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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Pendant les quelques jours que Yun Xi passa à récupérer sur la Montagne Tianyu, elle se réveilla dans les bras de Mu Feichi tous les matins. La nuit, les effets de la perfusion anti-inflammatoire étaient si lourds qu’elle ne savait même pas comment elle s’était endormie. Lorsqu’elle se réveillait, le ciel était déjà lumineux.

Enfin, la perfusion n’était plus nécessaire. Son corps avait commencé à revenir à la normale.

Cependant, ce matin, elle n’avait pas été réveillée par son alarme. Au contraire, elle avait été réveillée par l’homme qui se trouvait derrière elle et qui l’avait titillée avec son désir ardent.

Elle s’était couchée tard il y a quelques jours, et lorsqu’elle s’était réveillée, Mu Feichi avait déjà pris une douche. Aujourd’hui, elle pouvait clairement sentir le désir de l’homme derrière elle.

Elle portait une chemise de nuit en soie, et le tissu de soie était comme une seconde couche de peau contre son corps. En ce moment même, elle était recroquevillée dans son étreinte, le dos tourné vers lui. À une distance aussi rapprochée, c’était à la fois flirtant et séduisant. Mais le fait qu’il la titille lui donnait envie de se retirer et de se cacher dans sa carapace comme une tortue.

L’homme ouvrit les yeux lorsqu’il la sentit bouger. Il miaula par inadvertance à ses oreilles rougies et se pencha pour l’embrasser plusieurs fois afin de satisfaire sa faim.

« Tu es réveillée ? » Sa voix grave était légèrement rauque parce qu’il venait de se réveiller, mais elle était exceptionnellement douce et séduisante à la fois.

Le corps de Yun Xi se crispa, n’osant pas bouger. Elle serra les dents et ferma les yeux. « Je dors ! »

Mu Feichi gloussa et baissa la tête pour éviter la blessure sur son épaule. Il enfouit sa tête dans son dos lisse et le mordilla à plusieurs reprises. « Tu n’es pas réveillée ? Si tu n’es pas réveillée, pourquoi trembles-tu ? »

Pourquoi tremblait-elle ? Dans cette situation, que pouvait-elle faire d’autre que trembler ?

« Mu…Mu Feichi, ne fais rien d’imprudent. » Une grande main se déplaça de son dos à sa taille. Elle ouvrit immédiatement les yeux, et elle était si nerveuse qu’elle se sentait presque incohérente.

Même si ce n’était pas sa première fois, elle se sentait étrangement nerveuse en plein jour.

« Bébé, tu sais ce que je veux faire ? » Mu Feichi lui serra la taille et la rapprocha de lui.

Yun Xi se débattait légèrement contre lui, mais elle cessa immédiatement de bouger.

Mu Feichi baissa les yeux et regarda la douceur raide et tremblante dans ses bras. Le désir qu’il avait éprouvé pour elle tôt le matin avait été éveillé inconsciemment par elle.

Au départ, il n’avait pas voulu lui faire quoi que ce soit. Il voulait juste la taquiner. Mais la réaction maladroite de cette fille lui avait fait perdre le contrôle.

La femme qu’il aimait était dans ses bras en ce moment, il voulait donc lever son arme et se lancer dans la bataille, d’autant plus qu’il venait de goûter à sa beauté. Sa maîtrise de soi n’était plus aussi bonne qu’avant. Maintenant qu’il avait cette beauté dans ses bras, il regrettait de ne pas avoir pu se retenir.

« Bébé, que dois-je faire ? Je ne peux plus me contrôler !

– Mu Feichi, je suis une patiente. » Yun Xi le lui rappela en serrant les dents.

HMMM… « C’est parce que tu es blessée que je n’ose pas te faire quoi que ce soit… »

Mu Feichi embrassa et mordilla son cou avec impuissance. Son ton agacé donnait l’impression qu’elle venait de l’intimider.

La jeune fille, qui était si embarrassée qu’elle souhaitait creuser un trou et y ramper, s’amusa de son tour de douleur auto-infligée. Elle se retourna pour lui faire face avec une expression qui semblait ne pas savoir si elle devait rire ou pleurer, et son cou se raidit lorsqu’elle regarda l’homme derrière elle.

« Bien fait pour toi ! Qui t’a demandé d’entrer en chaleur si tôt le matin ? Je ne t’ai pas provoquée.

– Bébé, je suis un homme normal. Ce n’est pas quelque chose que je peux contrôler.

– Mais je suis un patient maintenant, et je ne peux pas t’aider.

– Ce n’est pas vrai… » Mu Feichi sourit à moitié et se rapprocha d’elle, ses yeux profonds et tendres. La grande main posée sur sa taille saisit son autre poignet indemne.

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