Ce n’est pas facile d’être un homme après avoir voyagé dans le futur | It's Not Easy to Be a Man After Travelling to the Future | 穿越未来之男人不好当
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Chapitre 103: Un père cruel ?
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À l’apparition de cette ligne de texte, la belle vallée devant les yeux de Ling Lan avait éclaté comme du verre et s’était dissipée. En un clin d’œil, une nouvelle scène s’était déroulée devant les yeux de Ling Lan. Elle était maintenant apparue dans une pièce luxueuse, une pièce avec laquelle Ling Lan ne pouvait pas être plus familière. C’était le hall d’entrée de la maison dans laquelle elle avait vécu depuis sept ans, la résidence familiale Ling.

Le regard de Ling Lan avait révélé une trace de surprise sur cette scène inattendue. La prudente Ling Lan n’avait pas choisi de se promener au hasard, mais elle était restée immobile où elle était. Elle avait tapé légèrement sur sa propre tête comme elle pensait : Était-ce à l’origine mis en place de cette façon ? Ou la mission d’héritage avait-elle extrait cette image de ses souvenirs pour créer une illusion impromptue ?

Elle avait besoin de comprendre cela, sinon elle pourrait faire un mauvais choix dans la prochaine série de tests et échouer à la mission. Même si elle était déjà allée plus loin que les autres enfants avant elle, Ling Lan n’était toujours pas disposée à accepter l’échec jusqu’à ses os.

Ling Lan avait décidé qu’elle enquêterait d’abord sur les détails de ce grand hall d’entrée. Si ce décor était le cadre original de la mission d’héritage, alors il serait très probablement lié à son père Ling Xiao. Si c’était le cas, ce manoir tiré des souvenirs de Ling Xiao aurait certainement quelques différences par rapport au manoir actuel. Son père était déjà mort depuis presque 8 ans après tout. D’autre part, si cette illusion était née d’une extraction de ses souvenirs, alors elle ne devrait pas être en mesure de trouver des différences dans son environnement.

Ling Lan avait jeté un regard attentif autour d’elle, et très vite, elle avait trouvé quelque chose de différent. Il y avait un manteau en laine de l’armée supplémentaire sur l’un des fauteuils dans le hall, et sur le mur derrière lui, l’espace à côté de la photo de mariage de ses parents était vide. Il manquait un portrait d’elle-même.

Chaque année, Lan Luofeng choisissait l’une des nouvelles photos de Ling Lan pour la convertir en portrait, puis l’accrochait à côté de leur photo de mariage dans la grande salle. Le portrait avait déjà été modifié sept fois sans sauter un an. Selon Lan Luofeng, elle voulait que Ling Xiao continue à regarder Ling Lan alors qu’elle grandissait.

Mais de l’avis de Ling Lan, Lan Luofeng était clairement trop libre et avait besoin de trouver quelque chose à faire. Néanmoins, pour rendre sa mère heureuse, Ling Lan avait été heureuse d’aider.

« De là, il semble que cette scène ne soit définitivement pas tirée de ma mémoire. Depuis que je suis née, ma photo a toujours été accrochée ici. » Les lèvres de Ling Lan avaient grimacé dans un petit sourire. Comme elle avait obtenu sa réponse, ses choix suivants seraient beaucoup plus faciles.

Lorsque Ling Lan avait fait son premier pas, une voix claire et retentissante avait retenti dans le hall. « S’il te plaît choisis une pièce comme tu le souhaite. Le contenu de chaque pièce est différent. Certains sont faciles, tandis que d’autres sont difficiles… »

Le coin des lèvres de Ling Lan s’était levé. C’était probablement un piège. Depuis qu’elle avait commencé cette mission d’héritage, elle n’avait vu aucune tâche qui dépendait purement de la chance. Ce serait évidemment anormal si c’était vraiment comme elle pensait.

Comme si elle sentait les pensées de Ling Lan, la voix claire avait continué à dire : « Cela n’a rien à voir avec le fait d’être juste. Parfois, la chance est aussi un type de force. » Bien sûr, cela ne changerait pas le fait que, que vous l’aimiez ou non, c’était comme ça que ça se passerait.

La voix claire s’était à peine estompée lorsque les portes de toutes les pièces faisant face à la salle s’étaient ouvertes à l’unisson avec des sons nets. Les portes ouvertes semblaient faire signe à Ling Lan d’entrer.

« N’est-ce pas juste une supercherie ? » Ling Lan avait déjà une réponse dans son cœur. Si c’était quelqu’un qui ne connaissait pas le manoir de la famille Ling, il serait certainement dupé par cette scène devant lui. Cette mission avait éliminé silencieusement tous les candidats qui n’étaient pas de la famille Ling depuis le tout début. C’était probablement la raison pour laquelle tous les enfants avant elle n’avaient pas pu passer — ils n’étaient pas Ling Lan.

« Tu m’attendais ? Oh, père ! » À ce stade, Ling Lan pouvait à peu près confirmer que cette mission d’héritage avait été créée par son père Ling Xiao.

Oh papa, quel genre de personne es-tu vraiment ? Ling Lan avait souri avec ironie. Elle avait vraiment regretté de ne pas avoir cherché des informations sur Ling Xiao, ce qui la faisait patauger dans la confusion en ce moment.

Ling Lan avait remis de l’ordre dans ses émotions et avait ensuite commencé à marcher résolument à travers le hall. Elle avait ignoré les escaliers qui s’enroulaient sur les côtés de celui-ci, marchant directement vers le couloir au centre de la salle.

Il y avait des pièces le long des deux côtés du couloir. À l’heure actuelle, toutes les portes étaient déjà ouvertes. En marchant dans le couloir, Ling Lan avait pu voir les décorations et le contenu des pièces. Certaines d’entre elles étaient les mêmes que leurs homologues actuels, tandis que d’autres étaient complètement différentes. Était-ce ainsi dans la mémoire de son père ?

Elle avait marché avant de se tenir debout devant un miroir en longueur. Le miroir était très grand et large, atteignant jusqu’à 2,5 mètres de haut et couvrant 4 mètres de large.

Sans aucune hésitation, Ling Lan avait poussé ses paumes contre le miroir et quelque chose d’inattendu s’était produit. Le miroir s’était en fait détaché à partir du milieu, se résorbant sur lui-même dans quatre directions différentes jusqu’à ce qu’il disparaisse enfin pour révéler à la place un passage caché. Au bout du passage de 4 mètres de long se trouvait un escalier spacieux drapé d’un tapis blanc hirsute.

Ling Lan venait d’entrer dans le passage quand le miroir s’était réassemblé derrière elle, revenant à son apparence originale en un clin d’œil. C’était une fois de plus un miroir parfait, en toute longueur, ses fines fissures imperceptibles à l’œil nu. La technologie moderne était déjà capable d’atteindre cette perfection sans faille.

Le manoir de la famille Ling avait été divisé en deux zones indépendantes. La partie avant était pour divertir les invités, bien qu’elle incluait naturellement une chambre principale pour les maîtres, ainsi que des bureaux et d’autres salles communes pour tromper les espions.

Pendant ce temps, la zone cachée derrière était là où le chef de la famille Ling résidait vraiment. Outre le chef de famille Ling, ce secret n’était connu que de quelques vieux serviteurs loyaux qui visitaient fréquemment la demeure.

Par conséquent, même si d’autres élèves avaient réussi les dernières rondes par hasard, une fois arrivés ici, ils seraient toujours incapables de trouver la bonne pièce. De plus, même si quelqu’un touchait accidentellement le miroir, il ne s’ouvrirait toujours pas. C’était parce que la force nécessaire pour ouvrir le miroir correspondait à l’endroit touché. Si l’endroit touché était différent, la force nécessaire pour déclencher l’ouverture du miroir serait également différente.

Bien sûr, cela n’excluait pas la possibilité que quelqu’un ait une chance phénoménale, et soit capable de réussir chaque épreuve par pure chance… Ce genre de personne serait évidemment une personne favorisée par les cieux, un gagnant destiné dans la vie, le personnage principal d’une histoire — Ling Lan n’aurait aucun regret de perdre l’héritage à une telle personne; il était stupide d’essayer de faire le poids face à une telle anomalie.

Ling Lan avait monté lentement l’escalier. Pour une raison quelconque, son cœur s’était mit à battre et ses paumes avaient commencé à suinter. Ling Xiao, son père dans cette vie, apparaîtrait-il vraiment dans cette pièce ?

Ling Lan était finalement arrivée devant le bureau. Sa mère, Lan Luofeng, avait dit un jour que ce bureau appartenait à Ling Xiao. Ça voulait dire que Ling Xiao n’existait que dans ce bureau. Au moment où Ling Xiao quittait ce bureau, Ling Xiao n’était plus Ling Xiao, mais le mari de Lan Luofeng.

Ling Lan avait toujours eu l’impression que sa mère était plutôt dominatrice — elle l’avait simplement cachée très profondément. En particulier, ses méthodes soi-disant douces étaient à un niveau qui leur étaient propres ; les larmes particulièrement, étaient une de ses tactiques gagnantes à coup sûr. Plusieurs fois, Ling Lan s’était rendue face à ces méthodes, et elle croyait que son père aurait aussi été impuissant contre elles.

Ainsi, Ling Lan avait choisi le bureau. Puisqu’il s’agissait d’une mission d’héritage de Ling Xiao, alors il ne pourrait transmettre l’héritage que lorsqu’il était vraiment Ling Xiao.

Ling Lan avait pris une profonde inspiration et avait placé sa main droite sur la poignée de la porte de la pièce. Avec une forte pression, la porte s’était facilement ouverte, et tout dans le bureau avait été révélé sous ses yeux.

Soudain, des larmes silencieuses étaient tombées des yeux de Ling Lan …

Derrière le bureau, un beau jeune homme souriait doucement en la regardant. Et cet homme était son père, Ling Xiao.

Ce n’est qu’alors que Ling Lan avait remarqué que, au cours de ces 7 années, sous les assauts et les bombardements quotidiens d’histoires de Lan Luofeng, elle avait déjà accepté inconsciemment cet homme devant elle comme son père. C’est seulement parce que Ling Xiao n’était pas physiquement présent que ces émotions affectueuses avaient été profondément enfouies dans son cœur, et n’avaient jamais été découvertes par elle-même. Et maintenant, voyant son père debout devant elle, Ling Lan n’avait plus pu contrôler les émotions dans son cœur. Les larmes n’avaient pas pu être arrêtées car elle s’était mise à pleurer involontairement.

Le Ling Xiao actuel devait être une entité-mémoire d’il y a 8 ans. Il était totalement insensible aux bouleversements émotionnels de Ling Lan, ne lui faisant qu’un léger signe de tête avant de dire : « Puisque tu as été capable d’arriver jusqu’ici, tu devrais être mon enfant Ling Lan. »

Cependant, il s’était rapidement moqué de lui-même et avait dit : « Eh bien, pas vraiment. Je crois que les militaires ne lâcheront pas aussi facilement cet héritage. Peut-être avez-vous tous vraiment réussi à craquer cette mission. Après tout, les tours et les questions précédentes n’étaient pas si difficiles. » Avec ces mots, une lueur glaciale s’était soudainement emparée des yeux de Ling Xiao. Ling Lan avait senti brusquement une vague de pression écrasante balayer vers elle, l’aplatissant presque jusqu’au sol. Heureusement, Ling Lan avait déjà été façonnée par l’espace d’apprentissage en une petite anomalie — elle avait immédiatement divulgué un peu d’essence de Dao pour supporter le fardeau de cette pression sans fin.

Pourtant, juste ce petit goût avait dit à Ling Lan que son père était, comme prévu, très fort. Quiconque pouvait délivrer une mission d’héritage n’était pas une personne ordinaire.

Il semblait que Ling Xiao avait seulement voulu poser un peu, et il avait aussi dû se méfier au cas où celui qui était passé était vraiment son enfant. Très vite, il avait rétracté la pression émanant de son corps.

« Si la personne qui hérite de mon héritage n’est pas mon enfant, je n’ai qu’un seul souhait. Après que tu apprennes de moi, cherches mon enfant, et transmets-lui ce que je t’ai enseigné. » Les paroles de Ling Xiao avaient fait tomber les larmes de Ling Lan encore plus férocement ; cet héritage lui avait vraiment été laissé par son père.

L’attitude de Ling Xiao s’était adoucie brusquement, et il avait dit : « Si tu veux recevoir mon héritage, il y a une autre mission que tu dois accomplir. Trouve-moi quelque chose dont j’ai besoin. »

Avec ces mots, Ling Xiao n’avait dit rien d’autre, ne faisait que regarder directement Ling Lan avec un sourire. Ling Lan avait essuyé rapidement ses larmes. Ce n’était pas le moment pour elle de se morfondre et d’être mélancolique; elle devait d’abord terminer cette mission.

Ling Lan avait demandé soigneusement, « Peux-tu donner un peu plus de détails ? »

Tout ce qui avait répondu à Ling Lan était encore une fois juste le sourire de Ling Xiao. Ling Lan avait essayé quelques autres choses, tournant autour du pot, mais malheureusement, Ling Xiao avait juste souri à tout. Ling Lan était plutôt contrariée par cela, un peu irritée que son père ait rendu cette mission si compliquée.

Sans autre choix, Ling Lan n’avait pu qu’observer la pièce de près que dans l’espoir qu’elle soit en mesure de localiser une sorte d’indice. Malheureusement, Ling Lan avait rapidement été déçue. Elle avait remarqué que ce bureau était presque identique au bureau dans sa mémoire. En dehors de Ling Xiao assis derrière le bureau, toutes les décorations et les meubles de la pièce étaient exactement les mêmes. Il était clair de voir combien Lan Luofeng avait chéri le bureau de Ling Xiao, ne voulant rien changer après sa mort.

Ling Lan était frustrée. Que devrait-elle faire ? De quoi son vieux père pourrait-il avoir besoin ? Ling Lan n’avait pu que regarder de plus près Ling Xiao, et espérer qu’elle serait capable de discerner quelque chose à partir de ses expressions faciales et de son langage corporel.

À ce moment-là, Ling Xiao semblait apprécier le spectacle. Sa mâchoire était bercée dans sa main gauche, qui était penchée habilement contre le bras de la chaise. Sa main droite tapotait légèrement sur la surface du bureau alors qu’il la regardait avec un demi-sourire.

Bon sang, ce vieil homme cruel tourmentait son propre enfant… Ling Lan était pleine de plaintes.

Bien que Ling Lan ait compris au fond que le Ling Xiao devant elle maintenant était le Ling Xiao d’il y a 8 ans qui ne savait rien de la personne qui se tenait devant lui maintenant, et que ce genre d’attitude irritante ne la ciblait certainement pas spécifiquement… elle ne pouvait pas s’empêcher de se sentir agacée.



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