Continent de Combat | Douluo Dalu | 斗罗大陆
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Chapitre 8 : Vingt-Quatre Ponts Éclairés par la Lune
Chapitre 7 : Xiao Wu, tu veux encore recommencer ? Menu Chapitre 9 : Le premier Anneau Spirituel de l’Herbe Bleu-argentée

Partie 1

« Professeur, plus une Bête Spirituelle a cultivé longtemps, plus elle est puissante et plus les effets de son Anneau Spirituel seront importants. Dans quel aspect est-ce que cela se voit ? »
Demanda Tang San.

Sur le visage crispé de Grand maître apparut une trace de ce sourire disgracieux caractéristique,
« Les questions sur ce sujet sont très bonnes. Pour les Maîtres Spirituels, la différence majeure entre les Anneaux Spirituels provenant de Bêtes Spirituelles de niveaux différents est l’attribut ajouté par l’Anneau ainsi que la capacité à maîtriser sa compétence. Par exemple, si l’on se place du point de vue quantitatif, ton Herbe Bleu-argentée, avec comme voie le Maître Spirituel Artisan de type contrôle, si tu obtiens un Anneau Spirituel de dix ans avec un attribut compatible, l’affinité de contrôle de ton Herbe Bleu-argentée augmentera de dix. Mais si c’est un Anneau Spirituel centenaire, alors l’affinité de contrôle de ton Herbe Bleu-argentée augmentera de cent. Et ainsi de suite. En conséquence, dès que possible, les Maîtres Spirituels recherchent le moyen d’améliorer leur Esprit encore plus. »

Incertain, Tang San dit :
« Mais alors, les personnes possédant un pouvoir plus grand ne seraient-ils pas capables d’obtenir un encore meilleur Anneau ? Ces nobles peuvent se reposer uniquement sur la force de leur clan pour aller chasser des Anneaux encore plus puissants pour eux. »

Dans les yeux de Grand maître apparut une fugace lueur appréciative,
« Que tu penses déjà à ça montre que tu as réfléchi prudemment, mais les faits ne sont pas aussi simples. On peut dire que les prérequis pour absorber un Anneau Spirituel sont extrêmement lourds. »

« En premier lieu, il faut personnellement donner le coup fatal à la Bête pour pouvoir absorber l’Anneau Spirituel. Ils ne peuvent exister que pour un court moment, s’ils ne sont pas absorbés dans les deux heures ils perdent leur effet. »

« Ensuite, les Bêtes Spirituelles sont des bêtes très fières, la première Bête Spirituelle venue ne se laissera pas prendre prisonnière. Si un adversaire leur inflige une grave blessure et essaye de les capturer, elles peuvent faire exploser leur pouvoir spirituel et se suicider. Cela empêche les situations que tu évoquais de se produire, même en invitant des gens pour chasser, il faut encore tuer la Bête soi-même, rendant l’obtention de l’Anneau Spirituel difficile. »

« Bien sûr, cela n’est pas absolu. Comment pourrait-on comparer la sagesse de l’humanité à celle des Bêtes Spirituelles. La meilleure méthode pour chasser des Bêtes Spirituelles est précisément de former des groupes pour se rendre à l’endroit où se trouve la Bête, celui donnant le dernier coup pouvant obtenir l’Anneau Spirituel. Ainsi, ce que tu as dit par rapport aux nobles et ceux qui possèdent du pouvoir, pour ce qui est de la chasse à la Bête Spirituelle, cela présente en effet des avantages. »
« Mais ce genre de personne obtenant facilement des Anneaux Spirituels ne deviendront pas forcément plus puissants que des Maîtres Spirituels ordinaires. Ils ne peuvent pas non plus être sûrs que l’attribut de la Bête Spirituelle qu’ils croisent est le plus adapté pour eux. Le niveau de la Bête Spirituelle est important, mais la compatibilité de l’attribut est également crucial. Même de meilleurs Anneaux Spirituels, sans une compatibilité de l’Esprit, seront incapables de développer de bons effets, et au contraire auront des effets néfastes. Chaque Maître Spirituel a des restrictions en fonction de son niveau sur les Anneaux Spirituels qu’il peut absorber. »

« Pour prendre un exemple, tu n’es en ce moment qu’un Apprenti Spirituel et avec ton pouvoir spirituel actuel, tu peux au plus absorber un Anneau Spirituel centenaire. Si tu tentes en vain d’absorber un Anneau millénaire, il ne peut y avoir qu’un seul résultat : le corps est incapable de le supporter et est détruit par le pouvoir de l’Anneau Spirituel. Dans le processus d’absorption, aucune force extérieure ne peut aider, on ne peut que se reposer sur soi-même. Réfléchis-y, ces personnes qui ont besoin que d’autres les aident à chasser et tuer leurs Bêtes Spirituelles, à quel point sont-ils compétents par eux-même ? Peut-être même qu’absorber un Anneau Spirituel adapté ayant une qualité dans les limites de leur contrôle provoquera un coup destructeur. Tang San, tu dois te souvenir que le monde est impartial : si tu veux obtenir quelque chose, tu dois fournir les efforts correspondants. Être opportuniste est un comportement de personne médiocre. Nous qui étudions la théorie spirituelle le faisons afin de faciliter ces efforts pour les Maîtres Spirituels. Qu’il puissent, à force égale, devenir encore plus redoutable. Comprends-tu ? »

Tang San hocha sérieusement la tête.

Il n’était pas une personne opportuniste en premier lieu, n’utilisant que sa propre force. Un pas faisant une empreinte dans la direction de son objectif, ce genre d’effort était le plus fiable.

Grand maître n’était pas pressé de faire quitter l’enceinte de la ville à Tang San, il se dirigeait au contraire vers les murs intérieurs de la ville.

« Professeur, ne sommes-nous pas sensés aller en-dehors de la ville ? »

Grand maître dit :
« Nous devons encore préparer certaines choses pour aller chasser des Bêtes Spirituelles et nous ne pouvons de plus pas y aller à pied. Même si un trajet de quatre cent li n’est pas trop long, mais utiliser au mieux son temps est toujours préférable. »

Avec la lumière du soleil se levant graduellement depuis l’est, de plus en plus de piétons apparaissaient dans Nuoding. Aujourd’hui était un des rares jours où Tang San n’absorbait pas le qi violet de l’est pour cultiver son Œil du Démon Violet.

Ce que Grand maître appelait se préparer n’était certainement pas compliqué, il acheta deux outres de cuir faites pour contenir de l’eau potable. Chaque outre avait une capacité de cinq litres d’eau fraîche. Il acheta aussi de la viande séchée, des galettes de pain et des fruits. Ils se retrouvèrent en tout avec deux gros baluchons.

Si on parlait de ces préparatifs, Tang San pouvait comprendre, mais Grand maître avait acheté quelque chose qu’il ne pouvait comprendre, et en grande quantité qui plus est.

Vingt jin (1) de radis blanc. Présentement, la tâche de Tang San était de les porter. Vingt jin ne représentaient, de son point de vue, pas grand-chose. Cependant, ce serait quand même un problème pour un trajet de quatre cent li.

Heureusement, après s’être procuré toutes ces choses, Grand maître loua une calèche dès en arrivant aux murs intérieurs de la ville, donnant cinq pièces d’argent spirituelles au chauffeur.

Les échanges de monnaie sur le Continent de Douluo suivaient ces règles : une pièce spirituelles d’or valait dix pièces spirituelles d’argent, qui valaient elles-même cent pièces spirituelles de cuivre. Une pièce d’or spirituelle suffisait pour les dépenses d’une famille de trois sur plusieurs mois. C’était également équivalent à trois ans de revenus de Tang San pour son travail à l’académie.

On disait qu’être Maître Spirituel était la vocation la plus noble, et le revenu était une raison significative. Même en avançant ne serait-ce que d’Apprenti Spirituel à Maître Spirituel, le salaire dont on bénéficiait était d’une pièce spirituelle d’or par mois. C’était suffisant pour permettre à une personne ordinaire de vivre. Une vie simple bien sûr, désirer le luxe était impossible.

En atteignant des niveaux encore plus élevés, en particulier en dépassant le rang de Grand Maître Spirituel et en atteignant le niveau d’Ancien Spirituel, pour peu que les Maîtres Spirituels s’inscrivent au Hall Spirituel, ils pouvaient se voir conférer directement un titre de noblesse par la nation, devenant un petit baron. Plus grande était la force, plus haut était le titre de noblesse. Pour le revenu, naturellement, le bateau montait avec l’eau.

Partie 2

C’était la première fois que Tang San voyageait en calèche, et bien qu’un peu cahoteuse, la nouvelle sensation l’intéressa énormément, poussant fréquemment le rideau de la fenêtre pour observer le paysage. Voyant un flot de personnes grouillant d’activité ainsi que de nombreuses échoppes, Tang San ne put s’empêcher de désirer ce monde extérieur. Dans cette vie, son destin ne serait pas aussi simple que dans la précédente. Il ne savait pas de quelle manière il intégrerait la société plus tard.

« Petit San, c’est pour toi. »
La voix détachée de Grand maître sortit soudainement Tang San de ses pensées. Lorsqu’il le regarda, Tang San découvrit quelque chose. Grand maître tenait dans sa main une ceinture à l’apparence exquise.

La ceinture était noire, couverte de rayures noires également, difficilement discernables. Sur toute sa surface étaient arrangés vingt-quatre morceaux de jade blanche. Chaque morceau, rond, faisait la taille d’un ongle de pouce, d’une couleur douce donnant l’apparence d’une jade rare et précieuse.

« Merci Professeur. »
Tang San n’accorda pas beaucoup d’importance au cérémonial, étendant sa main pour la recevoir, ce qu’on appelait « le cadeau d’un aîné ne doit pas être refusé ». Lorsqu’il était précédemment à la secte Tang, les anciens de la secte intérieure de Tang acceptant des disciples offraient toujours un cadeau. Cette ceinture donnée par Grand maître devait avoir la même signification.

Grand maître dit :
« J’ai porté cette ceinture pendant de nombreuses années, mais l’ai également négligé pendant longtemps. J’espère qu’à l’avenir, elle atteindra la gloire qu’elle mérite entre tes mains. »

Concernant cette ceinture, Tang San avait senti depuis le début qu’elle n’était pas ordinaire, comme si de nombreux flots de qi y circulaient, agissant comme des ponts avec la ceinture elle-même, les morceaux de jades étant leur réserve.

« Lorsque je suis entré en sa possession il y a trente ans, je ne savais pas comment elle s’appelait. Mais à travers mes années de recherche, je me suis rendu compte qu’on pouvait la considérer comme un outil spirituel de première qualité, servant de rangement. Il suffit simplement d’y infuser du pouvoir spirituel pour que chaque morceau de jade devienne un espace de rangement d’un mètre cube. Ainsi, tu peux y entreposer des biens à ta convenance. »

Outil spirituel était, pour Tang San, un terme nouveau. Bien qu’il ne sache pas encore exactement à quoi cela correspondait, l’explication de Grand maître le plongeait déjà dans un profond étonnement.

Vingt-quatre pierres de jade, ayant précisément vingt-quatre mètres cube d’espace de rangement, c’était pour lui un endroit où entreposer vingt-quatre types d’armes secrètes différents. Les yeux de Tang San révélèrent une expression enflammée, et en son cœur, l’envie de faire évoluer sa Technique Céleste Mystérieuse atteint un degré extrême. Il mourrait d’envie d’avoir dès maintenant assez de force interne pour aller cultiver toute sorte d’utilisation des armes secrètes. Avec cette ceinture, il n’avait plus besoin de se soucier du stockage de ses armes secrètes.

Comme Tang San n’avait pas demandé, Grand maître avait pris les devants en expliquant :
« Outils spirituels, comme leur nom l’indique, sont des équipements qui ont besoin de pouvoir spirituel pour être mis en œuvre. Très peu d’outils spirituels nous sont transmis des anciens temps, et la plupart n’ont pas de capacité offensive. Les Maîtres Spirituels n’ont pas besoin d’arme. Les outils spirituels peuvent être décrits comme des reliques historiques puisque la manière dont ils ont été inventés ou fabriqués est perdue depuis longtemps. Cette ceinture a été obtenue par des amis et moi lors d’une aventure. On me l’a attribué comme récompense. Pour moi, sa fonction n’a rien de très particulier, mais plus tard, tu devrais pouvoir la trouver utile. C’est vrai, donne lui un nom. »

Observant ces vingt-quatre morceaux de jade douce, Tang San pensa pratiquement sans hésitation à un vers connu de son ancienne vie,
« Vingt-Quatre Ponts Éclairés par la Lune. Bien, je vais l’appeler Vingt-Quatre Ponts Éclairés par la Lune. »
Grand maître fut un peu hébété, son visage sérieux sans expression, hocha la tête et dit :
« Un nom à la sonorité plaisante, bien qu’un peu long. »

Tang San soupira secrètement. Peut-être pouvait-on considérer ça comme un memento de son ancienne vie.

Grand maître dit :
« Son fonctionnement est très simple, insuffle ton pouvoir spirituel dans ces pierres de jade et tu pourras sentir leur espace existant. Si tu peux réagir assez vite, les choses à l’intérieur sembleront apparaître du néant. Mais pour contrôler ses propriétés spécifiques correctement tu dois encore beaucoup t’entraîner. C’est également ta prochaine tâche. »

Tang San n’avait pas besoin des mots de Grand maître pour comprendre l’importance d’un entraînement intensif pour prendre les objets à l’intérieur de Vingt-Quatre Ponts Éclairés par la Lune, et il acquiesça avec empressement.

Tang San était au début dubitatif, Grand maître avait apporté tant de choses, comment pourraient-ils les prendre après avoir pénétré dans la Forêt de Chasse Spirituelle pour chasser des Bêtes Spirituelles. Mais à présent, avec Vingt-Quatre Ponts Éclairés par la Lune, ce n’était plus un problème. Désœuvré pendant le voyage, il commença, sous la direction de Grand maître, à entraîner sa maîtrise de la ceinture. Les biens utilisés étaient les radis blancs…

Un trajet de quatre-cent li, long ou pas, n’était en tout cas pas considéré comme court. Ils n’atteignirent leur destination, la Forêt de Chasse Spirituelle, qu’à midi le second jour.

Dès qu’il posa le pied par terre, Tang San découvrit que la Forêt de Chasse Spirituelle était totalement différente de son imagination.

Une forêt, dans l’esprit de Tang San, devrait être remplie de senteurs naturelles prenantes, d’arbres solitaires et tranquilles, d’air frais, sans un signe d’habitation humaine. Mais cette Forêt de Chasse Spirituelle devant lui, au moins à son orée, donnait la même impression que le marché de Nuoding.

À l’orée de la forêt, de grandes bâtisses étaient construites, ou plutôt, des magasins. Un simple chemin pavé passait librement au milieu du vacarme ambiant de tout type de marchandises, vendues à la criée. Tang San ne put s’empêcher de froncer les sourcils.

« Nous disposons d’un mandat de recrutement pour chasser des Bêtes Spirituelles de type force, il nous manque encore deux personnes ! »

« On chasse des Bêtes Spirituelles de type agilité, mandat pour sept personnes ! Dix pièces spirituelles d’or ! »

Des cris similaires de harangueurs de foules s’élevèrent les uns après les autres, la plupart des magasins vendait des armes ou objets défensifs ainsi que toutes sortes de réserves de nourriture.

Grand maître amena Tang San vers ce marché de la taille de celui d’une petite ville,
« Sais-tu pourquoi j’ai tout acheté au marché de Nuoding ? »

Tang San secoua la tête.

Grand maître pointa du doigt les prix marqués dans les magasins,
« Parce qu’en arrivant ici, les prix vont au moins doubler. Ne te demandes-tu pas comment l’orée de la forêt peut être aussi actif. C’est en fait très simple. Là où il y a des Bêtes Spirituelles, il y a du profit. Particulièrement dans ces forêts nationales de capture de Bêtes Spirituelles. Les Maîtres Spirituels sont une caste riche, et il y a trop de gens voulant faire du profit sur notre dos. »

« Grand maître, quelle est la signification de ces gens criant pour former des groupes ? »

Partie 3

Grand maître dit :
« Les Bêtes Spirituelles ne sont pas tuables si facilement. Des Bêtes Spirituelles redoutables par leur race, même si elles n’ont pas cultivé plus de quelques années, ont tout de même une force de frappe très grande. Ce genre de groupe pour chasser des Bêtes Spirituelles revient juste à une coopération entre plusieurs personnes. Chassant la Bête Spirituelle dont ils ont respectivement besoin et obtenant l’Anneau Spirituel. Ayant l’aide d’autres personnes, ils peuvent donner le coup fatal requis sur la Bête Spirituelle eux-même. C’est la méthode la plus simple et la plus sûre de chasse à la Bête Spirituelle utilisée sur le Continent. Seulement, le regroupement est-il si facile ? »

Ayant dit ceci, Grand maître regarda ces Maîtres Spirituels criant, ses yeux contenant une trace de dédain.

« Un groupe de chasse spirituelle véritablement hors du commun, sera composé de au moins cinq parties : le Maître Spirituel de type nourriture sera responsable de l’approvisionnement , le Maître Spirituel de type soin sera responsable de la santé des autres ainsi que de la récupération de leur pouvoir spirituel. Le Maître Spirituel de type agilité s’occupera de la reconnaissance, celui de type force de bloquer, celui de type attaque d’annihiler l’ennemi. Avec ses cinq membres, un groupe peut être considéré comme complet. Mais la coordination entre les membres ne peut naître en un jour ou deux. C’est un processus qui demande des années pour être perfectionné. Plus important encore, les membres doivent avoir confiance en chaque autre membre. Une confiance absolue. Sinon, en rencontrant un danger, il seront vaincus en quelques instants.

Abasourdi, Tang San dit :
« Pourquoi seront-ils vaincus ? À cause d’une force insuffisante ? »

Grand maître secoua la tête en disant froidement :
« À l’avenir, peut-être aura tu la chance de rejoindre un groupe. Quand tu choisiras un groupe, tu ne dois même pas regarder la force de ses membres, mais la chose que tu dois garder à l’esprit est de savoir si tu peux tourner le dos à n’importe quel membre. »
Tang San ne comprit pas bien le sens de ce que Grand maître venait de dire, mais Grand maître ne lui réexpliqua pas, l’emmenant vers les profondeurs du marché.

Bien que ce marché soit un chaos sans nom, alors qu’ils le quittaient et apercevaient la forêt, Tang San fut quelque peu choqué.

À la périphérie, de grands et gros arbre, montrant leur âge, étaient encerclés par une immense barrière d’acier, avec de nombreuses pointes tournées vers la forêt. La hauteur de la barrière dépassait dix mètres et avait l’air très solide.

Tout cela sans compter, à l’extérieur, une ligne de cents soldat en patrouille. Ces troupes portaient des armures couvrant tout le corps, de grandes lances à la main, conservant une formation disciplinée. Cent guerriers d’aciers se tenant côte à côte, donnant un sentiment mortel aux gens.

Grand maître dit à voix basse :
« Tout le monde ne peut pas entrer dans la Forêt de Chasse Spirituelle. Seuls les Maîtres Spirituels ayant reçu un mandat du Hall Spirituel le peuvent. Bien qu’il y en ait qui entrent en secret, ces personnes finissent généralement mal. Ces soldats ne gardent que la périphérie, dans la forêt elle-même se trouvent encore des groupes d’hommes de main du Hall Spirituel, inspectant les mandats en permanence. Ces gens ne font pas de sentiments. »

Tang San dit :
« Professeur, cette forêt appartient-elle au Hall Spirituel ou au pays ? »

L’expression de Grand maître devint froide, indiquant à Tang San de garder le silence,
« Tu ne dois pas poser ce genre de question au grand jour. Pour ce qui est de la relation entre le Hall Spirituel et la nation, je t’en reparlerai plus tard. Obtenir un mandat n’est pas compliqué : la première condition est d’obtenir l’approbation du Hall Spirituel, qui détermine que tu as bien atteint le sommet de ton pouvoir spirituel, nécessitant un Anneau Spirituel pour progresser. La seconde condition est d’avoir la garantie d’au moins trois nobles. »

En parlant, Grand maître fit apparaître dans sa main un laissez-passer noir, fait d’un matériaux inconnu. Sur sa surface était dessiné un motif, formé de trois éléments mis côte-à-côte. Au milieu, une épée aiguisée pointant vers le bas, à sa gauche et à sa droite, respectivement un marteau et la tête d’un monstre que Tang San n’avait jamais vu.

Grand maître vit les yeux pleins de curiosité de Tang San et mit le signe dans sa main,
« Souviens-toi de ce symbole, c’est la marque distinctive du Hall Spirituel. Dans la hiérarchie du Hall Spirituel, il y a six types de signes. Pour faire la différence, il suffit de regarder le symbole: sur le signe le plus bas, il n’y a que l’épée, elle représente l’Esprit du Chef consul du Hall Sacré du Hall Spirituel. Le niveau au-dessus possède à côté de l’épée un marteau. Il symbolise un ancien redoutable du Hall Spirituel. »

La capacité de déduction de Tang San n’était pas mauvaise,
« Professeur, les deux personnes occupant ces positions au Hall Spirituel doivent être très importantes. Mais j’ai entendu auparavant que les Esprits Bestiaux sont plus redoutables que les Esprits Utilitaires. Or ces Maîtres Spirituels ont tout deux un Esprit Utilitaire n’est-ce pas ? »

Grand maître ébouriffa la tête de Tang San, et dit avec un sourire léger :
« Les gens qui disent que les Esprits Bestiaux sont plus puissants que les Esprits Utilitaires manquent clairement de recul quant à la compréhension des Esprits. La force de n’importe quel Esprit tient à deux choses. La première est la quantité de pouvoir spirituel à l’éveil, la seconde est la quantité acquise au cours de la cultivation. Peut-être qu’avant le niveau trente, parce que ceux qui possèdent un Esprit Bestial peuvent se renforcer, ils sont considérés plus redoutables que les Esprits Utilitaires. Mais en arrivant aux niveaux supérieurs, il n’y a pas de différence entre les deux. La force dépend de la cultivation de la personne. »

« Mon mandat est un mandat de troisième classe du Hall Spirituel. Il permet essentiellement d’entrer dans la plupart des Forêts de Chasse Spirituelle de l’Empire du Dou Céleste. Et contrairement aux mandats de classe inférieure, celui de troisième classe peut être gardé à vie. Dessus, il y a un dragon tyran de l’éclair bleu, parmi les Bêtes Spirituelles, il est considéré comme étant au sommet. Bien que son propriétaire ne fasse pas partie du Hall Spirituel, le clan représenté reçoit le respect du Hall Spirituel. »

Pour une raison inconnue, quand Grand maître parla du dragon tyran de l’éclair bleu, ses yeux révélèrent une trace d’inexplicable solitude.

Tang San dit :
« Alors après ces trois types, les mandats encore plus élevés possèdent encore plus de symboles spirituels ? »

Grand maître acquiesça :
« Exactement. Ces six types de symboles spirituels représentent respectivement six Maîtres Spirituels formidables et aussi six clans formidables. Trois sont dans notre Empire du Dou Céleste, les trois autres dans l’Empire du Luo Étoilé. »

Partie 4

En parlant, Grand maître s’était déjà approché de l’entrée de la forêt.

Le capitaine responsable de l’examen des mandats jeta un coup d’œil aux trois symboles sur le mandat. Immédiatement, sur son visage apparut une expression respectueuse et il s’empressa d’ordonner aux soldats de s’écarter, invitant Grand maître à entrer avec Tang San, sans même demander pourquoi Tang San, ce petit enfant, devait aussi entrer dans la Forêt de Chasse Spirituelle.

Passant la barrière d’acier pour entrer dans la forêt, la clameur semblait déjà avoir disparu, et l’atmosphère devint enfin rafraîchissante comme Tang San l’avait imaginé, donnant à l’esprit l’impression d’être libéré de ses problèmes.

Après avoir pénétré la forêt, Grand maître ne se pressa pas d’avancer mais observa en silence l’environnement.

Tang San sembla soudainement se rappeler quelque chose :
« Professeur, ces six personnes recevant le respect du Hall Spirituel dont vous avez parlé à l’instant, quel est leur rang ? Saint Spirituel ? Douluo ? Sont-ils des Douluo Unique ?’

Grand maître jeta un regard affectueux à Tang San,
« Ils sont Douluo Unique. Et aussi les six plus puissants Douluo Unique. »

« Les plus puissants ? »
Une trace d’excitation traversa le regard de Tang San.

Grand maître soupira,
« Niveau égal, mais Anneaux Spirituels et Esprits différents donc leur vrai pouvoirs sont complètements différents. Ils sont sans conteste les plus puissants parmi les puissants. Même si d’autres Maîtres Spirituels ont cultivé au-delà du niveau quatre-vingt-dix et sont ainsi rentrés dans le royaume des Douluo Unique, ils sont toujours incapables d’ébranler leur position. Mais ils sont pour l’instant beaucoup trop loin de toi. Bien, nous allons nous préparer à entrer dans la forêt, à partir de maintenant, tu ne dois pas t’écarter de plus d’un pas de moi. »

« Oui, Professeur. »

L’expression démoralisée dans les yeux de Grand maître disparut abruptement, les deux mains tenues près de sa poitrine, puis à nouveau séparées plus bas,
« Viens à moi, Luo San Pao. »

Avec un bruit d’air expulsé, un faible fil violet de pouvoir spirituel sortit des paumes de Grand maître. Tang San sentit seulement le corps de Grand maître libérer une vague de pouvoir spirituel instable avant que n’apparaisse devant lui une créature.

Sans conteste, cette créature avait l’apparence d’un chien, mais la majeure partie ressemblait plus à un porc. Il faisait plus d’un mètre cinquante de hauteur, et une taille à la hanche à peu près similaire.

Tout son corps était couvert d’une fourrure d’un violet pâle, deux petites oreilles tombantes, une paire de grands et profonds yeux bleus clignant sans arrêts, ayant une expression très douce. Lorsque son gros corps se balança une fois, son gros postérieur oscilla immédiatement de gauche à droite. Quatre pattes trapus laissait imaginer la lenteur avec laquelle il se déplaçait.

Au-dessus de sa tête se trouvait quelque chose de sphérique et gonflé. Alors qu’il venait d’apparaître, il se mit à courir vers Grand maître et utilisa sa tête pour se frotter contre les jambes de Grand maître.

Deux anneaux de lumière s’élevèrent de sous les pieds de Grand maître, bougeant de haut en bas autour de lui.
Les deux anneaux étaient jaunes, évidemment des Anneaux Spirituels centenaires.

« Petit San, ne voulais-tu pas connaître mon Esprit ? Le voici, tu peux l’appeler Luo San Pao, ou juste San Pao. »

Comme s’il comprenait ce que disait Grand maître, Luo San Pao regarda Tang San avec ses grands yeux bleu, un air affectueux dans le regard.

« Grand maître, c’est votre Esprit ? »
Tang San, choqué, dit :
« Mais, les Esprits animaux se manifestent normalement attachés au corps ? Pourquoi est-il… »

Sans même parler de la race à laquelle appartenait Luo San Pao, l’Esprit de Grand maître dépassait déjà les limites des Bêtes Spirituelles.

Quelque peu insatisfait, Luo San Pao émit deux luoluo en direction de Tang San.

Sur le visage de Grand maître apparut une trace d’amertume,
« Parce que mon Esprit est un Esprit variant. Souviens-toi de ce que nous avons dit à propos des variations d’Esprit, San Pao en est justement une. Seulement, sa variation n’est clairement pas bénéfique. Quand il s’est éveillé, mon pouvoir spirituel n’était que d’un demi rang. Sinon, comment les choses pourrait-elles être dans leur état actuel ? Même avec tous les efforts du monde, il m’est impossible de passer la barrière du niveau trente dans cette vie, je ne peux qu’étudier la théorie spirituelle. »

Lorsque Tang San avait entendu ces rumeurs sur Grand maître auparavant, il savait qu’il était une personne persistante. Aussi persistant en matière d’Esprit que Tang San en matière d’arme secrète. C’était aussi la raison pour laquelle Tang San n’avait jamais regretté d’avoir reconnu Grand maître comme son maître. Peut-être était-ce deux talents s’appréciant mutuellement.

« Je suis désolé d’avoir soulevé des souvenirs douloureux Grand maître. »

Grand maître eu un rire d’auto-dérision et secoua la tête,
« Ce n’est rien, je suis devenu endurci il y a longtemps. Viens, je vais te présenter à San Pao. La raison à son nom est qu’il émet le son luoluo et son attaque ne peut être lancée que trois fois. Ainsi on l’appel San Pao. »

« San Pao, ouvre d’abord un passage devant nous. »

« Luoluo. »

Le gros Luo San Pao sembla content de lui-même et s’avança. Bien que son corps soit un peu gras, en le voyant bouger on pouvait aussi le dire agile. Il se mit à zigzaguer, reniflant quelque chose.

La lumière du pouvoir spirituel scintillait sur tout le corps de Grand maître. Suivant Luo San Pao avec Tang San, ils avancèrent plus profondément dans la forêt.

« L’odorat de San Pao est très développé, capable de découvrir les traces de Bêtes Spirituelles ainsi que leur force. Bien qu’il soit devenu petit et faible à cause de la variation, la consommation de pouvoir spirituel est également très faible. Ainsi je peux le relâcher dans le monde extérieur pendant longtemps. C’est pour toi. Tu dois porter le coup final à la Bête Spirituelle toi-même. »

Grand maître sortit de son habit une magnifique épée courte et la tendit à Tang San.

Le fourreau entier de l’épée était d’un bleu transparent, orné de sept morceaux de jade bleue. Le pommeau de l’épée était paré d’un gros morceau de jade d’un blanc laiteux. La longueur de l’épée était de un chi et deux cùn (2). Même avec le fourreau, il pouvait sentir en la tenant quelques traces d’un qi froid.

Marchant non loin, Luo San Pao s’arrêta brutalement, ses grands yeux fixés dans une direction, émettant deux luoluo avec sa bouche.

Un animal ressemblant à un chat apparut de la direction de son regard, perché sur un arbre, regardant prudemment Tang San et Grand maître.

Grand maître sourit froidement et dit :
« C’est un chat multicolore de dix ans. San Pao laisse le tranquille. Continue vers l’avant. »

Grand maître n’oubliait jamais d’instruire Tang San. Tout en marchant, il dit :
« Ce chat multicolore à l’instant appartient à la famille des chats des Bêtes Spirituelles. Sa capacité offensive est très grande, mais si tu ne l’attaque pas en premier, il essayera rarement de lancer une attaque. Si un Maître Spirituel a un Esprit Bestial de la famille des chats, l’utiliser pour son premier Anneau Spirituel n’est pas un mauvais choix. Tu ne dois pas voir ce chat multicolore comme tout petit ; si c’était un chat multicolore de plus de mille ans, même dix fois notre nombre serait insuffisant pour le tuer. »

Partie 5

Tang San posa une question importante,
« Grand maître, comment identifier la véritable force d’une Bête Spirituelle ? Ou son âge ? »

Grand maître répondit :
« Distinguer la véritable force d’une Bête Spirituelle n’est certainement pas un problème. Regarde ce bambou solitaire devant nous. C’est aussi un type de Bête Spirituelle – de type plante. C’est bien pour toi, un bambou solitaire est dur, et bien que sa nature offensive ne soit pas très développé, sa défense est plutôt bonne. C’est un bambou solitaire de dix ans. On le voit à taille qui n’excède pas dix mètres. Au-delà de dix mètres, il devient centenaire. En conséquence, les Bêtes Spirituelles se distinguent en général majoritairement par leur taille et la couleur du pouvoir spirituel qu’elles utilisent. Celle-ci représente leur vraie force. Pour être précis, les Bêtes de dix ans utilisent un pouvoir spirituel blanc, les centenaires un jaune et ainsi de suite. Cependant, quand tu affrontes une Bête Spirituelle inconnue, tu feras mieux de ne pas regarder son pouvoir spirituel, tu seras incapable d’y résister au bout d’un court moment, et tu seras alors face à un danger mortel. »

« Grand maître, allons nous chasser ce bambou solitaire ? »

Le bambou solitaire ne semblait certainement pas attirer l’attention. Cependant, parce qu’il n’y avait autour de grands arbres et pas d’autres bambous, il était facilement repérable. Son corps se balançait doucement, le haut du bambou bougeant au rythme du vent.

Grand maître dit :
« Pour le moment, non, sauf nous n’avons pas de meilleur choix, et seulement si nous y sommes forcés. Le choix d’Anneau Spirituel doit être fait avec attention, on ne peux pas les changer après les avoir absorbés. Un Apprenti Spirituel passant au rang de Maître Spirituel peut absorber un Anneau de Bête centenaire. Pour être précis, l’âge maximal de la Bête est de quatre-cent vingt-trois ans. J’ai étudié de nombreux Maîtres Spirituels subissant le succès ou l’échec. Quatre-cent vingt-trois ans devrait être la limite de ce que l’on peut supporter pour le premier Anneau. J’espère donc que ton premier Anneau sera aussi proche de la limite que possible. »

En ce qui concernait la recherche sur les Esprits, Grand maître était toujours aussi précis. Tang San sentit que le fait qu’un tel professeur existe était en soi une forme de joie.

« Bien que la couleur de l’Anneau émergeant d’une Bête de cent ans et d’une Bête de neuf-cents soit la même, la différence dans l’augmentation de l’attribut ajouté est énorme. Chercher un Anneau Spirituel le plus haut possible sous la limite de sécurité est requis pour tout Maître Spirituel hors du commun. »

Continuant tout droit, Grand maître donna un cours animé à Tang San, se reposant sur le sens de l’odorat développé de Luo San Pao pour faire sortir une par une les Bêtes Spirituelles cachées dans l’obscurité. Peut-être parce que la plupart avaient moins de cents ans, leur volonté d’attaquer n’était pas grande. Grand maître donna à Tang San une introduction sur ces Bêtes Spirituelles, leur noms, propriétés spécifiques et différentes méthodes pour déterminer leur âge.

Regardant la couleur du ciel, Grand maître dit :
« Il semblerait que nous allons devoir passer la nuit dans la forêt. Cherchons d’abord un endroit pour camper. »

Ayant cherché toute l’après-midi, bien que de nombreuses Bêtes adaptées se soient présentées, Grand maître ne s’était pas empressé de les chasser, et avait continué de chercher très patiemment.

Grand maître choisit une dépression du terrain pour camper, encerclée par de grand arbres.

Il sortit une grosse bouteille en verre d’un outil spirituel en forme de boucle sur son poignet et la donna à Tang San,
« Répand-la autour et souviens-toi, tu dois la répandre de manière égale. »

« D’accord. »
Tang San pris la bouteille. Elle contenait une sorte de drogue en poudre, piquant quelque peu le nez, faisant tiquer l’odorat de Tang San qui reconnu l’odeur tout de suite. C’était similaire au réalgar de son ancien monde. La secte Tang était célèbre pour ses armes secrètes et ses poisons, et bien qu’il soit un disciple de la secte extérieur, il possédait de larges compétences dans la différentiation des différentes substances toxiques. Plus tôt, lorsqu’ils cherchaient des Bêtes Spirituelles, il avait trouvé de nombreuses plantes vénéneuses qu’il pouvait identifier, les stockant dans sa ceinture. Le savoir de Grand maître ne pouvait être mis en doute en matière d’Esprits, mais pour distinguer ses plantes dépourvues de pouvoir spirituel, il ne pouvait être comparé avec l’expérience accumulée au cours de deux vie parTang San. Surtout du fait que beaucoup de ces plantes nécessitaient d’être combinées pour être vénéneuses.

Ayant éparpillé la poudre, Tang San rendit la bouteille à Grand maître.

« Sais-tu pourquoi je t’ai fait répandre cette poudre dans le périmètre ? »
Le visage de Grand maître était très sérieux, il endossait le rôle de professeur testant son élève.

S’il savait reconnaître cette poudre, comment pourrait-on attendre de Tang San qu’il ne connaisse pas le but de Grand maître ? Il répondit sans hésitation :
« Cela devrait avoir deux effets, le premier est de cacher notre odeur, le second de repousser les serpents, insectes, rats, fourmis et ce genre de créatures. »

Grand maître acquiesça, satisfait,
« En effet. On appelle cela de la poudre à repousser les serpents, essentiel dans une aventure. Souviens-toi, dans une forêt, particulièrement si des Bêtes Spirituelles y vivent, tu dois le plus possible éviter de faire un feu. Bien qu’une majorité d’animaux sauvages et de Bêtes Spirituelles craignent le feu, il existe également certains types de Bête particulièrement redoutables qui aiment le feu. Si tu en rencontres, sauf au cas où ta cultivation aurait déjà atteint un niveau suffisant, tu mourras à coup sûr. »

La couleur du ciel s’estompa peu à peu, la forêt n’étant pas pour autant en paix et silencieuse. Des insectes et des oiseaux appelaient, des rugissements d’animaux sauvages s’élevaient et retombaient les uns après les autres.

Sans feu, la nuit était d’encre autour d’eux. Tang San et Grand maître mangèrent un dîner succin, le maître et l’apprenti se reposant chacun contre un tronc d’arbre.

Note de Kenshin : Il vont toujours par deux, le maître et l’apprenti…

Grand maître était définitivement un professeur qualifié, et il portait une grande attention à Tang San. Bien qu’ils auraient dû se reposer, Grand maître continuait de poser des questions à Tang San sur sa compréhension des Bêtes Spirituelles de la journée, afin de renforcer sa mémorisation.

La mémoire de Tang San n’était pas mauvaise, c’était de plus la première fois qu’il entrait en contact avec des créatures telles que les Bêtes Spirituelles et le sentiment de nouveauté procuré approfondissait sa mémoire. Quand ses réponses présentaient des défauts, ils étaient uns par uns corrigés par Grand maître.

« Petit San, sais-tu pourquoi je dis que la jeunesse est le moment le plus important pour un Maître Spirituel ? »
La voix profonde et éraillée de Grand maître apporta un sentiment quelque peu émotionnel.

Tang San secoua la tête, attendant l’explication de Grand maître.

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1. un jin = 500 grammes
2. un chi = 32 cm ; un cùn = 3 cm



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