Chapitre 29 : Une grande sagesse ! Un génie médical !

Lorsque Qi appela Jiang Fan, celui-ci le remarqua naturellement et observa aussitôt les fils de Qi.

Il en avait eu peu, moins de vingt au total. Parmi eux, quatre étaient déjà décédés, il n’en restait donc que treize !

Contrairement à la génération précédente d’Huang, où tous ses enfants excellaient, cette fois-ci, aucun des fils de Qi ne se distinguait par des talents exceptionnels.

Voyant Qi en proie à une décision difficile, Jiang Fan décida de lui venir en aide, non seulement pour le bien de Qi, mais aussi pour favoriser le développement de l’Étoile Bleue.

À cet instant, le royaume de Xia était encore à l’ère féodale.

Il faudrait encore de nombreuses années pour se développer, car les percées technologiques n’étaient pas si faciles et les idées des gens ne pouvaient pas être changées en si peu de temps.

« Système, aide-moi à déduire, qui parmi les nombreux fils de Qi, est le plus adapté à être l’empereur, et qui est le plus apte pour le développement technologique de l’Étoile Bleue ? » demanda Jiang Fan.

Bientôt, les résultats de la déduction apparurent.

Résultat de la déduction : Han possède un talent exceptionnel et une grande persévérance.

« Han ? » Jiang Fan haussa les sourcils.

Il était un peu surpris, car Han était classé septième parmi les nombreux princes.

Depuis son enfance, il était d’une santé fragile et très ordinaire.

Jiang Fan l’avait observé personnellement quelques fois. Il avait l’air banal et peu remarquable.

« Système, déduit le talent de Han. »

Jiang Fan continua à utiliser le Système.

Résultat de la déduction : Han possède un talent pour la médecine.

« Il s’avère que c’est en médecine ! »

Soudainement, Jiang Fan réalisa que son talent dans ce domaine était, contrairement aux autres, plus difficile à découvrir.

Par exemple, les prodiges en musique, littérature, art, voire en mathématiques ou en physique, se manifestent facilement dès leur plus jeune âge, laissant les gens voir à quel point ils étaient extraordinaires. Tandis que la médecine était peu susceptible de se manifester de cette façon.

« Parmi tous les princes, seul Han a du potentiel. Cela tombe bien, car la médecine est le point faible du royaume de Xia. »

Jiang Fan réfléchit un moment et prit rapidement sa décision. Il informa Qi des résultats dans la salle du trône.

« Han ?! » Quand Qi vit les mots affichés par Jiang Fan, il fut un peu surpris.

Même lui ne pouvait pas se souvenir de l’âge ou de l’apparence de son fils !

« À l’avenir, fait venir Han. Je vais personnellement lui enseigner », laisse-t-il comme message avant de partir.

« Merci, Père ! » s’exclama Qi, le cœur remplit de joie.

Il savait que si Han n’était qu’un enfant ordinaire, voire médiocre. Jiang Fan ne prendrait jamais la peine de lui enseigner personnellement.

…

Depuis ce jour, dans une pièce adjacente à la salle du trône, Han recevait l’enseignement de Jiang Fan.

Han était honnête et présentait une lueur de sagesse. À cette époque, pour ce qui était des divers miracles de Jiang Fan, le prince Han ne fut pas si surpris.

Car, Han avait remarqué que Qi murmurait parfois dans cette pièce, de plus, avec l’explosion technologique dans le royaume de Xia. Des rumeurs circulaient dans le palais disant que Qi était l’élu du ciel, béni par les dieux, et qu’il pouvait communiquer avec eux !

…

« Père, voici le médicament que j’ai fabriqué, aujourd’hui, il a sauvé la vie de nombreux de soldats », dit Han, maintenant âgé de dix ans.

Il tenait une bouteille d’un liquide inconnu dans sa main, son petit visage ne cachant pas son excitation.

À cette époque, il était facile de mourir d’un simple rhume ou d’une simple blessure, et les maladies graves étaient presque incurables. Par exemple, lors de la campagne contre la planète martiale, plusieurs centaines de soldats sont morts, mais moins d’une centaine étaient tombés au combat ; les autres avaient tous succombé à des infections.

« Excellent travail », loua Jiang Fan.

Han n’était peut-être pas le plus intelligent, mais sa persévérance était extraordinaire.

Il avait concocté un désinfectant à base d’alcool. Après des centaines d’expériences, le dosage était enfin parfait !

« Ce genre de personnalité convient parfaitement au domaine de la médecine. » Jiang Fan hocha légèrement la tête.

Les enseignements de Jiang Fan étaient bien mesurés. Il ne proposait que des concepts de base, puis laissait Han expérimenter par lui-même.

Dans l’Académie Kewu, un petit laboratoire de médecine fut établi, avec des ressources et des fonds alloués en continu. De nombreux talents médicaux furent recrutés de partout dans le royaume pour rejoindre ce laboratoire.

Au fil des années, le laboratoire de recherche médicale a progressivement produit des résultats.

La première grande invention, l’anesthésie, fut développée par Han ! C’était un moment historique. Même dans sa vie antérieure, l’anesthésie fut l’une des inventions les plus importantes de l’histoire de la médecine !

Peu de temps après, la deuxième grande invention, la pénicilline, vit le jour !

Cette invention réduisit considérablement le taux de mortalité des soldats du royaume de Xia !

Elle rendit également le laboratoire de recherche médicale célèbre. Réalisant l’importance de la médecine, Qi commença à envisager de séparer le laboratoire médical.

Un mois plus tard, après l’Académie Kewu et l’Académie Tiangong. L’Académie de Médecine fut fondée ! Han, qui n’avait que quinze ans, fut nommé directeur !

Au cours de ces deux années, le Grand Prix Huang fut sans surprise attribué à Han, pour l’invention de l’anesthésie et de la pénicilline.