« Shaoyun, peu importe où tu es, aie une bonne vie… » Tang Ningyu dit à voix basse.
« Tu dois vivre une vie insouciante, souviens-toi de cela. J’espère que tu as un grand frère qui te dorlote. J’espère que ton grand frère t’aidera à régler tout ce qui te tracassait. J’espère que ton grand frère n’est pas aussi méchant que moi. J’espère qu’il ne te taquinera pas et qu’il te dorlotera de tout son cœur. » Mu Chaoran sourit soudainement. Il y avait des larmes dans ses yeux. « Laisse-le faire les choses que je n’ai pas été capable de faire pour toi. Ne sois pas comme moi, une personne sans valeur qui ne voit aucune valeur dans la vie. Ne vis pas une vie pleine de regrets comme la mienne. Vis heureux… » Il regrettait de ne pas avoir dit à Shaoyun qu’il l’avait déjà pris comme frère. Il l’aimait vraiment.
Tang Ningyu regarda Mu Chaoran avec surprise. Il ne s’attendait pas à ce qu’il développe des sentiments aussi profonds envers Pei Shaoyun en seulement moins de 30 jours.
« Je ne m’y attendais pas non plus. Quand je l’ai réalisé, il était déjà trop tard. » Mu Chaoran donna à Tang Ningyu un sourire forcé. Puis, il disparut de sa place.
Tang Ningyu soupira. Pei Shaoyun était un obstacle que lui et Mu Chaoran devaient éventuellement surmonter. Il disparut ensuite lui aussi.
« Squeak ? »
Petit Blanc regarda autour de lui et fut confus par ce qu’il vit. Il cherchait des directions dans la forêt. Il leva les yeux au ciel, résigné, en pleurant.
Cette personne stupide… il m’a emmené ici et m’a juste jeté ici ! C’est irresponsable de sa part ! Comment a-t-il pu faire ça ? Ahhh ! Je vais te maudire. Puisses-tu ne pas être capable d’avoir une femme ! (Quelle malédiction diabolique.)
Petit Blanc essaya d’utiliser les grands arbres comme indicateurs de la direction qu’il avait prise mais… tous les arbres ici se ressemblaient. Il abandonna finalement. Il s’accrocha à un tronc d’arbre et admit ses erreurs.
« Mon cher maître, Petit Blanc a appris de ses erreurs. Petit Blanc ne devrait pas être si excité et te jeter accidentellement dehors Maître, s’il te plaît viens et ramène Petit Blanc. Ne me laisse pas seul. »
« Sanglot , pourquoi le maître n’est pas encore là ? Est-ce que c’est parce que mes excuses ne sont pas suffisantes ? »
Petit Blanc se rappela comment il s’enfuyait en cas de danger et comment il osait échapper à son maître. Il était éclairé. Il y avait encore une erreur pour laquelle il ne s’était pas excusé. Sniff, Petit Blanc a appris d’une autre de ses erreurs. Petit Blanc ne devrait pas s’enfuir avec un homme dont je ne connais pas le nom. J’ai appris que s’enfuir est mal. Je n’oserai plus jamais m’enfuir. Maître, s’il te plaît, ramène-moi à la maison.
La forêt resta silencieuse. Petit Blanc fut finalement effrayé par son esprit. Il prit finalement une décision et fit sa promesse. « Maître, si tu ramènes Petit Blanc, Petit Blanc promet de t’écouter avec obéissance et… et… tu pourras me faire ce que tu veux ! »
Dès qu’elle eut fini de transmettre ses pensées, Ling Lan apparut devant Petit Blanc.
Petit Blanc se mit à pleurer furieusement. ‘Mon Dieu, tu plaisantes. Je viens de faire une promesse et le maître est apparu. Sniff, je peux revenir sur mes paroles ? Je ne veux pas que mon maître me fasse quoi que ce soit ! Ah !’
Ling Lan ramassa Petit Blanc au pied de l’arbre et le tint dans ses paumes. Elle offrit à Petit Blanc un sourire mystérieux. « As-tu dit que je pouvais te faire n’importe quoi à l’instant ? »
Petit Blanc tomba sur le côté et fit semblant d’être mort. Il ne voulait pas l’admettre.
« Petit Quatre ! » Ling Lan appela soudainement Petit Quatre.
« Boss, j’ai enregistré ce que Petit Blanc a dit. Il y a assez de preuves. S’il ose nier ce qu’il a dit, je demanderai à Petite Fleur de le détruire. » Petit Quatre sourit en menaçant Petit Blanc.
Petit Blanc sauta immédiatement et enlaça le pouce de Ling Lan. Elle lui adressa un sourire obéissant et s’écria : « Maître, Petit Blanc était fatigué de trouver mon chemin dans la forêt et s’est évanouie à l’instant, je n’ai pas remarqué ce que tu as dit. Sniff, Petit Blanche aime son maître. Petit Blanc t’invite à me faire ce que tu veux. S’il vte plaît, fais ce que ton cœur désire. » Il se posa ensuite sans vie sur la paume de Ling Lan comme une poupée de chiffon. Il semblait dire à Ling Lan qu’elle pouvait faire ce qu’elle voulait. Ling Lan avait envie de rire. Après avoir passé du temps avec les membres de Lingtian, Petit Blanc avait appris à s’attirer ses faveurs. Elle se demandait ce que cette bande de gens avait appris à Petit Blanc.
Cependant, Ling Lan n’avait pas l’intention de laisser tomber Petit Blanc. Bien que le fait que Petit Blanc l’ait jetée lui ait apporté beaucoup de bonnes choses, elle n’était toujours pas contente que son animal l’ait jetée comme un tas d’ordures sans qu’elle en ait donné l’ordre !
Elle serra fortement Petit Blanc et dit calmement : « C’est bien. »
Petit Blanc pleura. Il pouvait déjà prédire son avenir. Il passerait le reste de sa vie à être serré et écrasé par son maître.
« Oh ? Tu as quelque chose contre ça ? » Ling Lan leva les sourcils et le regarda froidement.
Petit Blanc avait encore les larmes aux yeux. « C’est… » Son visage devint bizarre à cause de la pression. « Ce sont des larmes de joie. »
Petit Quatre était choqué. ‘Woah, Petit Blanc, quand es-tu devenu si intelligent ? Tu deviens plus intelligent quand le boss te serre ?’ Petit Quatre commença à se demander si c’était une mauvaise décision de rejeter les abus de Ling Lan dans le passé. Est-ce que ça l’avait empêché d’évoluer ?
Il se souvenait de la rapidité avec laquelle les membres de Lingtian grandissaient sous la férule de son boss. Petit Quatre se mit à réfléchir. Il frotta son menton glabre et dit : « Je devrais peut-être demander au boss de me frapper la prochaine fois. »
Petit Quatre, tu cherches la mort !
Les militaires éliminèrent rapidement tous les espions de l’organisation inconnue de l’Académie Centrale des Recrues. Les deux faux maîtres du royaume du domaine séjournant chez la famille Xiao et la famille Su avaient également été invités à l’école par Su Pei et Xiao Yiqiu. Malheureusement, avant qu’ils ne puissent être attrapés, les deux faux maîtres du domaine s’étaient suicidés.
Les personnes du quartier général dans la forêt s’étaient toutes échappées. Ceux qui restaient n’étaient que des travailleurs de bas niveau qui ne savaient pas ce qui se passait.
Dans une pièce isolée, les militaires avaient trouvé divers organes et parties de corps qui étaient presque entièrement pourris. Les travailleurs restés au quartier général avaient confirmé que cette pièce était le laboratoire le plus important, car seules les autorités supérieures avaient le droit d’y entrer et elles ne savaient pas ce qui s’y passait.
Il y avait d’autres matériaux gores dans d’autres laboratoires aussi, donc les militaires n’avaient pas accordé beaucoup d’importance à cette pièce. Ils avaient juste rassemblé toutes les parties du corps et les avaient brûlées. Puis, ils avaient demandé aux maîtres du domaine de l’élément terre d’enterrer les cendres. Ils espéraient que les personnes qui avaient subi des expériences pourraient reposer en paix maintenant.
Su Pei et Xiao Yiqiu avaient été piégés pour venir ici et étaient presque devenu des matériaux pour l’organisation. C’était en fait une bénédiction déguisée car leur talent avait finalement été reconnu par l’armée. Pour les dédommager, l’armée leur avait permis d’entrer à la troisième académie militaire pour homme sans avoir à passer l’examen. Su Pei et Xiao Yiqiu étaient ravis.
C’était leur premier pas vers leur objectif commun. Tous deux voulaient obtenir le ticket pour l’évaluation d’entrée dans les forces spéciales du Dragon Volant.
Su Pei se souvint de ce que Mu Chaoran lui avait dit. Pour obtenir le ticket d’entrée à l’évaluation, il devait remplir l’une des deux conditions suivantes : soit atteindre le niveau de maître Mecha as ou plus, ce que Su Pei n’était pas en mesure de faire en peu de temps, soit obtenir un pseudo-domaine. C’est ce que Su Pei s’efforçait de faire, car il était déjà au stade d’apogée de Qi-Jin et il avait donc l’espoir de remplir cette condition.
Xiao Yiqiu regarda Su Pei et sourit. « Su Pei, travaillons dur ensemble. Nous devons aller aux Forces Spéciales du Dragon Volant ensemble. »
Su Pei regarda Xiao Yiqiu et donna un sourire chaleureux en réponse. « Oui ! Nous devons y aller ensemble ! » Il avait de la chance d’avoir un tel ami.