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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Sa paume rugueuse avait touché son visage, et la sensation l’avait fait frissonner.

Yun Xi s’était mordue la lèvre, avait levé la tête et avait pris une profonde inspiration. Il l’attendait ici juste pour lui donner une gifle ?

Elle avait dit qu’elle ne ferait pas quelque chose d’aussi stupide que de grimper aux murs, mais quel intérêt y avait-il à mettre en place un plan aussi élaboré juste pour lui donner une gifle ?

« Jeune Maréchal Mu, qu’en est-il de votre promesse de ne pas intervenir ? N’est-ce pas aussi une gifle ? »

Elle avait également levé la main sans cérémonie et l’avait giflé deux fois au visage.

La force qu’elle avait utilisée était bien plus forte que la sienne, et le son était particulièrement net dans la salle de stockage silencieuse. Mu Feichi avait levé les sourcils.

« En utilisant autant de force, ma petite coquine semble très en colère ! »

Mu Feichi avait légèrement retroussé ses lèvres et ses yeux clairs s’étaient un peu rétrécis. Il était possible de voir un peu de tendresse dans son comportement féroce.

Il pinça son menton et le secoua légèrement d’avant en arrière. Le contact de sa peau douce le rendait réticent à la lâcher.

Le sang bouillonnant, Yun Xi repoussa sa main et leva les yeux, qui étaient pleins de frustration et de rage.

Elle avait sorti le sceau de jade de son sac à main, avait attrapé son poignet et l’avait fait tomber dans sa main.

Le regardant avec une expression solennelle, elle l’avait confronté. « Jeune Maréchal Mu, que diable avez-vous essayé de faire ? »

Mu Feichi avait jeté un coup d’œil au sceau de jade dans sa main, et ses yeux étaient apparus calmes, comme s’il s’attendait à ce que le sceau de jade lui soit rendu.

« Je n’essayais pas de faire quoi que ce soit. Je voulais juste voir comment tu allais gérer ta mère outrageuse. »

« Pourquoi le jeune Marshal Mu s’intéresse-t-il au linge sale des autres familles ? Les commérages ne semblent pas être votre domaine d’intérêt. »

« Ce n’est pas le cas, mais quand le centre d’attention est toi, je suis très intéressé. »

Yun Xi avait soulevé les coins de sa bouche de façon taquine, et de la froideur avait traversé ses yeux brillants.

« Le jeune Maréchal Mu ne sait probablement pas ce que la diseuse de bonne aventure a dit de moi. Je suis destinée à être un fléau tout au long de cette vie. Quiconque s’approche de moi se verra inévitablement porter la poisse. Quoi qu’il arrive dans cette vie, je suis destiné à rester seule jusqu’à ma mort. Donc, pour le bien du brillant avenir du Jeune Maréchal Mu, vous ne devriez pas trop vous intéresser à moi, car la curiosité tue le chat. »

« J’ai eu une vie difficile, alors je n’ai pas peur que tu me portes la poisse. Si tu as vraiment cette capacité, j’aimerais bien la voir par moi-même. »

De toute évidence, il ne croyait pas du tout à ces paroles superstitieuses.

« … » Yun Xi fronça les sourcils et pinça les lèvres. Ses yeux, cependant, ne pouvaient plus rester impassibles.

Elle s’était toujours sentie comme un fléau depuis son enfance, et tout le monde l’avait toujours évitée comme la peste.

Jamais une personne ne lui avait dit ces mots de manière aussi directe.

Elle voyait bien qu’il n’avait pas peur, et qu’il ne croyait pas du tout à ce genre de superstitions.

Si arrogant, si effronté, si intrépide !

Il était vraiment à la hauteur de son titre de Jeune Maréchal Mu, vigoureux et résolu !

Tournant la tête, elle évita son regard brûlant et intrusif. « Ça suffit, laissez-moi porter la poisse à d’autres personnes. »

Les yeux de Mu Feichi s’étaient légèrement rétrécis et s’étaient posés sur son profil têtu. Puis il leva la main pour tourner son visage vers lui.

« Petite coquine, pourquoi es-tu si têtue ? »

Il lui serra les poignets, décoinça de force ses doigts raides et plaça une force intangible dans sa paume.

« Le destin… est entre tes mains. Ce n’est que si tu le contrôles que tu pourras alors tourner une nouvelle page dans ta vie. Les faibles sont ses esclaves ! Les forts sont ses maîtres ! Compris ? »

« … » Yun Xi le fixa d’un regard vide, ses yeux tremblants luisant d’une forte émotion.

Ses mots, comme une flamme, avaient allumé l’espoir qui luttait pour survivre dans son cœur depuis longtemps.

Cette petite lumière s’était progressivement amplifiée en un feu capable d’illuminer une vaste plaine.

« Quant à savoir si tu veux être son esclave ou son maître, tu dois décider. »

Il lui rendit le Sceau de Jade Longyun dans sa main, et ses yeux profonds étaient comme un tourbillon, la rendant incapable de résister à l’envie d’être aspirée.

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