L'Anneau du Dragon Panlong | Coiling Dragon | 盘龙
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Chapitre 16 : Limites
Chapitre 15 : Avoir Tort Menu Chapitre 17 : Le Plaidoyer

  Alors qu’il fermait la porte de l’étude, Merritt entendit les mots d’Alice. Il se tourna vers elle avec un sourire.

– Mademoiselle Alice, nous allons discuter des affaires du clan Debs. Nous ne pouvons pas discuter de cela de manière ouverte et publique, n’est-ce pas ? Si Sa Majesté entendait parler de cela, je serais face à de gros problèmes. Tu devrais savoir que je prends de sérieux risques en votre nom. Il vaut mieux laisser la porte fermée.

Alice était stupéfaite.

Comment Alice pouvait-elle égaler le Seigneur Merritt en matière de jeu de mots, lui qui était engagé dans les plus hautes intrigues de la cour depuis longtemps ?

En souriant, Merritt la dépassa. En face de l’étagère pleine de livres, il y avait deux chaises autour d’une table. Merritt discutait souvent avec certains de ses amis ici.

Il s’assit en premier avant de regarder Alice.

– Alice, vous devriez vous asseoir.

– Merci, Seigneur Merritt. Alice laissa échapper un soupir de soulagement et s’assit sur la chaise opposée. La chose dans l’étude qui rendait la plus nerveuse Alice était le lit.

– Je vous en prie, attendez un instant.

En souriant, Merritt se leva avant de sortir une bouteille de vin rouge et deux verres. Il versa à Alice et lui-même un verre chacun.

– Alice, c’est un vin rouge Bluerain de l’Empire Yulan, vieux de soixante ans. Le goût n’est pas mauvais. Goutte. Merritt sourit tout en levant son verre en face d’elle.

Alice était quelque peu effrayée à l’idée qu’une drogue pour l’endormir soit présente dans son verre. Mais, face au regard de Merritt, elle fut forcée de lever son propre verre aussi. Seulement, elle ne trempa que très légèrement ses lèvres dans le vin.

Merritt ne la força pas. Il changea de sujet et dit,

– Alice, toi et Kalan êtes fiancés. Tu me permets de te tutoyer ? Je suppose que tu connais beaucoup de choses des affaires du clan Debs. Savais-tu qu’ils étaient engagés dans de la contrebande ?

– Non, je ne le savais pas. Je ne pense pas que Kalan s’engagerait jamais dans de la contrebande, dit précipitamment Alice. Seigneur Merritt, le clan Debs est déjà puissant. Je ne pense vraiment pas qu’ils s’engageraient dans de la contrebande.

Avec un sourire qui n’en était pas un, Merritt regarda Alice.

– Dur à dire.

– Ah !

Merritt sembla avoir vu quelque chose et soudainement, il se rapprocha d’Alice, si proche que son visage n’était plus qu’à quelques centimètres de celui d’Alice.

Surprise, Alice se recula précipitamment.

– Ne bouge pas, cria Merritt, avec une pointe d’ordre.

La voix de Merritt contenait une pointe de commande qui était née de ses longues années de pouvoir. Sa voix stoppa nette Alice, comme si elle venait d’être figée. Merritt inspecta avec attention les cheveux d’Alice avant de la regarder directement.

Après avoir baissé la tête, son visage n’était plus qu’à quelques centimètres de celui d’Alice. Celle-ci recula rapidement son visage pour s’éloigner de lui.

En voyant ça, Merritt se mit à rire avant de reprendre son siège initial. Il laissa échapper un soupir d’impuissance.

– Juste avant, j’ai vu un cheveu blanc dans tes cheveux mais après que tu aies bougé, je l’ai perdu.

Un cheveu blanc ?

Intérieurement, Alice commença à être irritée. Elle vivait maintenant avec Rowling et tous les matins, quand elles s’ennuyaient, elles se brossaient les cheveux entre elles. Souvent, elle trouvait quelques cheveux blancs dans la chevelure de Rowling. Mais Rowling, quant à elle, exprimait souvent son envie envers Alice parce qu’elle n’en trouvait jamais dans sa chevelure.

Rowling ne pouvait pas trouver un seul cheveu blanc alors qu’elle brossait Alice tous les jours. Comment Merritt pouvait-il en avoir trouvé un ?

Mais Alice n’osa rien dire.

– Alice, tu es encore jeune. Ne sois pas en colère. Si tu es en colère, tu vas vieillir plus vite et tu auras alors encore plus de cheveux blancs, dit Merritt avec sollicitude.

Alice ne pouvait que l’écouter parler.

Merritt poussa sa chaise dans la direction d’Alice avant de la fixer.

– Alice, tu es vraiment magnifique, tu le sais ? Ton charme et ton aura de raffinement sont réellement hypnotiques à observer.

Alice ne put s’empêcher de se sentir timide et nerveuse.

Merritt se pencha en avant et regarda intensément Alice.

– Alice. Mes femmes ne s’intéressent toutes qu’aux choses superficielles comme l’argent et la gloire. Elles me semblent si vulgaires, si basses. Mais tu es totalement différente. Réellement, tu l’es, tu sais. La première fois que je t’ai vu, j’ai été foudroyé.

– Je regrette profondément d’avoir fini par me marier avec des femmes pareilles. Merritt tendit soudainement sa main avant de prendre celle d’Alice dans sa poigne. Les yeux d’Alice s’agrandirent soudainement. Merritt continuait de la regarder. Alice, si je… si je te disais que je t’aime du plus profond de mon cœur et que je suis épris de toi, me croirais-tu ?

Alice se leva précipitamment… mais Merritt maintint sa prise sur sa main.

– Seigneur Merritt, Seigneur Merritt. Je suis la fiancée de Kalan ! Alice se débattit et c’est seulement après trois tentatives qu’elle réussit à s’échapper de sa poigne.

Merritt la regarda avec un sourire.

– Comme tu dis, tu n’es que sa fiancée, ce qui veut dire que tu n’es pas encore mariée. Tu peux tout à fait te marier avec quelqu’un d’autre. Quant à Kalan, que sait un gamin comme lui à propos de s’amuser ?

Tout en parlant, Merritt s’était de nouveau approché d’Alice tandis que cette dernière continuait de reculer.

Mais dans sa nervosité, Alice ne remarqua pas du tout que Merritt la repoussait en direction du lit.

– Alice. Je suis vraiment tombé amoureux de toi. Je le jure ! Merritt fixait Alice avec intensité.

Merritt ne mentait pas. À force d’admirer « l’Éveil du Rêve » et en voyant Alice de ses propres yeux, il était réellement tombé sous son charme. Mais cette sorte « d’amour », n’était que le désir de posséder.

– Seigneur Merritt ! Alice devenait de plus en plus frénétique.

Soudain, l’arrière de ses jambes se cogna contre le lit. Déséquilibrée, Alice tomba en arrière sur le matelas.

Une pointe de sourire apparut sur le visage de Merritt. Il se jeta immédiatement sur Alice tout en pressant son corps contre le sien.

– Alice, ma déesse, je t’en prie, satisfait le désir de ce mortel qui a été hypnotisé par toi. Si tu satisfais mes désirs, je te satisferai en retour et je restaurerai l’honneur du clan Debs en supprimant ces injustes accusations.

Restaurer l’honneur du clan Debs ?

Les yeux fixés sur Merritt qui était au-dessus d’elle, Alice ne put s’empêcher de repenser à la nuit qu’elle avait passée dans un petit hôtel avec Linley. Ils s’étaient tous les deux enlacés avec envie, mais à la fin, elle l’avait arrêté.

Comment pouvait-elle abandonner sa chasteté à cet homme en face d’elle ?

– Ma déesse, viens à moi. La voix de Merritt était douce, comme s’il essayait de l’hypnotiser.

– Non, non.

Alice sortit soudainement la dague accrochée à sa taille et la projeta vers Merritt. En même temps, les pierres du sol se mirent à voler vers lui.

Alice était après tout, une mage de terre !

Mais Merritt était lui-même un puissant guerrier. Ses réflexes étaient rapides et il évita rapidement les pierres ainsi que la dague d’Alice en se projetant sur le côté.

Alice s’enfuit instantanément de l’autre côté et se mit à courir en direction de la porte.

Mais, d’un bond, Merritt apparut entre elle et la porte. Avec un sourire qui n’en était pas un, il regarda Alice.

– Alice. Veux-tu encore résister ? Avec ta petite dague et ton petit pouvoir de mage, tu veux continuer à me résister ?

– Seigneur Merritt, s’il vous plaît, laissez-moi partir. Le ton d’Alice était maintenant ferme.

– Tu ne souhaites plus sauver le clan Debs ? Tu ne souhaites plus sauver ton fiancé, Kalan ? demanda Merritt.

Les yeux d’Alice étaient déterminés. En grinçant des dents, elle dit,

– Bien sûr que je souhaite les sauver, mais ce n’est pas le moyen de le faire. Espèce de bête !

– Bête ? L’expression du visage de Merritt changea. Il dit froidement : à l’origine, je voulais que l’ambiance soit un peu plus romantique mais puisque tu refuses de coopérer, je vais donc te montrer à quoi ressemble réellement une bête.

Le visage d’Alice pâlit.

– Merritt. Ne va pas trop loin. Effrayée, Alice recula rapidement avant d’attraper une chaise et de la fracasser sur Merritt.

D’un simple coup de poing, Merritt brisa facilement la chaise.

– Ne résiste pas. Cet endroit… est mon manoir, dit Merritt d’un léger rire.

En regardant Merritt s’approcher pas à pas d’elle, Alice serra les dents et dit sauvagement,

– Merritt ! Vous feriez mieux de ne pas oublier que j’ai été un jour la femme de Linley ! [NdE : pas la femme dans le sens mariée, mais bien dans le sens copine, mais avec un terme plus soutenu]

Ses mots stoppèrent instantanément Merritt, le figeant sur place.

Alice n’avait pas vraiment voulu dire ces mots. Elle savait que ses actions dans le passé avaient profondément blessé Linley et elle ne voulait plus rien avoir à faire avec lui. Mais, à ce moment, elle n’avait pas pu penser à un autre moyen.

– Linley ? Debout dans la pièce, Merritt s’assombrit.

En se mordant les lèvres, Alice fixa Merritt.

– Merritt, je peux prétendre que rien ne s’est passé aujourd’hui. Mais si vous allez trop loin, ne me blâmez pas si je vous rends la pareille ensuite. Je pense que vous savez à quel point Linley a de l’influence maintenant.

Merritt regarda Alice.

Il avait réellement été enchanté par Alice, mais il savait aussi très bien que la relation entre Linley et elle était spéciale. Juste en voyant sa sculpture, il était facile de voir la profondeur de l’affection que Linley avait eue pour elle.

– Les sentiments qu’avait Linley pour Alice étaient profonds et importants. Si Linley découvrait… le cœur de Merritt se mit à lui faire mal.

Linley.

Quelqu’un de très difficile à s’occuper !

L’actuel Linley possédait déjà une incroyable influence. Bien que lui, Merritt, soit puissant, à la fin, il n’était que la Main droite d’un simple royaume. Pour l’Église de Lumière, peut-être que déposséder le dirigeant de l’un de leurs royaumes pouvait être quelque chose auquel ils réfléchiraient avant de faire, mais de changer la Main droite d’un royaume était pour eux une affaire triviale.

Tout ce que Linley avait à faire était de demander l’assistance de l’Église de Lumière. S’occuper de lui, une Main droite, n’était pas compliqué.

Mais dans le futur, Linley pourrait être potentiellement encore plus formidable. C’était l’une des raisons pour laquelle aucun des nobles du Royaume de Fenlai n’osait comploter contre Linley ou tenter de l’assassiner. Face à lui, ils se comportaient tous très cordialement.

– Malheureusement… Merritt laissa échapper un long soupir. Alice, je suis réellement tombé amoureux de toi, du plus profond de mon cœur, au point que j’en ai perdu tout sens de rationalité.

Merritt sourit d’un sourire d’excuse en regardant Alice.

– Je m’excuse. Je suis revenu à moi maintenant. Puisque tu ne veux pas et que tu n’as manifestement pas de sentiments pour moi, bien sûr que je ne peux pas te forcer.

– Seigneur Merritt, je m’en vais donc. Alice se rapprocha rapidement de la porte, l’ouvrit et se précipita à l’extérieur.

En voyant Alice partir, le regard d’excuse de Merritt disparut de son visage et son regard devint froid et féroce. D’un reniflement, il cracha le mot, « Salope ! ».

Le temps qu’Alice retourne au manoir du clan Debs, la nuit était déjà tombée.

À ce moment, tous les membres du clan Debs étaient en train de manger dans la salle principale. Toutefois, l’atmosphère n’était pas très joyeuse. Le clan pouvait être exterminé à n’importe quel moment après tout.

– Alice. Tu es de retour ? Rowling vit soudainement Alice se précipiter à l’intérieur.

Nimitz et les autres se levèrent aussi.

– Si rapide que ça ? Nimitz fronça les sourcils. Alice était revenue bien trop tôt, bien plus tôt que ce à quoi il s’était attendu.

– Alice, viens dîner avec nous, l’appela immédiatement Rowling.

Dans le couloir donnant sur la salle principale, Alice regarda les personnes à l’intérieur et dit d’un ton d’excuse,

– Je ne me sens pas bien. Je vais retourner dans ma chambre et me reposer d’abord. La voix d’Alice était faible et rauque.

Rowling sentit qu’Alice n’agissait pas normalement.

– Je vais voir comment va Alice. Rowling sourit à tout le monde puis quitta la pièce, laissant derrière elle Nimitz qui avait les sourcils froncés de suspicion.

En entrant dans sa chambre, Alice s’était immédiatement jetée sur son lit. Elle ne pouvait plus retenir ses larmes. Son cœur était rempli de torts et d’injustices.

– Qu’ai-je fait de mal ? Seigneur, pourquoi dois-tu me punir ainsi ?

Alice bouillonnait de rage intérieurement.

– Je n’ai jamais demandé beaucoup. Tout ce que je voulais était une vie simple et paisible. Je veux que mes parents aient une vie paisible et que j’en aie une aussi. Pourquoi, pourquoi dois-tu me punir ainsi ? Le cœur d’Alice était empli de misère. C’est vrai, le clan Debs était peut-être fini.

Mais qu’est-ce que ça avait à voir avec elle ?

Pourquoi avaient-ils dû l’envoyer, elle, s’occuper de Merritt ?

Pourquoi avaient-ils dû la forcer au point qu’elle ait dû crier ces mots « J’ai été un jour la femme de Linley ! » Cela avait été extrêmement difficile de la forcer à sortir ces mots ! Alice n’avait réellement jamais voulu dire ça.

– Grande sœur Alice, que se passe-t-il ? Rowling arriva dans la pièce. En voyant Alice pleurer au point que c’en était même visible sur le lit, Rowling fut très inquiète pour elle.

Rowling s’approcha immédiatement et se mit à caresser le dos d’Alice.

– Ne pleure pas, ne pleure pas. Quoi que ce soit, tu peux me le dire. Dis-moi tout.

Alice se tourna immédiatement et se jeta dans les bras de Rowling, avant de pleurer encore plus fort. Ce n’était pas moins grave sans personne pour la réconforter mais maintenant que quelqu’un était venu, Alice se sentait encore plus triste et malheureuse.

Rowling réconforta Alice pendant plus d’une demi-heure avant que celle-ci ne se calme.

– Grande sœur Alice, que se passe-t-il exactement ? Dis-moi. Rowling la regardait avec inquiétude.

Alice prit une profonde inspiration et expliqua lentement l’injustice dont elle avait été victime.

– Rowling, tu es consciente de la situation actuellement du clan Debs. Hier, second grand-oncle est venu et m’a parlé en privé. Il voulait de moi…

Plus elle en entendait, plus Rowling était furieuse.

Elle était furieuse du comportement de Nimitz. Elle était furieuse de ce qu’avait souffert Alice. Elle ressentait aussi de la rage envers le comportement animal qu’avait montré Merritt. En même temps, elle ressentait de la sympathie pour Alice.

– Je ne veux pas être mêlée à tout ça, plus jamais. Je veux juste vivre une vie paisible, dit Alice tout en sanglotant.

Durant ces derniers jours, Rowling avait commencé à réfléchir au meilleur moyen d’aider le clan Debs. Mais en entendant l’histoire d’Alice, elle comprit soudainement quelques petites choses supplémentaires.

– Grande sœur Alice, arrête de pleurer. Quoi qu’il se soit passé, tu ne pouvais définitivement pas permettre à ce Merritt de prendre ta chasteté. Rowling la conforta.

Alice acquiesça.

– Mais nous devons quand même trouver un moyen pour sauver Kalan et les autres, dit Rowling. Grand-frère Kalan est notre fiancé après tout.

Alice voulait aussi le sauver, mais elle ne savait pas comment faire.

– Nous avons toujours une option. Rowling regarda Alice. Mais… je ne sais pas si tu seras d’accord pour le faire, grande sœur Alice.

– Rowling… En la regardant, Alice avait déjà deviné ce qu’elle s’apprêtait à dire.

Rowling hocha la tête.

– Oui. Va demander de l’aide à Linley. Aujourd’hui, dès que tu as mentionné son nom, ce Merritt n’a plus osé te toucher. Clairement, Linley a une influence extrêmement importante. D’après ce que je sais, non seulement il a une très bonne relation avec l’Église de Lumière, mais il a aussi une connexion avec le Conglomérat Dawson. Même Sa Majesté, le Roi Clayde, le traite comme un ami plutôt qu’un sujet ordinaire. Si Linley accepte de parler pour toi, nous aurons bien plus de chances de sauver grand-frère Kalan.

Actuellement, tout le monde, dans le Royaume de Fenlai, était plus déférent envers Linley qu’envers n’importe qui d’autre.

Même la Main Droite et la Main Gauche du Roi ne pouvaient se comparer à lui.

C’était parce que tout le monde pouvait facilement voir que Linley serait dans le futur une personne de haut rang de l’Église de Lumière. Même à son niveau, il était déjà vu comme quelqu’un avec un talent extrêmement important, qui devait être cultivé et entraîné. Pour le bien de Linley, deux Cardinaux étaient même venus assister aux funérailles de Hogg. Juste avec ça, il était facile de voir l’importance de Linley.

– Grand-frère Linley ? Les émotions d’Alice étaient variées.

En réalité, Alice savait depuis quelque temps que c’était une possibilité, mais elle n’avait pas voulu y faire face. Elle ne voulait vraiment pas devoir supplier Linley. Elle avait honte d’aller le revoir.

Elle savait qu’elle avait profondément blessé Linley. Le moment où elle avait vu la sculpture « l’Éveil du Rêve », Alice avait compris à quel point Linley l’aimait. Ou, du moins, à quel point, il l’avait un jour aimée.

Elle avait honte d’aller le voir !

– Grand-sœur Alice, je comprends tes sentiments. Rowling agrippa fermement la main d’Alice. Mais, grand-sœur Alice, grand-frère Kalan et son père vont probablement perdre leur vie si nous ne faisons rien. Je t’en supplie, souffre un peu pour eux. Au moins, Linley n’agira pas comme Merritt l’a fait.

Le cœur d’Alice était empli de douleur.

– Honte ? Est-ce que mon respect de moi-même est plus important ou est-ce que les vies de grand-frère Kalan et son père sont plus importantes ? Se demanda intérieurement Alice. Elle n’avait pas d’autre choix.

– Grand-sœur Alice ? Rowling regarda avec hésitation Alice.

Alice prit une profonde inspiration pour se forcer à se calmer. Elle regarda Rowling et acquiesça.

– D’accord. J’irai voir grand-frère Linley demain.

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