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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Le baiser était étourdissant. Tournée sur le côté, Yun Xi haletait fortement après avoir échappé de justesse au baiser.

Sa timidité avait fait chanter plus fort le cœur de Mu Feichi.

« On dirait qu’il faut qu’on s’embrasse davantage. Et si tu t’évanouissais si nous le faisons à l’avenir ? »

Il caressa doucement ses joues rougies. Son cœur s’était adouci et avait fondu en une flaque.

Ce n’était que devant elle qu’il pouvait être lui-même sans crainte. Il n’avait besoin d’aucune façade, d’aucun masque.

« Silence ! » Yun Xi le fixa du regard en se mordant les lèvres. Même lorsqu’elle était embarrassée, elle était extrêmement séduisante.

C’était une chose d’être un opportuniste éhonté, mais c’en était une autre de la taquiner ensuite.

« Tu es sûre que tu veux que je me taise ? » Mu Feichi se pencha et déposa quelques baisers supplémentaires, un air de triomphe se dessinant sur ses beaux traits. « Alors nous n’avons pas besoin de discuter de ce que tu voulais discuter puisque tu veux que je me taise. »

Yun Xi était complètement piégée par lui à cet instant. Elle se sentait comme un morceau de viande sur le billot du boucher.

Elle rassembla ses forces et fonça vers sa taille avec ses jambes qui étaient positionnées à côté de son corps, mais sa tentative d’évasion se heurta à une grande résistance. Il avait bloqué toute possibilité d’action pour elle.

Alors qu’elle essayait de se sortir de cette situation, les endroits où ils étaient le plus en contact commencèrent à se frotter l’un contre l’autre. Mu Feichi se maîtrisa. S’il réagissait d’une certaine manière à tous ces frottements, il pourrait vraiment l’effrayer.

Tournant la tête, il se pencha vers elle et lui mordit la base de l’oreille. Sa voix était un léger murmure lorsqu’il dit : « Si tu continues à te frotter, je ne pourrai plus rien retenir. »

« Tu crois que c’est bien de flirter avec moi tout le temps ? Il faudra bien que je me marie un jour ! »

« Qui d’autre épouseras-tu à part moi ? »

Mu Feichi se sentit un peu offensé par cette phrase, et il s’approcha de son visage pour l’embrasser à nouveau en guise de représailles.

« Je ne suis pas encore mort, alors tu ne vas pas t’éloigner de moi aussi facilement. »

« C’est vrai, c’est vrai, c’est vrai. Je ne peux pas m’échapper du tout. Dépêche-toi de te lever. Nous avons des choses à nous dire. »

Elle croyait fermement qu’elle serait tuée par l’embarras s’ils devaient continuer dans cette position.

Elle ne manqua pas de se rendre compte de ce qui l’entourait. Ils se trouvaient dans le salon. Si le majordome était entré, elle aurait été tellement gênée qu’elle aurait eu envie de se cacher dans un trou. Elle décida donc que la meilleure tactique était d’accepter ce qu’il disait.

L’homme sembla apprécier ce qu’il avait entendu. Il se redressa et l’entraîna avec lui. Il appuya son corps contre le mur en se levant. Il rentra l’une de ses jambes et posa une main sur le genou tandis que son regard rencontrait le sien paresseusement.

« Continue. De quoi voulais-tu parler ? »

Yun Xi se leva et alla chercher son dossier sur le canapé. En revenant, ses pas s’arrêtèrent et elle s’arrêta pour admirer l’homme assis par terre.

L’homme en T-shirt blanc semblait faire partie d’un tableau alors qu’il était assis sur le tapis de sol gris foncé.

La lumière du soleil qui coulait des longues fenêtres en verre l’éclairait et inondait la moitié de son corps de rayons lumineux. La lumière dorée soulignait les contours nets de ses beaux traits dans un cadre doré brillant. La beauté de la scène qui s’offrait à elle lui semblait sacrée, et elle ne pouvait que l’admirer en silence.

Dans cette seconde vie, elle avait rencontré de nombreux hommes plus ou moins séduisants. L’attrait de Jiang Qilin, la chaleur et la gentillesse de l’Héritier Aîné, la légèreté de Jiang Chenghuan, et même l’attrait du regard glacial du Jeune Maître Huo. Cependant, aucun d’entre eux ne pouvait se comparer au charme d’un soldat endurci comme Mu Feichi.

Il avait de la force, mais il était doux. Même dans son humeur la plus froide, il pouvait la chérir et la gâter sans relâche. C’était un homme aux multiples visages, difficile à cerner, mais il avait toujours le charme nécessaire pour faire chavirer le cœur des femmes.

Elle ne faisait pas exception à la règle.

« Écoute, bébé, je sais que je suis délicieux, et tu pourras manger à ta faim une fois que tu auras terminé ta cérémonie de passage à l’âge adulte. Mais pour l’instant, je te demande d’essuyer ta bave. »

Ses paroles taquines avaient fait éclater toutes les bulles roses de l’amour dans son esprit.

Serrant les dents, elle s’avança et repoussa sa jambe d’un coup de pied. « Garde ta jambe pour toi et arrête de flirter. »

Mu Feichi sourit. Alors qu’elle rétractait sa jambe, il tendit le bras et la fit trébucher. Il ouvrit les bras avec un timing précis et attendit qu’elle tombe sur lui.

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