Ce n’est pas facile d’être un homme après avoir voyagé dans le futur | It's Not Easy to Be a Man After Travelling to the Future | 穿越未来之男人不好当
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Chapitre 931 : Casino souterrain
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Ling Lan désigna les composants du Mecha et demanda avec curiosité : « Il y a aussi des gens qui jouent avec des Mechas ici ? ».

Les Mechas militaires ne pouvaient être entretenus que par les militaires afin de garder la technologie secrète. Quant aux Mechas des familles d’élite, la maintenance était assurée par la société qui les avait fabriqués. Même si la société sous-traitait ses services de maintenance, elle ne s’adresserait pas à une petite boutique comme la boutique Wang. Par conséquent, les clients de la boutique Wang ne pouvaient être que des gens ordinaires qui utilisaient des Mechas normaux sans armes.

Grand-père Wang sourit mais ne lui répondit pas. Par contre, Wang Qi répondit sans aucune hésitation, « Il y a un casino souterrain où les gens se battent en utilisant des Mechas. Ces gens aiment nous envoyer leurs Mechas pour les modifier. »

Grand-père Wang secoua légèrement la tête et soupira en voyant son petit-fils répondre sincèrement au client.

« Il y a une arène souterraine pour les Mechas ? » Ling Lan leva un de ses sourcils. Elle ne s’attendait pas à ce que cette planète à l’apparence calme et paisible possède un casino de Mecha aussi avancé. Normalement, ce genre de casino n’existait que sur les planètes prospères.

« Bien sûr. Si tu peux devenir le champion de la planète Muyang, tu pourras aller à l’arène de Mecha sur Mai’er Fa. » Wang Qi avait un regard plein d’envie quand il parlait de Mai’er Fa. On aurait dit qu’il voulait visiter la plus célèbre planète de jeu de la race humaine.

Mai’er Fa était une planète indépendante à la limite de la société humaine. C’était une planète prospère qui ne gérait que des entreprises de jeu. Le casino le plus célèbre était l’arène des Mechas. On y trouvait toutes sortes de pilotes de Mechas, du plus bas niveau au plus haut niveau de pilotes de classe impériale. Ces pilotes de Mechas étaient exilés. Ils n’appartenaient à aucun pays et aucun pays ne les accueillait. Par conséquent, ils ne pouvaient aller que dans ces terres hors-la-loi.

Des centaines de millions de joueurs venaient chaque jour à Mai’er Fa. C’était la terre sainte pour tous les joueurs. Tant qu’ils réussissaient à entrer sur Mai’er Fa, leur vie était bien meilleure. La commission d’un match était suffisante pour leur permettre de vivre confortablement pendant deux ou trois ans. Même s’ils mouraient accidentellement dans l’arène, la pension était suffisante pour que leurs familles aient une bonne vie.

La pression naturelle de la vie poussait une certaine partie des citoyens pauvres à choisir cette voie dangereuse. Certaines personnes avaient également pris le risque d’y devenir mercenaires. Ils voulaient tous offrir une meilleure vie à leur famille. Pour y parvenir, ils étaient prêts à risquer leur vie.

« De quoi parles-tu ? Fais ton travail. » L’expression du grand-père Wang changea quand il avait entendu son petit-fils parler de Mai’er Fa.

Ling Lan semblait comprendre quelque chose à la réaction des deux personnes en face d’elle. Elle ne resta pas plus longtemps à la boutique. Elle fixa rapidement un rendez-vous avec Liu Aihua pour rentrer ensemble et continua à se promener dans les vieilles rues.

Lorsque le soleil était sur le point de se coucher, Ling Lan retourna à la boutique de Mechas et rentra chez elle avec Liu Aihua. Dès qu’elle était entrée dans la maison, une boule ronde blanche s’était jetée sur elle.

Ling Lan l’attrapa. Petit Blanc avait les larmes aux yeux et la regardait d’un air irrité.

« Maître, comment peux-tu me jeter ici comme ça ? Tu es si cruel », se plaint Petit Blanc.

« Ne t’ai-je pas trouvé un jouet ? » répondit Ling Lan de manière irresponsable.

« Rawr… » Petit Blanc hurla de colère. ‘Ne suis-je pas plutôt le jouet du petit garçon ? J’ai failli être ruiné après qu’il ait joué avec moi.’

« Très bien, très bien. Je t’amènerai la prochaine fois. Je sais que tu es très obéissant, » Ling Lan réconforta Petit Blanc.

« Rawr ! » Petit Blanc se serra timidement le visage avec ses tentacules. Mon maître m’a félicité pour mon obéissance. Je suis si heureux. S’il pouvait secouer ses fesses ou s’il avait des fesses, Petit Blanc les secouerait certainement pour afficher son bonheur.

Ainsi, le stupide Petit Blanc fut consolé par les paroles insincères de Ling Lan. Il se fichait de devenir le jouet d’un petit enfant.

« Grande sœur, tu es de retour. Frère Jiang Hui, ma mère a cuisiné beaucoup de bons plats. Nous t’attendons pour manger ensemble. » Liu Aijun avala sa salive. Ce n’était pas étonnant qu’il attende à l’entrée. Il avait trop faim et attendait que Ling Lan revienne vite pour qu’ils puissent dîner ensemble.

« Allons dîner alors. J’ai faim après avoir marché tout l’après-midi. » Ling Lan ne voulait pas décevoir ce petit garçon.

Après être entrés dans la petite salle à manger, ils virent un somptueux dîner disposé sur la petite table à manger. La mère de la fratrie voulait apporter la nourriture de Ling Lan dans sa chambre mais Ling Lan avait rejeté son offre. Elle avait dit à la mère Liu qu’elle voulait déguster des plats faits maison avec tout le monde car elle était loin de chez elle depuis longtemps et qu’elle voulait ressentir le sentiment de manger en famille.

Les manières de la famille Liu étaient bonnes. Avant que Ling Lan ne s’assoie, Liu Aijun et Liu Aihua se tenaient sur le côté et l’attendaient. Ils ne s’étaient assis avec enthousiasme que lorsque Ling Lan les avait appelés.

Liu Aijun était encore jeune et ne savait pas comment cacher son désir. Il regardait Ling Lan avec un regard plein d’impatience. Dès qu’elle commencerait à manger, il pourrait manger lui aussi.

Mère Liu le vit et le gronda. « Aijun, ne sois pas grossier. »

Liu Aijun était triste. Il baissa la tête en signe de tristesse. S’il n’avait pas pris Ling Lan pour sa vraie famille, il n’aurait pas montré de telles émotions. Il faut dire que l’aura de Ling Lan était trop douce et calme, aussi Liu Aijun et Liu Aihua avaient-ils baissé leur garde autour d’elle.

« Tante Liu, si tu me considères toujours comme un invité, je ne resterai plus ici. » Ling Lan faisait semblant d’être malheureuse. Elle prit un morceau de viande et le plaça dans le bol de Liu Aijun. « Aijun, mangeons ensemble. Ne nous soucions pas de ta mère. » Elle fit un clin d’œil à Liu Aijun comme s’ils étaient des parents amis. Liu Aijun sourit instantanément avec éclat.

« Toi aussi, Aihua. » Ling Lan n’avait pas oublié la petite fille. Celle-ci était partie travailler très jeune pour alléger le fardeau de sa famille, Ling Lan avait donc pitié d’elle.

« Merci, Frère Jiang Hui. » Liu Aihua remerciait encore Ling Lan. Cela montrait la profondeur de leur enseignement. Leurs manières n’étaient pas qu’une façade. C’était déjà devenu une habitude. Ling Lan baissa la tête en mangeant et cacha la perplexité dans son regard.

Mère Liu sourit en voyant que les trois personnes devenaient plus harmonieuses, et la morosité de son regard se dissipa lentement.

Les jours suivants, Ling Lan voyagea autour de la planète Muyang avec les aérobus. Cependant, elle revenait toujours avant le crépuscule. Grand-père Wang n’était plus aussi vigilant envers Ling Lan. Il était prêt à lui raconter des choses intéressantes sur la planète Muyang. Il attirait l’attention de Wang Qi et de Liu Aihua qui portaient toujours leur chaise et écoutaient à côté.



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