Earth Survival
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Chapitre 26 – Une Petite Chose Blanche
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« Bon, il va falloir te laver si tu veux rencontrer ta famille. » Dit-elle en souriant.

Je ne me sentais qu’à moitié rassuré d’avoir entendu ça.

En effet, il suffisait de la regarder pour remarquer que ce n’était pas un sourire naturel, mais bel et bien forcé. Je ne sais pas si elle se force à sourire parce qu’elle à peur que je perde le contrôle et que je m’en prenne à elle ou alors si elle sourit uniquement pour me montrer que cela ne l’attends pas.

Quoi qu’il en soit, ce qui est fait, est fait, malheureusement.

Je ne comprends vraiment pas ce qui m’a pris. Au départ ce n’était que du bluff mais lorsque je me suis approché de son cou avec mon couteau. Un espèce d’écran blanc s’est mis devant mes yeux, me laissant quand même tout apercevoir, j’entendais tout, même les odeurs me parvenaient, et c’est seulement lorsqu’Alia m’as appelé que je pus reprendre le contrôle de mon corps.

« Oui tu as raison. Retournons à la diligence pour que je puisse me changer. »

C’est en le disant qu’une autre pensée m’est venue à l’esprit.

Lors de ma phase d’absentéisme, je me souviens avoir entendu Doz dire qu’il abandonnait, mais pourtant je ne suis pas mort alors que je l’ai presque torturé à mort après.

Ce qui veut dire que j’aurais dû mourir, d’après les règles que j’avais fixées.

Mais la preuve, je suis toujours en vie. Ce qui prouve que soit mon contrat était mal créé, soit une nouvelle particularité des règles de la guerre à été découverte.

Dans les deux cas, cela veut dire que j’ai de la chance de pouvoir en témoigner aujourd’hui encore.

« Qu’est-ce que tu fais Yù ? » Me demanda Alia, tout en gardant ce même sourire forcé.

« Oh rien de spécial, ne t’en fais pas. »

« Bon dans ce cas, tu peux monter dans la diligence pour te changer, s’il te plait ? De plus en plus de personnes se ramènent par là et je n’ai pas spécialement envie d’être arrêtée par les gardes. »

En parlant de gardes, je crois que je n’en ai jamais vu de ma vie. En même temps, qu’est-ce que des protecteurs du royaume viendraient faire dans notre pauvre village.

Chacun d’eux à un ou plusieurs gadgets capables de tuer un humain sans le moindre mal. Et l’entraînement qu’ils ont reçu renforce d’autant plus leurs pouvoirs.

Être garde est un métier réservé aux seuls nobles ou riches d’une ville.

Dans une ville comme Dorta, il doit y avoir 4 garde, tout au plus. Alors dans un village tel que Yo, il est tout bonnement impossible qu’il y en ait un.

Il y a déjà un soldat, c’est largement suffisant.

Les soldats, ce sont des bourgeois ou des nobles qui n’ont pas assez d’argent pour passer le test de gardes, ou qui l’ont loupé mais qui veulent tout de même protéger leurs États.

« Oui oui je me dépêche. » Lui ai-je répondu tout en montant dans la diligence.

J’allais fermer la porte derrière moi, mais Alia monta au même moment à l’intérieur.

« Qu’est-ce que tu fais ? »

« Ba, je monte dans la diligence. » M’a-t-elle répondu.

« Oui, mais tu sais que je vais me changer là ? »

« Oui je sais, mais moi aussi je dois me changer. J’ai du sang plein mes habits. »

« Donc tu veux qu’on se change ensemble ? »

« Bah oui. »

« Mais tu vas être en sous-vêtements, ça te dérange pas ? »

« Attends, ne me dit pas que tu n’as jamais vu une fille en maillot de bain ? »

« Certes j’habite dans un petit village, mais ce n’est pas une grotte non plus. »

« Eh ben des sous-vêtements c’est la même chose. »

Bon en réalité, à part ma mère et mes deux sœurs, je n’ai jamais vu de fille en maillot de bain. Alors voir une fille en sous-vêtements, c’est une première pour moi.

Mais bon, il me suffit de ne pas trop regarder et tout devrait bien se passer.

Et elle n’attendit pas plus longtemps puisqu’elle commençait déjà à se déshabiller.

Pour que rien ne semble bizarre, je me suis également mis à me changer.

J’enlevais ma veste pleine de sang, et remarqua que mon tee-shirt, normalement blancs avait des taches de sang rouges éparpillés un peu partout dessus.

Je ne pris que très peu de temps à me changer, sans regarder Alia qui plus est.

Et j’allais sortir lorsque la main d’Alia me retint.

« Attends deux secondes s’il te plaît. »

« Qu’est-ce qu’il y a ? »

« Regarde moi s’il te plait. »

Bizarrement, je n’appréciais qu’à moitié cette phrase. Dans la plupart des films, lorsque cette phrase arrive, la femme est souvent nue et regarde l’homme dans les yeux et ils s’embrassent.

Alors que je n’ai pas vraiment envie que cela arrive maintenant.

Comment est-ce que je réagirais si cela arrive vraiment ?

Qu’est-ce que je ferais ?

Et si elle m’embrasse, je fais quoi ?

Et si par malheur j’embrasse mal, elle réagira comment ?

Et si jamais on va encore plus loin, comment est-ce que ça va se passer ?

Cela n’arrivait pas souvent, mais un bon nombre de questions me virent au même moment, malheureusement, je n’avais pas le temps de penser à tout ça puisque je devais me retourner.

Je me suis donc retourné et heureusement, elle était de dos, mais en sous-vêtements.

« Tu peux m’aider à enlever mon soutien-gorge, s’il te plait ? »

« D’accord, mais je fais comment ? »

« Tu rapproches les deux extrémités entre elles et ça devrait s’enlever. Mais tu n’en profites pas pour regarder. »

« Oui oui, ne t’inquiètes pas. »

Bon, heureusement j’ai réussi à l’enlever sans problème et j’ai pu sortir de la diligence, sans n’avoir rien vu.

Alia a pris un peu plus de temps que moi, mais finit tout de même par sortir.

« Bon, on commence à chercher ? » me demanda-t-elle.

« Oui, on à encore une bonne heure avant qu’il ne fasse nuit alors commençons nos recherches. »

« Tu veux commencer par chercher qui ? »

« On va commencer par les plus simples à trouver normalement, c’est mon père et ma petite sœur. Il doivent être quelque part dans la ville, à mon avis, ils doivent être dans une des rues commerçantes. »

« Bon, c’est parti, direction la rue commerçante. »

Nous sommes arrivés devant cette fameuse rue en quelques minutes et pour la première fois, j’ai vu autant de monde réunis en un même endroit.

C’était une rue vraiment grande, dans laquelle, une centaine de personnes défilaient, allant de magasins en magasins ou faisant exclusivement du lèche-vitrines.

Nous avons fait une dizaine de mètres dans cette rue en prenant le temps de regarder chaque passant, pour voir si je reconnaissait mon père ou ma sœur. Mais pour l’instant aucune nouvelle d’eux. Nous avons donc continué à avancer.

De nombreuses fois je crois apercevoir les cheveux blancs de Shiro, mais ce n’était que le reflet du soleil dans les vitrines.

A force de dévisager les passants uns a uns, de plus en plus de personnes s’écartent de nous.

Ce qui était plutôt bénéfique puisque nous avions plus d’espaces pour bien reconnaître les passants et pour pouvoir les trouver. Même si au final tout ça s’est relevé inutile.

On vient de finir de scruter la première rue et nous n’avons trouvé aucune trace de mon père ou de Shiro.

Nous étions en train de changer de rues, lorsque j’entendis une voix m’appeler.

« Yùichi ! »

Je regardais par réflexe Alia, mais je savais que ce n’était pas du tout la sienne puisque la voix d’Alia était beaucoup plus grave que celle que je venais d’entendre et que je l’avais presque instinctivement reconnue.

Malheureusement, je n’ai pas eu le temps de regarder un autre endroit qu’un coup de poing atterri dans mes côtes.

Forcément, celle que je venais de me casser lors du duel. Même si jusqu’à maintenant elle ne me gênait pas du tout.

Malgré la douleur qui venait d’apparaître je réussi à rester debout.

Et presque au même moment, une petite chose blanche, que je pouvais reconnaître entre mille, venait de me sauter au cou.

« Yùichiiii ! »

« Coucou Shiro, ça faisait longtemps. »



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