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Traductrice : Moonkissed
Auteur : Gu Jiaqi
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Après avoir suivi Qiao Ximin du regard pendant son départ, Yun Xi baissa les yeux et jeta un coup d’œil aux détails de l’exposition inscrits sur l’invitation. Elle la referma ensuite.
Son téléphone émit un bip inattendu alors qu’elle s’éloignait du panneau d’affichage. C’était Yun Yuanfeng qui appelait de chez lui. Son père voulait qu’elle rentre à la maison.
« Papa, est-ce que maman est partie seule à la recherche du jeune maître Jiang et l’a offensé par la même occasion ? »
« Comment le sais-tu ? » La précision de la supposition de Yun Xi laissa Yun Yuanfeng sans voix.
« Le secrétaire du jeune maître Jiang m’a appelé et m’a grondé. Ils m’ont demandé d’aller ramener maman à la maison et de l’empêcher de s’humilier aux portes de la Corporation Jiang. Maman n’a pas voulu entendre raison et a fait une scène en demandant à voir le jeune maître Jiang. Cela a offensé le jeune maître Jiang ».
Le secrétaire de Jiang Chenghuan l’avait appelée, mais elle avait exagéré la partie grondement. Tout ce qu’il lui avait demandé, c’était ce que voulait sa mère et comment procéder puisque sa mère faisait une scène à la réception de la société Jiang. Il ne savait pas s’il devait appeler la police ou la chasser.
Yun Xi lui avait conseillé d’appeler la police. Malheureusement, Liang Xiuqin avait entraîné Yun Ziling au-delà de la sécurité et s’était enfuie avant l’arrivée de la police.
Leur fuite avait donné du fil à retordre à Yun Ziling, qui avait des antécédents de crises cardiaques, alors qu’elles couraient dans la rue. Liang Xiuqin n’avait jamais voulu être arrêtée et c’était donc très bien qu’elles se soient échappées.
Néanmoins, ce problème allait être rapporté à Yun Yuanfeng, et c’était ce que Yun Xi avait prévu.
« Papa, ce n’est pas ma responsabilité. Même si tu me rappelles 100 fois, je ne peux rien faire. Maman s’est elle-même enfoncée dans ce trou, alors c’est à toi de le résoudre. J’ai encore cours ce soir. Je dois y aller. »
Yun Xi raccrocha immédiatement avant que Yun Yuanfeng ne puisse parler.
Elle avait décidé que cela ne la concernait pas. C’était un combat pour ses parents.
Sa mère l’avait demandé, et elle n’allait plus la couvrir. Elle ne serait pas responsable de ses actes.
Liang Xiuqin n’avait pas la moindre conscience de soi. Elle avait besoin d’essuyer quelques échecs cuisants pour comprendre la nature du monde. Il ne tournait pas autour d’elle, et tout ne pouvait pas être fait à sa façon.
Elle avait l’attitude typique des femmes ignorantes de la campagne. Même Chen Lixue avait appris qu’elle devait agir correctement pour se marier avec la famille Su. Si Liang Xiuqin ne commençait pas à changer, elle méritait de subir la fureur de Yun Yuanfeng.
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Le ciel s’assombrit lentement et les lampes autour de l’université s’allumèrent. Le campus entier fut bientôt illuminé d’une douce lueur jaune.
L’automne était à nos portes et la température nocturne de Jingdu avait légèrement baissé. L’air était un peu plus frais.
Liang Xinyi venait de retourner à l’école. En guise de punition pour ce qu’elle avait fait pendant le banquet de mariage et pour avoir terni la réputation de la famille Su, la famille avait ordonné qu’elle soit enfermée dans un appartement.
Les jours lui paraissent des années, tant qu’elle restait enfermée dans l’appartement.
Depuis son arrivée à Jingdu, elle n’avait jamais eu peur. Pourtant, face à la puissante famille Su, elle avait l’impression de s’être attiré de graves ennuis.
La famille Su l’avait prévenue qu’elle allait la punir, mais la punition n’avait pas encore été décidée. Le suspense l’avait maintenue dans un état de paranoïa et de peur.
La famille Su était différente des autres grands clans. Han Zhongteng, qui avait été son seul soutien, ne voulait plus l’aider, et Han Wanling, qui l’avait soutenue mais qui avait été bannie à l’étranger, l’avait laissée sans personne d’autre vers qui se tourner.
Même si Han Wanling n’avait pas été à l’étranger, elle savait qu’elle n’offenserait pas la famille Su en son nom.
Elle s’était engagée dans une impasse, et elle ne pouvait plus se préoccuper de la façon dont elle pourrait sauver sa réputation personnelle.
Soudain, une voix résonna et l’appela : « Liang Xinyi ! »
Liang Xinyi se retourna immédiatement. Elle aperçut une silhouette, mais il lui fallut un moment pour se remettre de ses pensées.
« Tu…qui es-tu ? »
Elle regarda la silhouette s’approcher lentement d’elle. Sa robe flottait au vent et une faible lumière jaune éclairait ses traits. Liang Xinyi ne pouvait détacher son regard de la silhouette.
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