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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Dans la faible lumière, Yun Xi se dépêcha de verser le contenu de la trousse médicale qu’elle avait apportée avec elle, identifiant la poudre hémostatique et les bandages pour arrêter temporairement l’hémorragie pour lui.

L’air frais de la nuit était imprégné de la forte odeur métallique du sang.

Elle semblait s’habituer progressivement à cet environnement tendu et était également capable d’accepter les pressions psychologiques liées au combat.

Mu Feichi observa le soin qu’elle apportait à sa blessure. Sa chérie grandissait et finirait par devenir la femme qu’il désirait.

Mais en la voyant ainsi, il avait inexplicablement le cœur brisé.

« Bébé, l’enfer est vide et le diable est sur terre. Quel enfer sur terre ! As-tu des regrets de t’être engagée avec moi ? »

« Jeune Commandant, pourquoi ai-je l’impression que c’est toi qui regrettes maintenant ? » Refermant les bandages, Yun Xi leva la tête pour le regarder.

Cette route était son propre choix, et elle ne l’avait jamais regretté.

Même si ce n’était pas à cause de lui qu’elle s’était impliquée au début, elle aurait inévitablement dû faire face à ces choses un jour ou l’autre sur son chemin pour devenir plus forte.

Mais elle ne regrettait rien. C’était un honneur pour elle de se battre à ses côtés.

Être capable de se tenir à ses côtés à la fin… C’était maintenant sa foi.

Mu Feichi sourit et ne parla pas. Il ne dirait rien même s’il le regrettait.

« Je devrais prendre la responsabilité de t’avoir blessé. » En effet, la personne qui devrait avoir des regrets devrait être elle.

Si elle n’avait pas coopéré avec Feng Yang pour tenter d’attirer Crocodile, ce désordre n’aurait jamais eu lieu, et il n’aurait pas été impliqué.

Le fait qu’il ait dû l’aider à nettoyer le désordre était en fait sa faute, car elle n’avait pas assez réfléchi.

« Ce n’était pas du tout ta responsabilité. Mais si Bébé veut être responsable de moi, je ne refuserai pas. »

« … » Yun Xi lui lança un regard exaspéré. Quel moment pour faire des blagues !

« Je ne me soucie de rien d’autre, et je ne manque de rien. Si tu veux vraiment être responsable de moi, pourquoi ne pas… me donner le reste de ta vie ? »

« … » Le bruit des coups de feu dans le col de la montagne résonnait encore à leurs oreilles et cet homme, qui n’avait même pas peur de la mort, confessait maintenant son amour dans cette situation.

Yun Xi ne savait pas si elle devait rire ou pleurer.

« Si tu n’aimes pas l’idée, que dirais-tu si je te donnais le reste de ma vie ! »

« Il y a une différence ? » Afin de cacher son embarras et son visage rougissant, elle tendit la main et l’aida à se relever du sol.

« Il y en a une ! » Mu Feichi fronça un peu les sourcils. La douleur de la blessure s’était atténuée avec la piqûre d’anesthésiant qu’elle lui avait administrée, mais il n’aimait pas la sensation de faiblesse et d’engourdissement de sa main droite.

« Nos chances de réussite sont particulièrement faibles si tu n’es pas prête à me donner le reste de ta vie. Mais si je te donne le reste de ma vie, le taux de réussite sera bien plus élevé. Après tout, je suis plus qu’heureux de le faire du début à la fin ! »

« Oh, pour devenir un membre de notre famille Yun, tu n’as pas peur que le Commandant Mu te brise les jambes ? »

Rassemblant son matériel médical, elle le traîna en direction de la fusillade. À ce moment, Loup Gris et Grand Blanc descendirent également de la montagne.

« Mon mariage ne dépend pas de lui. C’est moi qui suis responsable de la famille Mu. Je prendrai mes propres décisions en matière de mariage. »

Yun Xi s’arrêta dans son élan. Elle voulait vraiment lui faire un compliment pour avoir été capable de plaisanter sur une telle chose sur le champ de bataille.

« Jeune commandant, si tu veux rejoindre la famille Yun, il y a des conditions. »

« Par exemple ? »

« Seuls ceux qui reviennent vivants du champ de bataille sont qualifiés. »

Elle voulait seulement qu’il vive. Elle ne se souciait pas des autres conditions externes, de l’identité ou de la personne au pouvoir.

Dans le passé, elle aurait pu penser qu’elle devait être assez forte et son statut assez élevé pour que les gens ne la sous-estiment pas, afin d’être vraiment digne de lui.

Maintenant, elle aimerait ajouter une condition supplémentaire : elle voudrait qu’ils soient tous les deux en vie et en bonne santé.

Ce n’est qu’en étant en vie que l’on peut faire plus de choses.

« D’accord, je te le promets », acquiesça Mu Feichi en levant sa main gauche et en lui caressant la tête. « Je reviendrai en vie pour te voir, quoi qu’il arrive ! »

C’était sa promesse, une promesse avec laquelle il avait parié toute sa vie.

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