Le Chevalier des Elfes
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Arthur ressentit de l’angoisse quand il apprit que Bastien le convoqua une nouvelle fois. Le fort avait peur que cette fois il y eut de nouvelles victimes, notamment son meilleur ami Bohort. Il connaissait suffisamment bien Bastien pour avoir peur de son sadisme qui avait tendance à frapper large.

Bastien : Arthur, je te soupçonne d’avoir allégé la souffrance d’esclaves punis en leur fournissant de l’eau. Qu’as-tu à dire pour ta défense ?

Arthur : Je suis un esclave soumis, je ne me rebelle pas contre mes maîtres.

Bastien : Tu mens espèce d’insolent. Mais comme j’ai besoin d’esclaves robustes comme toi tu n’auras pas de châtiment corporel, tu seras envoyé en cellule disciplinaire.

Arthur : Je préfère les coups de fouet.

Bastien : Ma décision est prise, et elle est irrévocable. D’ailleurs pour avoir contesté mon autorité, ton ami Bohort sera fouetté.

Arthur devait se retenir de sauter à la gorge de Bastien, heureusement son affection stoppa sa réaction agressive, mais il grimaça comme s’il ingurgitait du piment rouge, et son regard contenait un feu de démence colérique. Il se taisait car il pensait que cela ne ferait qu’alourdir les châtiments.

Arthur le fort vécut un vrai cauchemar dans sa cellule, en effet il détestait vraiment s’ennuyer. Il avait un tempérament qui le poussait à considérer l’inaction sur une longue période, comme un lourd fardeau. L’ennui était un moyen de torture comme un autre, il ne s’agissait pas d’un supplice spectaculaire et il demandait du temps pour agir, mais quand la lassitude s’avérait extrême l’esprit devenait malade. De plus si Arthur ne travaillait pas il n’empêchait qu’il dépérissait petit à petit. Le fort n’avait même pas le droit de marcher dans sa cellule pour s’occuper, s’il brisait la règle de l’inactivité totale sa peine augmenterait. Arthur ne faisait que manger et dormir, il était dans une cellule avec seulement trois murs. La quatrième cloison se constituait uniquement de barreaux, et un garde surveillait en permanence ses faits et gestes.

En outre il avait du mal à dormir, si le fait de se reposer à même le sol ne le dérangeait pas, il y avait le problème de la cohabitation avec les rats. La présence de ce type d’animal mettait mal à l’aise le fort. Durant son enfance Arthur avait assisté à un spectacle qui le marqua très profondément.

Le propriétaire de la mine ordonna qu’un esclave qui tenta de s’évader soit ligoté à un poteau de bois, il avait été badigeonné de viande ; ensuite des rats affamés furent lâchés sur le condamné à mort. Arthur et l’ensemble de ses camarades esclaves, avaient été contraints d’assister à la mise à mort du supplicié. Bien que le fort ait détourné le regard, le bruit de la mastication des rats imprégna son esprit, Arthur avait été traumatisé.

Résultat chaque fois qu’il croisait un rat une appréhension l’envahissait. Léodo le vicieux qui connaissait bien l’aversion d’Arthur pour les rats, demanda à Bastien le contremaître en chef, d’augmenter le nombre de rongeurs qui se trouvaient dans les cellules.

De plus le vicieux s’arrangeait pour que dans l’eau que buvait Arthur, il y ait une substance spéciale qui attirait les rats. Par conséquent le fort se retrouva avec une odeur, qui plaisait beaucoup aux rongeurs. Arthur vécut des moments cauchemardesques durant son séjour, il fit de nombreux songes où il était dévoré vivant par des rats. Il ne parvint à tenir à distance les rongeurs qu’en se livrant de temps à autre à des exemples assez spectaculaires. Il attrapait un rat et il le tuait lentement afin de lui arracher des cris destinés à créer de la peur chez ses semblables.

Arthur : Combien de temps me reste t-il à faire dans le cachot ?

Bastien : Ta peine est finie. Tu peux t’en aller.

Arthur : Merci maître.

Arthur ressentit un soulagement palpable à la fin de son séjour forcé rythmé par une absence d’activité. Il commençait à devenir véritablement fou, à parler avec lui-même durant de longues minutes, à entendre des voix l’incitant à se faire du mal, ou à blesser des amis. Il craquait progressivement, mais il trouvait quand même la ressource de résister en s’appuyant sur sa haine, et la croyance que sa bonne étoile finirait par le sauver. Arthur eut une discussion avec son ami Bohort quelques minutes après la fin de la peine d’isolement.

Arthur : Je suis désolé Bohort.

Bohort : Ce n’est pas ta faute ce qui m’arrive.

Arthur : Tu ne m’en veux pas pour les coups de fouet qui t’ont été infligés ?

Bohort : Non et puis me mettre en colère n’améliorera pas ma situation.

Arthur fut mortifié par les paroles gentilles de son ami, il aurait presque préféré être confronté à de la colère. Il ressentait une terrible culpabilité à l’idée de faire souffrir des proches par ses actes ou ses paroles. Surtout que les coups de fouet contre Bohort n’était pas une circonstance isolée. Il eut le droit à beaucoup d’autres punitions humiliantes, comme par exemple l’obligation de se prosterner devant des contremaîtres pour un motif insignifiant, le fait d’avoir tardé une seconde à dire le mot maître.

Arthur avait l’impression que ses amis devinrent des cibles pour des tourments variés. Il avait presque la certitude que Léodo était le responsable de ses déboires, mais il n’était pas certain à cent pour cent de lui. Aussi il décida de se livrer à une discussion afin de dissiper ses derniers doutes.

Léodo : Alors Arthur comment était ton séjour en cellule ? J’espère qu’il a été horrible à supporter.

Arthur : J’avais des soupçons maintenant j’en suis sûr, tu es responsable de mes tourments.

Léodo : Cela ne fait que commencer, le contremaître Bastien est de plus en plus amoureux de moi, bientôt je le mènerai par le bout du nez. Prépares toi à avoir une avalanche d’ennuis. D’ailleurs tu ne seras pas le seul à souffrir, tes amis vont franchement déguster.

Arthur : Tu es un misérable, je devrais te briser le cou. Le jour où le contremaître se lassera de toi, je me ferai un plaisir de te torturer à petit feu.

Léodo : Cela n’est pas prêt d’arriver, Bastien est quelqu’un de fidèle. Quand il s’attache à une personne par amitié ou par amour tant qu’on ne lui fait pas de crasse ses sentiments ne changent pas.

Arthur : Tu n’es qu’un esclave comme moi, ne te fais pas trop d’illusions, sinon tu déchanteras vite. Dès qu’un jeune homme plus beau que toi attirera l’attention du contremaître, il y a une forte probabilité que tu perdes ton protecteur.

Léodo : Ta tentative pour me déstabiliser est vaine. Tout ce que tu gagnes en essayant de me mettre en colère, c’est un accroissement de tes supplices. Tes amis vont regretter le jour de leur naissance.

Arthur était de plus en plus déprimé, à cause du harcèlement auquel se livrait Léodo le vicieux. Le fort supportait avec stoïcisme les attaques contre lui, mais son cœur saignait, chaque fois qu’un de ses amis faisait l’objet d’une brimade injustifiée. Malgré l’adversité la majorité des amis d’Arthur continua à l’honorer d’une affection réelle. La fidélité de ses proches renforça la tristesse du fort. Résultat Arthur se disait de plus en plus souvent qu’il aurait mieux fait de ne jamais naître.

Surtout que Léodo était très inventif en matière de torture. Il était assisté dans ses fantasmes de bourreau par Bastien le contremaître en chef. Le vicieux avait raison sur les sentiments amoureux de son protecteur. Bastien malgré son tempérament avare dépensait de grosses sommes d’argent pour fournir des poisons à Léodo. Le vicieux s’arrangeait pour varier les plaisirs, chaque fois qu’il provoquait la mort d’un ami d’Arthur, il utilisait une substance différente.

Léodo avant de haïr Arthur évitait de voir en face les conséquences des effets de ses toxines sur des humains. Il testait ses poisons sur des animaux comme le cochon, le rat ou le singe. Mais depuis qu’il avait juré de transformer en enfer l’existence du fort, il s’était découvert un penchant pour le sadisme. La torture était devenue un loisir qui prenait de plus en plus du temps du vicieux. Ainsi Léodo se changea en un adepte forcené des supplices.

Bohort eut le droit à un défilé de sensations horribles, il allait bien un matin, puis à midi la fièvre le saisissait, l’après-midi ses intestins étaient en feu, et le soir il ressemblait à un supplicié à bout de forces. Il passait par de nombreux états négatifs, la douleur aigue, l’accès de paranoïa, la mélancolie extrême. Plus le temps passait plus son esprit s’embrouillait dans le trouble mental et le tourment physique.

La mort de Bohort, victime d’une longue agonie à cause de toxines qui le rendirent fou et sujet à des accès de douleur extrêmes, marqua une sorte d’apothéose dans la déprime d’Arthur. Le fort fit pourtant beaucoup pour tenter de sauver son ami. Il écourta son temps de récupération afin de veiller Bohort, il se renseigna pour dénicher un antidote au mal de son proche.

Malheureusement chaque fois qu’il pensait détenir une piste pour venir en aide à son ami, de nouveaux symptômes apparaissaient, ou le mal revenait. Léodo contrait les efforts d’Arthur en usant chaque jour d’un nouveau poison sur Bohort. Et de temps à autre il distribuait un remède temporaire, qui apportait un léger mieux voire une rémission spectaculaire, mais qui au bout de quelques heures déclenchaient de nouveaux tourments.

Le fort aurait pu mettre fin au petit jeu du vicieux en étranglant son ami pour arrêter son agonie. Cependant Léodo fixa des règles particulières à son jeu de la toxine. Il sélectionnerait cinq personnes à torturer si Bohort était victime d’une mort rapide. Pour donner de l’espoir au fort, le vicieux ajouta une clause semblant favorable, dans le cas où Bohort serait encore vivant au bout d’un mois, il cesserait à jamais d’être tourmenté au moyen du poison.

Alors Arthur s’accrocha et maintint en vie son ami mais il eut la mauvaise surprise de constater son décès au bout de deux semaines. Le vicieux aurait voulu prolonger encore un peu son jeu pervers, problème il mit une dose trop importante de toxine dans l’eau de Bohort, et il surestima la résistance physique de sa proie. Alors il causa de façon prématurée le décès de sa victime du moment. Cependant le vicieux se consola assez rapidement, il aurait bientôt l’occasion de s’amuser avec d’autres jouets humains.

Arthur se mit à regretter terriblement d’avoir survécu. Il songea très sérieusement à se suicider, et à laisser des instructions désolantes à ses amis restants, du type ne contestez plus la suprématie du vicieux. Le fort considérait progressivement qu’admettre le droit de Léodo à disposer de lui comme larbin corvéable à merci s’avérait la seule option valable pour diminuer l’enfer de ses proches. Léodo s’appuyait sur un ami d’Arthur afin de distribuer en douce ses poisons, le traître pensait ainsi gagner un jour la liberté.

Il savait que le vicieux fantasmait par moment sur lui, alors il se sentit petit à petit prêt à sombrer dans la prostitution, lui qui se caractérisait par son rejet des travailleurs sexuels. Il voyait ce genre de soumission comme une honte presque sans précédent, mais il jugeait préférable d’anéantir sa fierté personnelle plutôt que rendre infernale les conditions d’existence de ses proches. Il éprouvait une colère monumentale à l’idée de capituler, cependant il ne voulait absolument pas que des décès comme ceux de Bohort se répètent.

Le pauvre Arthur malgré sa fierté se disait que la seule façon de sauver ses amis, était de supplier le vicieux de les épargner, et de s’engager à faire les quatre volontés de Léodo. Le fort se disait que c’était vraiment dommage, de permettre au vicieux de l’emporter sur toute la ligne, de lui offrir une victoire complète, en se prosternant devant lui. Toutefois Arthur en avait plus que marre que ses proches soient victimes de tortures.

Heureusement pour le fort une occasion d’améliorer sa vie se présenta. Bastien le contremaître décida de rassembler les mineurs dans une sorte de grand hall souterrain, un lieu où les annonces importantes étaient diffusées. L’endroit se caractérisait par sa meilleure qualité architecturale que le reste de la mine, à la place des poutres de bois branlantes se trouvaient des colonnes de pierre assez solides et bien ouvragées.

La voix résonnait bien dans le hall, Bastien pouvait s’adresser à des centaines de personnes sans avoir besoin de hurler à tue-tête. Il s’arrangea pour que tous les esclaves valides de la mine soient présents, debout pour écouter sa proclamation. Bastien lui s’adressait à la foule de mineurs en haut d’une estrade de bois d’une hauteur d’un homme adulte moyen. Il vint accompagné d’une centaine de gardes pour donner une nouvelle tâche aux mineurs.

Bastien : Les elfes sont là pour vous tuer, ceux qui sont volontaires pour se joindre aux troupes destinées à les repousser, auront de meilleures rations de nourriture, et d’autres avantages.

Après s’être adressé aux esclaves, Bastien se mit à distribuer du pain blanc de bonne qualité pour motiver les mineurs. Arthur estimait que son interlocuteur ne disait pas toute la vérité. Et puis même s’il avait raison, il y avait toujours la possibilité de fraterniser avec les elfes en se révoltant et en leur déclarant allégeance.

Alors Arthur s’approcha de Bastien le contremaître un peu éloigné des gardes, et tenta de l’assommer, mais son adversaire était un individu ayant développé une sorte d’instinct du danger, il se retourna vite en sentant la présence d’Arthur. Cela n’empêcha pas le fort de rendre inconscient son ennemi, en lui balançant une grosse pierre de taille d’un poing humain sur la tête. Le fort ressentait une envie puissante de fracasser le crâne du contremaître, de le réduire à l’état de cadavre.

Puis il se dit que son adversaire ne méritait pas le droit à une mort rapide, qu’il devrait souffrir atrocement. En outre Bastien pourrait s’avérer assez utile comme otage. De plus une démonstration de sauvagerie n’arrangerait pas forcément les affaires, pourrait compliquer la discipline parmi les gens désireux de se révolter. Or sans une solide organisation si les mineurs tentaient de se rebeller ils ne feraient pas long feu, ils finiraient rapidement réprimés. Les gardes profitèrent des réflexions d’Arthur pour essayer de lui planter une épée dans le ventre.

Une petite bataille éclata alors entre certains mineurs et des sentinelles. Elle tourna rapidement à l’avantage des esclaves qui étaient nettement plus nombreux que leurs assaillants et aussi beaucoup plus déterminés. Les gardes gagnaient honnêtement leur vie, tandis que les mineurs vivaient au jour le jour, et ils apprirent à se méfier des mots de leurs chefs. Alors quand ils constatèrent qu’Arthur passait à l’action en choisissant la voie de la rébellion, beaucoup optèrent pour tuer leurs maîtres. Au bout de cinq à dix secondes soit les gardes étaient assommés, ou bien morts.

Arthur donna beaucoup de sa personne, et se montra particulièrement performant en mettant hors combat quatre ennemis. Il tua le premier assaillant avec un coup de couteau à la gorge, puis il assomma les trois autres adversaires qui étaient débordés par des attaques multiples à droite et à gauche. Le premier assommé par le fort reçut un coup de poing au menton, le deuxième qui s’agenouillait à cause de la douleur eut le droit à un coup de pied au visage, et le troisième fut projeté contre une poutre et s’assomma dessus. Tous les mineurs attendaient que le fort prenne la parole, et dicte la marche à suivre.

Il sentait une immense pression sur les épaules, s’il ne choisissait pas les bons mots, il ne compterait vraisemblablement que sur une poignée de gens. Mais d’un autre côté s’il parvenait à ses fins, il déclencherait un mouvement qui signifierait sans doute la mort de nombreux mineurs. Quelques termes pourraient entraîner de terribles conséquences, bouleverser l’avenir de centaines de personnes. Pendant quelques secondes le fort éprouva un vertige à l’idée de causer peut-être un bouleversement du destin de beaucoup de gens. Cela ne se voyait pas sur son visage, mais Arthur était dans un état de trac monumental.

Arthur : Nous sommes des esclaves, des moins que rien, une occasion se présente de retrouver la liberté, et surtout un meilleur statut, comme par exemple le droit de manger à notre faim tous les jours. Nous avons bien plus de chances d’être respectés par les elfes que par les contremaîtres. L’esclavage d’un humain est interdit dans les royaumes elfiques. Je désire la fin d’une vie infernale, où quand on devient un vieillard on est condamné à servir de viande pour les chiens, quand on attrape une maladie grave, on doit supplier pour obtenir un remède, quand on n’est pas costaud, on se fait voler sa nourriture. Vive les elfes, vive la liberté !

Les mots d’Arthur produisirent l’effet escompté, en effet la foule des esclaves répondit par une acclamation aux mots du fort. Il restait à traiter la question des mineurs proches des contremaîtres. Arthur trancha pour en laisser un maximum en vie. Une partie de lui voulait leur mort, mais il tenait à se démarquer de ses tourmenteurs. Ainsi Léodo demeura vivant, bien qu’il soit maltraité. Il gémit devant les cendres de son avenir, il espérait profiter un jour d’une existence à l’air libre, et il risquait de finir supplicier comme un rat en cage torturé par des enfants sadiques. Par contre il avait pour l’instant un certain répit, les mineurs préféraient se concentrer sur la lutte armée.

L’existence de Bastien fut aussi préservée par souci de stratégie, par désir de disposer d’otages. Même si un des rêves les plus chers de beaucoup d’esclaves de la mine consistait à faire payer au centuple à Bastien les outrages, les brimades et les vols que le contremaître infligea. En effet il se livrait à un trafic d’objets personnels, qui appartenaient aux mineurs. Les esclaves de la mine avaient le droit de posséder des objets religieux, notamment des livres et des reliques. Cependant Bastien quand un mineur lui déplaisait, s’arrangeait pour confisquer les biens sacrés de sa victime. Le contremaître revendait les objets qu’il dérobait. De plus quand un esclave essayait de se plaindre, il avait la fâcheuse tendance à finir victime d’un accident mortel, du genre étranglement durant la nuit ou, absorption de champignons toxiques.

Bastien ne faisait pas dans la demi-mesure à l’égard des gens sous sa responsabilité. Pour lui une vie humaine détruite ne constituait pas un problème de conscience. Il s’intéressait bien davantage au profit, et voyait comme une donnée négligeable le décès d’esclaves, surtout quand en retour il obtenait un gain pour une action de meurtre. Le remords l’envahissait très rarement, il regrettait très peu fréquemment de commettre une mauvaise action contre des mineurs ou des gens inférieurs socialement à lui.

Malheureusement les esclaves ne remportèrent qu’une manche alors qu’il leur restait des épreuves. Un contingent important de soldats gardait la mine à la surface et progressait vers les révoltés.

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