggéré à Mu Feichi de faire en sorte qu’une branche secondaire de la famille Qiao puisse se démarquer lors de la compétition de réaménagement de la vieille ville et gagner l’opportunité de collaborer avec la Corporation Huo afin qu’ils deviennent plus forts que la famille Qiao principale. Mu Feichi lui avait dit qu’il avait parlé au jeune maître Huo, mais il n’avait rien dit sur le résultat de leur conversation.

Cependant,… Huo Tingxiao lui avait remis la proposition en personne,

Elle eut soudain l’impression que se lier d’amitié avec ces personnes de statut noble était comme faire des montagnes russes. Il était impossible de savoir ce qui allait se passer ensuite !

« Le jeune commandant m’a parlé de ton plan et de ta stratégie. Tu veux changer l’équilibre actuel du pouvoir à Jingdu. La montée en puissance de la branche latérale de la famille Qiao sera en effet une excellente monnaie d’échange. J’ai déjà envoyé des gens enquêter sur la situation actuelle de la branche de la famille Qiao. Par rapport à la famille Qiao principale, ils ont caché leurs capacités très profondément. Ces dernières années, la branche secondaire a été supprimée par la famille principale. Cependant, la force de la branche secondaire s’est développée en secret. Dans l’ensemble, elle montre déjà des signes de surpassement de la famille principale. Maintenant que tu as tendu une main secourable à la branche secondaire, cette faveur te sera très bénéfique à l’avenir. »

« En fin de compte, cette faveur t’appartient toujours. Je suis le stratège, et tu es le véritable responsable. »

Sans son âge, elle n’aurait pas eu de mal à suivre Gu Baifan dans sa conquête du monde des affaires. Les propositions qu’elle avait écrites pour Han Yaotian dans sa première vie étaient comme ses rapports de laboratoire.

Lorsqu’elle repensait à ces jours sombres, elle avait l’impression qu’une vie entière s’était écoulée.

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