Chapitre 12 – Torture
🔺 Attention, ce chapitre est violent ! 🔺
Fate se réveilla lentement avec un mal de crâne très violent, mais il ne reconnut pas la pièce dans laquelle il était. Il regarda autour de lui et vit son grand-père réveillé à côté de lui, il l’observa un instant avant de dire :
« Grand-père, sais-tu où nous sommes ? »
« Nous sommes dans une cellule de prison. Je veux bien croire que tu aies oublié vu le coup que tu as reçu sur la tête de la part du marquis Anton. »
« Euh… Pourquoi sommes-nous en prison ? Que je sache, nous n’avons commis aucun crime. »
« Ça dépend du point de vue, tu as tué le fils du marquis lors d’un combat à mort, donc pour le marquis tu es le pire des criminels et pour les autres, tu es juste le gagnant. La raison pour laquelle je suis moi aussi en prison est simplement le fait que je suis ton grand-père. »
« Je vois, c’est vrai que de son point de vue, je ne dois pas être un ange et aussi, je suis désolé grand-père de te causer des problèmes. »
« Ce n’est rien Fate, ça ne me dérange pas. »
« Du coup, nous sommes en prison ? »
« Oui, c’est bien ça. Mais nous sommes dans la cellule spéciale du marquis Anton Redblur. »
« Je vois. »
Un homme entra dans la cellule et cria haut et fort :
« Ah ! L’assassin du jeune maître Valian est réveillé ! »
Fate fut décontenancé par cette personne qu’il ne connaissait pas et qui criait juste à côté de lui.
« Euh… Qui es-tu ? »
L’homme fit une expression de dégoût après avoir entendu la question, puis il fit un visage menaçant et s’écria :
« Quelle impolitesse ! Tu n’as pas le droit de me tutoyer, de plus quand on demande le nom de quelqu’un on se présente d’abord ! »
“Je suis sûr que tu connais déjà mon nom, en plus, tu me tutoies toi aussi !”
Fate respecta la demande à contre-coeur et lui répondit le plus poliment possible :
« Mon nom est Fate, puis-je connaître le votre ? »
« Je ne vais pas te le dire, mais sache une chose, je serai ton tortionnaire lors de ton séjour ici ! »
Fate était choqué par ce qu’il venait d’entendre et il le répéta inconsciemment.
« Tortionnaire ? »
L’homme fit un signe de la tête puis il prit un sourire démoniaque et lui expliqua :
« Je serai celui en charge de te torturer afin de te faire payer le meurtre du maître Valian. Au fait, ton grand-père y passera aussi, mais pas par moi, par maître Anton lui-même. »
« Le meurtre ? La dernière chose dont je me souviens c’est d’avoir du mal à respirer et puis j’ai perdu conscience en plein milieu du combat, je ne me souviens pas avoir tué Valian. Et n’impliquez pas grand-père là-dedans ! C’est moi qui devrais payer, même si je ne m’en souviens pas ! » répliqua Fate.
*Clac !*
Un coup de fouet résonna et la peau sur le bras de Fate fut arrachée.
« Pour toi c’est maître Valian ! Et comment oses-tu oublier que tu as tué maître Valian ! Tu l’as étranglé puis tu l’as lacéré avec tes techniques de mana, maître Valian a fini en plusieurs morceaux à cause d’un simple roturier aussi monstrueux que toi ! »
Il prit une pose ressemblant à celle d’un prêtre qui priait, puis il écarta les bras tout en regardant vers le haut et il dit d’une voix majestueuse :
« Regardez depuis l’au-delà maître Valian, je vais leur faire connaître une torture pire que l’enfer ! Je vous souhaite de vous amuser, puis de reposer en paix ! »
Il attacha Fate avec des chaînes, puis il le fouetta encore et encore.
…
Quelques heures avaient passé depuis qu’il avait commencé à subir des coups sans interruption puis tout à coup, Fate ressentit une douleur beaucoup plus violente que les précédentes et il ne put s’empêcher de crier.
« Aïe !! Aïe !!! Aïe !!!! »
“C’est la première fois depuis que j’ai ma résistance à la douleur que je souffre autant. En plus, il claque à chaque fois au même endroit.”
« Hé hé hé hé ! D’après ton visage, tu te demandes pourquoi ça fait aussi mal n’est-ce pas ? C’est tout simplement parce que mon fouet est enchanté par de la magie de foudre pour que lorsqu’il frappe les nerfs, il stimule la douleur encore plus que la normale. De plus, les chaînes sont enchantées et elles te guériront à chaque fois que tu es dans un état proche de la mort. Hé hé hé ! »
Le grand-père de Fate ne pouvait plus supporter de voir ça sans rien faire, surtout après avoir entendu cette déclaration sadique et il hurla sur le tortionnaire :
« Ça suffit ! Prenez-vous-en plutôt à moi ! »
« Ne t’inquiète pas le vieux ! Ton tour viendra quand monsieur Anton arrivera. »
…
“Mon corps a été fouetté partout, j’ai la peau arrachée sur chaque partie de mon corps… Qu’est-ce qu’il fait ? Pourquoi il s’en va ?”
Le tortionnaire partit puis revint avec un sac avec écrit “sel” dessus. En voyant ça, Fate eut un frisson et le tortionnaire recouvra son fouet de sel et le fouetta à nouveau.
« HAAAA !!! »
« A ce que j’entends tu apprécies bien le cadeau n’est-ce pas ? Un coup de fouet qui t’arrache la peau et le sel qui te brûle la chair, il n’y a rien de mieux pour commencer ! »
Fate le regarda avec des yeux presque vides et il répéta :
« Pour commencer ? » dit Fate avec une voix très faible et tremblante.
« Tu as bien entendu, pour commencer ! Nous n’en sommes qu’au début, je sens que je vais bien m’amuser avec toi ! »
Une lueur d’effroi traversa les yeux de Fate qui se mit à trembler de tout son corps tandis qu’un sourire sadique illumina le visage du tortionnaire.
…
A la fin de la journée, Fate avait expérimenté avec son propre corps les coups de fouet, l’arrachage d’ongle et ce que c’est que de servir de sac de frappe pour chevalier. Un chevalier était une personne qui pratiquait une méthode de cultivation du corps. Le chevalier qui frappait Fate avait une force de frappe de 195 kilos et à un moment, il utilisa un enchantement, ce qui augmenta sa puissance de frappe à 487 kilos, rendant ses coups très violents pour Fate.
Les os de Fate expérimentèrent au moins une fois une cassure, les chaînes le soignèrent des dizaines de fois à cause de divers motifs tels que les os de ses côtes pénétrant ses poumons, les organes écrasés et la perte de sang.
Le message de délai s’afficha devant Fate, ce qui lui fit retrouver la raison.
[Délai avant la fin de la quête : 2 jours restants.]
“Il reste encore deux jours ? J’ai une idée en espérant que ça marche…”
Le lendemain, le tortionnaire arriva avec de nouveaux outils. En les voyant, Fate se dit qu’il allait encore passer une journée de merde.
Alors que le tortionnaire approchait, Fate lui demanda :
« Monsieur, puis-je vous demander une faveur ? »
Il lui fit un signe de tête d’approbation, puis il ajouta :
« Hmm… Seulement si tu arrives à ne pas faire de bruit une seule fois durant toute cette journée. »
« Merci monsieur. »
« Avant de me remercier, n’oublie pas de tenir ta parole. »
« Je le ferai ! »
D’un coup, un grand homme avec les cheveux bruns entra dans la cellule, puis il ouvrit la bouche :
« Doria, demande moi mon avis avant de faire ce genre de promesse ! »
Le tortionnaire portant le nom de Doria se prosterna instantanément et répondit d’une voix forte :
« Compris maître Anton ! »
Le marquis sourit.
« Bien. »
“C’est donc Doria son nom… Et lui, ça doit-être le marquis Anton, il traîne une personne… grand-père ! Il est couvert de sang !”
Fate ne put contenir sa rage et sa surprise lorsqu’il sauta droit sur le marquis en hurlant :
« Qu’est-ce que vous avez fait à grand-père !? »
Si les chaînes ne le retenaient pas, Fate aurait chargé droit sur le marquis pour le tuer.
Doria fut surpris par la force de l’intention meurtrière que dégageait Fate. Enervé de voir ce comportement devant son maître, il cria :
« Sale gamin ! Comment oses-tu… » le marquis Anton l’arrêta d’un geste de la main, puis il regarda Fate et dit brusquement :
« Oh ! Mais c’est le gamin qui a tué mon fils illégitime, il est toujours aussi énergique, même après une journée passée avec Doria, tu es impressionnant. Sache une chose, je te remercie d’avoir tué ce boulet, mais il reste mon fils, donc une punition s’impose pour toi et les membres de ta famille et dans votre cas la punition est la torture émotionnelle. » lui annonça-t-il avec un sourire réconfortant.
“Il sait comment rendre les choses effrayantes ce type, pourquoi faire ce genre de sourire et dire une chose pareille en même temps ? En plus, il ne m’avait pas reconnu. Et c’est quoi cette manière de parler de son fils ?”
Quelques secondes plus tard, le marquis eut un sourire qui semblait dire : “J’ai une idée !”
« Tu sais quoi ! Si t’arrives à ne pas crier quand c’est moi qui te tortures, je libérerai ton grand-père en plus d’accéder à ta requête. Non, encore mieux ! Si tu ne fais rien alors que je le torture, alors je le libérerai et accéderai à ta requête. »
Fate ressentit un frisson dans le dos et lui envoya un regard noir.
« Les regards noirs et les intentions meurtrières sont interdits aussi. »
Fate se calma après avoir entendu ça mais ça lui prit un peu de temps. Il prit ensuite un visage le moins expressif possible afin de ne pas révéler ses émotions qui se déchaînaient contre ce type.