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Traductrice : Moonkissed
Auteur : Gu Jiaqi

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En début de soirée, Yun Xi reçut un appel de sa deuxième tante après les cours, l’informant que Liang Xiuqin avait emmené Yun Ziling acheter une nouvelle robe, sautant même le repas familial.

Le mariage de la famille Su ayant lieu dans moins de trois jours, Liang Xiuqin rêvait de trouver un mari pour Yun Ziling et voulait saisir cette opportunité. Naturellement, elle n’allait pas perdre de temps pour lui acheter une belle robe.

Pendant ce temps, de bonnes nouvelles étaient parvenues du laboratoire de Su Hang : le vaccin contre le virus avait été cultivé avec succès. Puisque Mu Feichi ne lui permettait pas de s’approcher du virus, elle était soulagée que cette menace ait été éliminée pour tout le monde à Jingdu.

Lorsqu’elle retourna à son appartement, Yun Xi fut stoppée dans son élan par la surprise lorsqu’elle vit Mu Feichi dans la cuisine, semblant se préparer à cuisiner.

En l’entendant entrer, Mu Feichi la salua et lui apporta un bol de soupe sucrée à la pâte de haricots rouges. « Mange d’abord cela, le dîner sera prêt dans une minute. »

Yun Xi regarda le bol de soupe et ne put s’empêcher de le taquiner. « Eh ? Jeune commandant, je ne savais pas que tu savais cuisiner de la soupe sucrée ! »

Il n’avait pas oublié de mettre des graines de lotus. Elle avait l’air délicieuse.

« Je ne l’ai pas cuisinée. Je l’ai apportée du Mont Tianyu. »

« Oh, je vois… » S’asseyant à la table, Yun Xi fixa la silhouette dans la cuisine, dos à elle, son corps anguleux dégageant un charme masculin qui n’appartenait qu’à lui.

C’était la première fois qu’elle voyait Mu Feichi préparer le dîner. Il était difficile d’imaginer qu’un homme aussi fier et noble soit prêt à travailler dans la cuisine pour préparer un repas.

« Jeune commandant… » Se souvenant du regard arrogant de Liang Xinyi à l’entrée des résidences de la villa aujourd’hui, Yun Xi commença à hésiter à lui faire part de ses inquiétudes.

À l’origine, elle n’avait pas l’intention de profiter de leur relation pour obtenir une invitation au bal des mondains. Après tout, elle avait des tonnes de choses plus importantes à faire maintenant. De plus, pour faire face à Crocodile et à l’énorme organisation qui l’entoure, il valait mieux que sa relation avec Mu Feichi reste discrète.

Sinon, plus les gens étaient au courant de leur relation, plus ils pouvaient l’exploiter comme une faiblesse. Cela pourrait devenir un obstacle et un problème, à la fois pour elle et pour lui.

HMMM ? « Qu’est-ce qui ne va pas ? » Mu Feichi se retourna, ses yeux sombres la regardant, la façon dont elle soutenait à moitié son visage et inclinait la tête, douce et délicate comme une petite épouse attendant d’être servie. La lueur dans les yeux de l’homme était tendre et aimante.

« L’heure du bal mondain a-t-elle été fixée ? C’est toi qui décides de la date ? »

« Pourquoi me poses-tu cette question ? » Mu Feichi scruta son expression un moment, éteignit la cuisinière et s’approcha.

« Auparavant, tu as dit que tu n’étais pas intéressée par la participation, alors je n’ai pas posé beaucoup de questions à ce sujet et j’ai laissé Baifan s’en occuper. Mais c’est moi qui décide en dernier ressort du lieu et de la date, et c’est moi qui m’occupe de tout cette année. »

« Si je décide soudainement de participer, pourrais-tu faire en sorte que je reçoive une invitation ? Bien sûr, je ne voudrais pas que tu le fasses de manière trop évidente, sinon les gens commenceront à parler de notre relation. Je crains que non seulement Crocodile, mais aussi beaucoup de tes anciens ennemis, ne commencent à me remarquer. »

« Ce n’est pas un problème si tu veux participer, mais tu dois d’abord me dire ce qui t’a fait changer d’avis. Qui t’a provoqué ? »

Mu Feichi fronça les sourcils en essayant de déterminer qui l’avait troublée. Il ne devait pas y avoir beaucoup de personnes capables de la provoquer pour qu’elle assiste au bal.

Baissant le regard, Yun Xi rit amèrement. « J’ai vu Liang Xinyi aujourd’hui à l’entrée des résidences de la villa. Son père l’aime tellement depuis qu’elle est enfant. J’ai grandi en enviant ces deux sœurs qui avaient des parents qui les aimaient, mais à la fin, elles ont toutes les deux, avec leur mère, abandonné tonton. À leurs yeux, la gloire et la richesse semblaient plus importantes que la famille et l’amour ».

Mu Feichi comprit ce qui s’était passé. Il acquiesça, leva la main pour lui caresser la tête, les yeux remplis de chagrin et de sympathie.

« La fille de la famille Jiang n’est pas encore en âge de participer au bal. Je te ferai parvenir leur invitation. Tu pourras y participer en tant que membre de la famille Jiang, et ton statut ne sera pas inférieur à celui de la fille d’une autre famille. »

Yun Xi était sur le point de dire quelque chose lorsque Mu Feichi leva la main pour l’en empêcher.

« Je t’interdis de refuser. Je pourrais te trouver une place facilement, mais je ne veux pas que ma femme en souffre le moins du monde. Tu es la future Mme Mu. Ton statut doit être honorable, afin que personne ne puisse te brimer ou t’humilier. Tu comprends ce que je veux dire ? »

Même si elle n’était pas encore Mme Mu, pas encore l’épouse du jeune commandant, il ne permettrait à personne d’humilier sa femme.

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