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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Après le départ de Qiao Ximin, le garde du corps de Si Wenxuan la ramène à l’école. Yun Xi reçut bientôt un message du garde du corps.

La rencontre entre Si Wenxuan et Qiao Ximin ne l’intéressait pas vraiment. Peu importe ce qu’elles prévoyaient de faire, avec les méthodes de Si Wenxuan, leurs complots et leurs plans ne seraient pas si sophistiqués.

Mais avec l’implication de Qiao Ximin, elle n’osait pas être trop négligente.

Alors qu’elle s’apprêtait à aller à la bibliothèque, son téléphone portable sonna. En regardant l’identifiant de l’appelant, elle répondit au téléphone.

« Second Maître Jiang, quelle surprise ! » Recevant un appel de Jiang Chenghuan, Yun Xi fut surprise pendant un moment. Cependant, elle devina rapidement qu’il devait s’agir de sa mère et de Yun Ziling, qui étaient allées essayer d’établir une connexion avec lui.

« Petite Yun Xi, ta mère et ta sœur sont maintenant en bas de mon bureau. Dois-je les voir ou non ? »

Comment Jiang Chenghuan pouvait-il ne pas savoir ce qu’elles avaient en tête alors qu’elles le sollicitaient si rapidement après qu’il ait pris la défense de Yun Xi ?

Mais il l’appela tout de même et lui demanda ce qu’elle en pensait avant de se décider.

« Non, tu ferais mieux de ne pas les voir. Une fois que tu les auras vus, elles continueront à causer des problèmes à l’avenir. Si tu n’as pas peur des problèmes à venir, alors vas-y et rencontre-les. »

« Non, c’est pas la peine ! Je ne veux pas m’attirer d’ennuis. »

« Alors c’est bien de ne pas les voir, mais tu dois leur faire savoir que leur comportement impulsif en te cherchant t’a contrarié et offensé. »

« Oh ? Qu’est-ce que tu veux que je fasse ? Pourquoi ai-je l’impression de sentir un soupçon de conspiration ? »

« Je vais d’abord demander à quelqu’un de causer des ennuis à ma jeune sœur à l’école, afin qu’elle comprenne qu’elle t’a offensé et créé tant d’ennuis. Quand j’aurai fini de mon côté, tu frapperas à nouveau par toi-même. Il te suffit de trouver le supérieur de mon père et de lui demander d’aller rappeler à mon père que ma mère et ma sœur t’ont offensé ».

« Hein ? Pourquoi dois-je faire semblant d’être offensé ? Pourquoi as-tu l’air d’avoir quelque chose à gagner à ce qu’elles m’offensent ? Vite, dis-moi, c’est quoi l’histoire ? Mets-moi au courant ! »

« Quel avantage peut-il y avoir ? Si ma famille t’offense, elle devra m’utiliser pour se racheter auprès de toi. Es-tu sûr de pouvoir te le permettre ? »

Jiang Chenghuan refusa précipitamment. « Non, je ne peux vraiment pas me permettre tes excuses. »

Il voulait encore vivre quelques années de plus !

Si elle s’excusait vraiment, Mu Feichi lui en ferait voir de toutes les couleurs.

Il ne ferait pas une chose aussi stupide.

« Dis, pourquoi es-tu si impliquée dans un tel spectacle ? N’es-tu pas en train de te rendre malheureuse ? Si tu as des tendances masochistes, trouve le Jeune Commandant et il se fera un plaisir de t’aider. »

« Parle correctement ! » Yun Xi lui cria dessus d’un air bon enfant.

« Parce que toi et le jeune maître Huo m’avez défendu lors du banquet de mariage, mes parents pensent maintenant que je vous connais. Pour dissiper cette croyance, je dois participer à ce petit drame afin qu’ils n’aient pas l’idée de m’utiliser à l’avenir. Je ne veux pas être utilisée tout le temps. C’est trop dégradant. De plus, connaissant la nature de ma mère, après avoir offensé vos deux familles, elle essaiera d’obtenir des relations pour résoudre son problème. Et si je ne l’aide pas, elle finira par demander l’aide de mon ex-oncle. »

« Qu’est-ce que tu veux dire par là ? Le trou que tu creuses s’avère être assez profond, hein ? »

« C’est vrai ! Je ne peux pas oublier l’incident de la piscine. Après tout, je n’ai pas besoin de faire semblant d’être quelqu’un de bien. Quand il sera temps de prendre ma revanche, crois-moi, je ne serai pas tendre ! »

« Ceux qui se ressemblent s’assemblent. Notre jeune commandant est aussi sombre et impitoyable que toi, et ses mains sont tout aussi impitoyables. »

« Ne dis pas ça, je suis encore très gentille parfois. »

« Oui, oui, je ne peux pas me permettre de me frotter à une créature aussi gentille que toi. »

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