Red Overpowered
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Chapitre 1 – Une fin pour un début
Chapitre 0 – Red Menu Chapitre 2 – L’invocation

C’était par une belle nuit, bercée par les étoiles et une lune pleine qu’une famille fêtait un événement joyeux. Un joli gâteau posé sur une table, illuminé par les bougies qui s’y trouvaient d’une belle lumière jaune.

“Joyeux anniversaire Logan !” Dit une femme au beaux cheveux bruns alors que le jeune garçon souffla les bougies.

“Merci maman, papa et toi grande sœur !” Remercia gaiement le jeune garçon.

Ce garçon avait une belle peau caramel et de beaux et soyeux cheveux de couleur noir pourvu d’un trait très particulier. Ses yeux arboraient une couleur que nul autre n’avait, faisant de lui un enfant unique, possédant une magnifique iris de couleur rouge. Alors qu’il dégustait savoureusement le gâteau fait par sa mère, des miettes s’étaient collées à ses joues. Mais ce doux moment en famille n’était pas encore fini, car une jeune fille aux beaux et longs cheveux noirs apporta une boîte mystérieuse.

“Nous avons un joli petit cadeau pour toi.” Dit-elle en posant la boîte sur la table et en essuyant tendrement les miettes de gâteau qu’il avait sur le visage.

Devant lui se trouvait maintenant une jolie boîte avec un ruban et des petits trous, impatient et curieux, il ouvrit la boîte. Ce qu’il y découvrit le fit sourire de bonheur, car à l’intérieur une jolie petite chose y dormait. C’était un tout petit chat au pelage blanc comme neige qui avait les yeux fermés dormant paisiblement.

“Je l’ai acheté pour toi, avec la complicité de papa et maman.” Déclara tendrement la jeune femme.

“Vous êtes les meilleurs, merci !” Dit-il tout en les serrant fort dans ses bras.

Puis il sortit délicatement le chat de la boîte avant de le soulever dans les airs et à ce moment, le chat ouvrit délicatement les yeux, le visage heureux de Logan se reflétant dans les siens.

“Je vais t’appeler Shiro, car tu as un joli pelage blanc.”

C’est ainsi que se termina cette belle soirée d’anniversaire pour le jeune enfant, d’amour et de bonheur ainsi qu’un nouveau membre dans la famille.

Shiro et le jeune garçon ont alors commencé à passer tout leur temps à deux comme s’ils étaient des frères. Ils jouaient ensemble, dormaient ensemble, mangeaient ensemble, toutes leurs journées ces deux ne se quittaient jamais. Quand Logan faisait ses devoirs et ne jouait pas avec lui Shiro venait se frotter à lui ou sautait sur la table avant de se coucher sans le déranger. Et il s’arrêtait toujours un instant pour le caresser avec tendresse. Sa sœur venait de temps en temps voir s’il avait besoin d’aide, mais c’était toujours inutile, car Logan n’avait aucunes difficultés. C’était un véritable petit génie doué dans toutes les matières surtout en Maths, mais aussi en sport. Si bien que sa sœur Saori soupirait même de ne pas pouvoir l’aider ne serait-ce qu’un peu.

“C’est vraiment vexant, tu sais, tu n’as jamais besoin d’aide, comment suis-je censée jouer mon rôle de grande sœur ?” Souffla-t-elle.

“Tu le joues déjà à merveille grande sœur, ne sois pas si vexée et puis ça me permet de frimer auprès de papa et maman.” Rigola-t-il en la taquinant.

“Espèce de sale petit génie.” Déclara-t-elle en ébouriffant ses cheveux.

Et ils restaient souvent à se chamailler, rigoler et parler pendant des heures de tout et de rien et chacun de ces moments était une véritable bénédiction. Car après tout cela n’avait pas toujours été ainsi.

POV Kévin

Chaque moment passé avec ma famille était un pur moment de bonheur, car les choses n’avaient pas toujours été comme ça. La réalité est que ma mère, mon père et ma grande sœur ne me sont pas liés par le sang, car je suis un orphelin depuis ma naissance. J’ai été abandonné sur les quais d’une gare avant d’être recueilli par un pasteur, l’une des seules choses qui avait été laissée étant une feuille avec mon nom dessus. J’ai donc passé ma vie dans un orphelinat, et ça n’a pas été tous les jours simple. Car j’étais né avec une particularité physique très rare des yeux d’une couleur rouge. Apparemment ceci étant dû à une modification génétique et cette modification, je n’ai jamais compris pourquoi cela rebutait les gens à m’adopter. Me posant sans cesse encore et encore la même question :

“Est-ce que c’est vraiment si moche que ça des yeux rouges ?”

Mes yeux m’ont ensuite valu par la suite un surnom parmi les autres orphelins de l’orphelinat : le démon. Tout le monde le sait que les enfants peuvent être très méchants envers les autres et bien sûr, ceci n’a jamais cessé de me blesser.

“Je ne veux pas jouer avec toi, tes yeux me font peur.”

“Va jouer ailleurs le démon.”

“Je suis sûr qu’il va te pousser des cornes et une queue.”

Autant de choses qui ont fait que j’ai commencé à détester mes yeux qui me rendaient si unique, je n’en voulais plus. J’aurais même aimé les arracher pour ne plus supporter tout ce que les autres enfants me faisaient subir. Mais bien sûr ce n’était pas seulement eux, il y avait les parents qui venaient adopter un enfant. Ils me lançaient toujours ces regards mélangeant plusieurs émotions : la surprise, l’intérêt, la peur, le dégoût et tout un tas d’autres émotions.

“Oh, il est hors de question que j’adopte cet enfant ses yeux sont dégoûtants.”

“Il me fait peur, prenons en un avec des yeux normaux.”

“On aurait dit un petit diable.”

Eux, qui étaient aussi des adultes, se comportaient aussi comme des enfants sans penser une seule seconde que leur parole pouvait me blesser. J’ai souvent arrêté de manger, et même de dormir et j’ai souvent pleuré dans chaque recoin de l’orphelinat où personne ne me verrait. Mais seulement un homme me trouvait à chaque fois le pasteur qui m’avait recueilli me remontant toujours le moral. Il me répétait d’ailleurs souvent cette phrase :

“Tu sais Logan, le seigneur ne nous fait pas endurer des épreuves que l’on ne pourrait pas supporter. Car sinon en quoi serait-il un père bienveillant crois-moi un jour, tu trouveras une famille et tu t’accepteras toi-même.” Dit-il en me caressant la tête.

Et ses paroles pleines de réconforts et d’espoirs se sont révélées être exactes lorsque j’ai atteint mes huit ans.

“Oh, maman regarde lui il est trop beau.” Déclara une jeune fille l’air toute joyeuse.

“Comment tu t’appelles ?”

“Lo…Logan.” Répondis-je un peu surpris.

Et cela était bien normal car aucun parent ne s’était jamais adressé à moi de cette manière, si joviale et gentille.

“Oh en plus il est timide.” Ajouta un homme en souriant.

“Alors ?” Demanda la jeune fille enthousiaste en regardant celle semblant être sa mère.

“C’est un beau petit garçon, on va l’adopter.” Répliqua-t-elle en me regardant.

“Très bien, venez par ici pour signer les papiers.” S’accorda le pasteur en me lançant un sourire.

Ils ont alors rapidement signé les papiers, puis il était déjà temps de partir, tout s’étant réglé trop vite. Cela me semblait beaucoup trop soudain mais surtout irréel après tout qui voudrait adopter un démon comme moi avec des yeux si abjects. Je crois que j’avais tellement été blessé par tous ces mots aussi aiguisés que des poignards que j’avais fini par y croire et me dénigrer moi-même. Une question me taraudait alors l’esprit, tellement qu’elle a fini par brûler mes lèvres :

“Ça ne vous dérange pas ou ne vous répugne pas mes yeux rouges ?”

Quand j’ai enfin posé la question, j’étais suspendu à leurs lèvres mon cœur battant en attendant leur réponse et finalement, ils m’ont fait un sourire.

“Pourquoi ça nous dérangerait ? Tu es un très beau garçon et tu vas faire partie de notre famille maintenant.” Déclara la mère d’une voix douce.

Puis celle qui deviendrait ma grande sœur Saori, s’est rapprochée de moi et s’est mise à ma hauteur avant de prononcer ces mots :

“Moi, je trouve tes yeux magnifiques.”

Mon cœur, s’est serré, il s’est serré si fort que j’en avais mal, mais bizarrement cette douleur était aussi agréable. Les larmes ont alors coulé d’elles-mêmes et j’ai senti une douce chaleur me caresser la joue, Saori me caressant tendrement le visage. Jusqu’ici, je n’avais reçu que des moqueries, du dégoût et des surnoms débiles. Même si cela pouvait paraître enfantin, ça m’a toujours blessé, mais ce jour-là, j’avais enfin trouvé une famille.

“Merci !” Dis-je les yeux humides.

J’ai ensuite essuyé mes larmes, dit au revoir aux sœurs et au pasteur puis j’ai saisi la main de Saori et rejoins ma nouvelle famille.

——————————————–

Je me suis alors acclimaté à ma nouvelle famille et comme tout enfant normal, il fallait maintenant que j’aille à l’école. J’ai vraiment appréhendé d’être entouré de camarades, bien sûr encore une fois par rapport à mes yeux. Ma sœur m’avait déposé devant le portail et elle avait remarqué mon stress très visible.

“De quoi as-tu peur petit frère ?”

“Mes yeux.”

“Je te l’ai déjà dit, ils sont magnifiques.” (Saori)

“Oui, mais tout le monde ne pense pas ça, certains sont méchants et aiment blesser les autres.”

Saori a semblé étonnée par ma réflexion, mais elle a rapidement répondu en souriant.

“Petit-frère, c’est vrai tout le monde n’est pas bienveillant dans ce monde. Tu subiras encore sans doute beaucoup de moqueries ou des gens te regarderont bizarrement. Mais le plus important est que tu t’acceptes toi et tes différences.” Dit-elle en souriant.

“Et si je n’y arrive pas ?”

“Peux-tu être fort pour moi alors ?”

“Oui.”

“Allez, vas-y.” Me poussa-t-elle délicatement vers l’entrée.

Une fois à l’intérieur j’ai arpenté les couloirs de l’école avant d’atteindre la salle où le professeur m’attendait apparemment.

“Logan, c’est ça ? Tous tes camarades sont dans la salle, tu vas rentrer et te présenter d’accord.”

“Oui monsieur.”

Le prof a ouvert la porte de la salle et celle-ci qui était un peu bruyante est devenue silencieuse tout le monde s’arrêtant de parler.

“Bien aujourd’hui, vous avez un nouveau camarade soyez gentils avec lui.” Déclara le Professeur.

La boule au ventre, je suis rentré timidement et je me suis présenté devant tous les élèves, mon cœur battant aussi plus vite que la normal.

“Je m’appelle Logan j’ai 8 ans merci de m’accueillir.”

Il y a eu des petits chuchotements de part et d’autre dans la salle avant que le professeur ne désigne ma place :

“Allez va t’asseoir à côté d’Ambre.” Dit le professeur en coupant court les conversations.

Je me suis dirigé vers ma place en baissant la tête et me suis assis et instantanément, j’ai entendu une voix :

“Eh, tu veux manger avec moi à la récré.” Dit une jeune fille assise à ma droite.

J’ai levé la tête et nos regards se sont croisés ? Une belle jeune fille me faisait face, nos deux regards plongés dans les yeux de l’autre.

“Tu… Tu as des yeux rouges…”

Elle semblait très surprise et j’ai détourné instinctivement le regard.

“Tu sais, je trouve ça classe.”

Surpris j’ai relevé la tête, ne pouvant contrôler mon visage devenant sensiblement rouge.

” Mer…Merci. ”

“Je m’appelle Maïli.” Dit-elle en souriant.

“Bien ouvrez la page 1 de votre manuel.” Demanda le professeur pendant que nous continuions à parler.

“Tu ne m’as pas répondu.” (Maïli)

“Oui, je veux manger avec toi à la récré.” Répondis-je heureux.

C’est ainsi qu’une nouvelle vie a commencé pour moi et les années ont commencé à défiler. Enfin une nouvelle vie, j’étais encore loin de m’imaginer ce qui m’attendait.

6 ans plus tard.

Je m’étais fait un petit cercle d’amis à mon entrée au primaire et collège, dont ma meilleure amie Maïli une fille joyeuse et sympathique. Ma mère et mon père eux voyageaient beaucoup pour des voyages d’affaire car ils possédaient une entreprise pharmaceutique et nous ne manquions de rien. En ce moment ils étaient partis en Amérique, cela faisait désormais 5 jours ils devraient revenir demain soir d’après ce qu’ils avaient dit. En attendant Saori me gardait comme à son habitude en prenant des jours de congés.

Saori, elle, avait quitté la maison il y a quelques années pour prendre son indépendance elle avait aujourd’hui 26 ans. Mes parents étant des entrepreneurs avec une boîte qui marchait très bien, cotée à des millions de dollar nous ne manquions de rien. Mais ma sœur n’était pas intéressée par la boîte elle voulait gagner et construire sa vie par elle-même sans l’aide de personne. Mais nous étions toujours restés proches et elle passait très souvent à la maison accueillie par Shiro qui se frottait toujours tendrement à elle.

Elle travaillait actuellement dans l’aide à la personne elle encadrait les personnes âgées et les gens malades. Ma soeur tout crachée, une personne aimante qui a pris aussi soin de moi, et qui prenait aujourd’hui soin des autres. Et semblait très épanouie et mes parents était fiers d’elle peu importe la voie qu’elle avait choisie.

Tandis que nous étions en train de tranquillement jouer sur notre console, le téléphone de la maison a sonné. Elle s’est levée pour aller tranquillement répondre au téléphone alors que j’essayais d’un peu tricher pour la battre. Un son strident m’a alors alerté alors que j’ai vu que Saori s’était écroulée sur le sol en larmes. Instinctivement je me suis immédiatement précipité vers elle.

“Grande sœur ça va !”

Elle m’a regardé droit dans les yeux, pouvant moi-même deviner que cela était grave.

“Écoute Maman et Papa ont eu un accident ils… Ils sont morts…”

J’ai alors pris quelques secondes pour comprendre avant de fondre en larmes et m’effondrer à mon tour. Réconforté par ma sœur qui m’a serré aussi fort qu’elle le pouvait dans ses bras, sanglotant tous les deux à chaudes larmes pour essayer d’évacuer la douleur.

Leur avion avait eu un problème de moteur en vol, ce qui a causé le crash de leur appareil en mer. Leurs corps sans vie ayant été repêchés quelques heures plus tard par les équipes de secours.

Une fois l’enterrement passé dans les larmes et la douleur et le deuil, ce que nous pensions être le plus difficile en réalité cela n’était que le commencement. L’entreprise que nos parents ont construit nous a été retirée par le conseil d’administration, qui a plaidé que ma sœur n’avait pas participé à l’entreprise en voulant mener sa propre vie de son côté. Tous leurs comptes ont également été gelés sans motif valable. Ma sœur a attenté une action en justice mais alors même que tout était de nôtre côté nous avons perdu le procès.

Par la suite faute de moyen nous avons été expulsés de notre maison de luxe, et j’ai dû emménager dans le petit appartement de ma sœur. Au début tout allait bien mais j’allais bientôt rentrer dans un lycée prestigieux et le coût était cher. Et ma sœur tenait absolument à ce que je continue donc pour s’occuper de moi ma sœur a pris plusieurs emplois jusqu’à se bousiller la santé. Elle est littéralement devenue une esclave et même…

Une journée je suis rentré plutôt du lycée, en rentrant à la maison j’ai vu plusieurs chaussures. Entendant des bruits bizarres et je me suis dirigé vers la chambre de ma sœur, horrifié mon cœur sortant de ma poitrine je l’ai vu allongée sur le lit. Couchée comme une vulgaire poupée alors que des hommes dont un de mes amis de collège profitaient d’elle j’ai alors explosé de rage :

“Dégagez ! Dégagez !”

“Oh, allez, Logan vient profiter d’elle, après tout ce n’est pas ta vraie sœur.” Rigola mon camarade de classe.

Shawn !

Je l’ai alors frappé de toutes mes forces le faisant tomber à la renverse, le nez en sang. Mais les hommes m’ont alors bousculé puis frappé violemment. Jusqu’à ce que ma sœur elle-même intervienne.

“Laissez- le ! Laissez-le “ Mendia-t-elle en pleurant alors que je me faisais tabasser.

Après des minutes interminables où ils m’avaient rué de coups ils se sont rhabillés en nous regardant, puis en quittant la pièce l’air satisfait.

“On se revoit bientôt, petite pute !”

Je me suis levé et ma sœur m’a regardé avec toutes les peines du monde, alors que mon visage avait de nombreuses ecchymoses à cause des coups. Nos regards se soutenant à ce moment au lieu de continuer à la regarder et d’ensuite venir la réconforter pour la première fois j’ai détourné le regard de ma sœur je la voyais de manière sale et dégoutante. Et je suis parti la laissant là, assise sur le sol un simple drap la couvrant. Mais le choix que j’ai pris en détournant le regard ce jour-là, en reniant ma propre soeur ne serait qu’un instant, cela allait être l’une de mes plus grandes erreurs de ma vie.

Le lendemain, la seule qui m’attendait était l’horreur, l’horreur de perdre ce que j’avais de plus cher en ce bas monde. J’ai crié j’ai fondu en larmes, le chagrin m’empêchant de me tenir sur mes jambes alors que je regardais le corps de ma sœur pendu au plafond.

“Ce n’est pas possible…Saori…Non… Qu’est-ce…Qu’est-ce que j’ai fait…”

J’ai décroché avec peine son corps sans vie et je l’ai serrée dans mes bras en sanglotant alors que les rayons du soleil illuminaient son magnifique visage maintenant pâle. La chaleur de son corps m’ayant réchauffé et consolé tant de fois ayant disparu, preuve irréfutable qu’elle n’était plus de ce monde. J’ai appris ce jour-là que des fois on croit connaître le pire mais le pire est toujours à venir et même dans le pire on trouve toujours pire que le pire.

Sur sa tombe, les larmes au coin des yeux, je suis remémoré les souvenirs de ma sœur de qui elle était. Une personne altruiste gentille et aimante qui aimait prendre soin des autres mais surtout qui a toujours pris soin de moi. J’ai donc solennellement juré de devenir meilleur, d’aider ceux dans le besoin et de, cette fois, ne jamais détourner les yeux.

“J’en fais la promesse grande sœur !”

4ans plus tard.

Les années ont défilé j’ai dû me débrouiller seul pendant mes années de lycée j’avais découvert que ma sœur avait économisé de l’argent pour l’université en plus de régler mon année entière de lycée. Me rendant encore plus pathétique et plus coupable comme frère faisant peser la honte sur mon cœur et mon esprit. Je me suis désocialisé en me concentrant dans mes études et j’ai aussi pris un travail après les cours car il fallait bien payer le loyer. Maili m’avait proposé plusieurs fois de vivre avec elle et ses parents mais je ne voulais pas abuser de ma plus fidèle amie. Rentrant chez moi j’ai ouvert la porte de ma maison sur laquelle il y avait une affiche avec marqué dessus avis d’expulsion, 3 mois de retard sur le loyer. J’ai enlevé mes affaires d’école et j’ai sorti du frigo le peu de lait frais qu’il me restait.

“Ne fais pas attention si c’est à moitié vide, je n’ai pas beaucoup d’argent.”

“Miaou.”

J’ai versé le lait dans son bol que j’ai ensuite déposé au sol alors qu’il s’est frotté tendrement à moi avant de boire comme pour me réconforter.

“C’est bon hein Shiro.” Dis-je en le caressant pendant qu’il buvait son lait.

J’ai ensuite pris une douche et un léger encas pour ensuite mettre ma tenue de travail.

“Bon je te laisse Shiro, là je dois aller travailler à tout à l’heure.”

J’ai parcouru les rues en une dizaine de minutes arrivant au magasin où je travaillais en tant que caissier.

“Allez Logan va préparer ta caisse, tu es un peu en retard.” Déclara la patronne.

“Excusez-moi.”

“Ce n’est pas bien grave, allez va préparer ta caisse.” Dit-elle gentiment.

Je me suis hâté et je me suis mis à ma caisse pour commencer à prendre les clients et j’ai travaillé toute la nuit jusqu’à minuit. Avant de finalement rentrer chez moi et de réviser mes cours de maths comme un acharné malgré la fatigue. J’étais tellement avancé dans mes études que j’avais entamé des thèses pour gagner de l’argent et donnait des cours de soutient. J’ai finalement entendu les chants des oiseaux signifiant que la nuit avait laissé place au jour signifiant une autre nuit blanche pour moi.

J’ai pris une nouvelle douche et réchauffé un pain au chocolat que j’avais acheté la veille avant d’ouvrir la dernière brique de lait du frigo pour me faire un chocolat et donner le reste a Shiro. Lui donnant également une boite à demi entamée de sardine qu’il a englouti en un clin d’œil. Puis une fois prêt je me suis dirigé vers la porte où Shiro attendait. Il s’est frotté tendrement à moi comme à son habitude en m’offrant un beau miaulement.

“À ce soir mon grand.” Dis-je en partant pour le lycée.

Une fois au lycée j’ai pris ma place habituelle où Maïli m’attendait dans le fond de la classe.

“J’en connais un qui a encore fait une nuit blanche.” Dit-elle d’un ton à me réprimander.

“Ce n’est rien ne t’en fait pas.”

“Arrête t’es en entrain de te bousiller la santé, vient vivre chez moi comme je te l’ai proposé.”

“Non encore une fois mais merci pour la proposition.”

“Espèce de tête de mule, quand tu seras à la porte tu seras bien obligé d’accepter.”

“On n’en est pas encore là pour le moment, mais on dirait que tu espères que ça arrive.”

“Un peu qui sait peut-être même beaucoup.” Répondit-elle en souriant.

Alors que nous discutions moi et Maïli la classe était devenue bruyante quasiment toute la classe étant présente mais le professeur toujours pas présent. Soudainement un vent violent s’est levé brisant les fenêtres de la classe faisant crier de panique plusieurs élèves.

Mais l’événement majeur était la grande boule blanche lumineuse qui nous aveuglait qui était apparue au centre de la classe. Elle a continué à grossir a à vive allure happé plusieurs élèves dont les cris de panique se sont évanouis. La boule blanche avait maintenant parcouru la totalité de la salle de classe seul le fond ayant été épargné mais de toute manière elle allait bientôt aussi nous engloutir. Maïli et moi nous sommes regardés un bref instant où j’ai constaté qu’elle tremblait j’ai donc pris sa main pour lui dire que peu importe ce que c’était nous étions ensemble. Puis inévitablement nous avons aussi tous deux étés aspirés par cette lumière inconnue en nous tenant la main.

 



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