Earth Survival
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Chapitre 2 – La course contre la montre
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Lorsque j’entendis ces paroles, je fus tout de suite rassuré.

« Alors ? Avoue tu as eu peur Yùichi ? » Questionna la silhouette de sa voix rauque et sèche.

« AH, AH, AH, c’était super drôle » Répondis-je ironiquement.

Cette énorme silhouette qui venait de me parler n’était autre que mon père : Angelo.

| Angelo – Présentation |

– Sexe : Homme.

– Nom / Prénom : MATO Angelo.

– Age : 42 ans, né le (Inconnu).

– Taille : 1,94 mètre.

– Poids : 95 Kg.

– Cheveux / Couleurs / Cheveux coupés courts sur les côtés et un peu plus long devant, de couleur blanc.

– Couleur Yeux : Ambre.

– Physique : Musclé et robuste (un physique de bucheron).

– Habits : Une chemise rouge entrouverte a trois boutons en partants du haut, un pantalon de chantier noir abimé un peu partout autour des genoux.

– Force : Capable de soulever des arbres d’un peu plus de 150 Kg.

– Capacités : (Inconnu).

« Ça ne sert à rien de faire semblant, je t’ai vu avoir la trouille » Renchéris mon père.

Je déteste au plus haut point quand il a raison :

« Bon oui ok, c’est vrai que tu m’as un peu surpris »

« Juste un peu ?? » Redemanda-t-il.

« Bon, tu as besoin d’aide oui ou non ?? » Répondis-je, pour changer de sujet.

Suite à ma question, il changea tout de suite de sujet et me demanda d’allé aider mon frère qui étais allé couper du bois dans la forêt.

Je lui répondis très surpris :

« Il n’a toujours pas finis ? Il est parti ce matin a 9 heures, ça fait plus de deux heures qu’il est en train de couper son bois ? »

« Oui, mais il doit surement être en train de galérer à les déplacer dans les bouts de bois. » Me répondit-il instantanément.

Ma hache en main, je m’enfonce dans le bois, je marche pendant quelques mètres avant de me rendre compte que je ne savais pas du tout ou il était.

Je jetai un coup d’œil derrière moi pour voir si mon père était encore là, mais je ne vis que des arbres.

Je décide donc de continuer à m’enfoncer dans cette forêt sombre et lugubre tout en cherchant mon frère, je l’ai cherché pendant quelques minutes, mais aucune trace de lui.

J’eus donc l’idée de l’appeler pour voir s’il m’entend et me réponds :

« NATH !! NATH !! TU ES OU ?? JE VIENS T’AIDER !! »

Mais je n’entendis aucune réponse.

Je me dirige donc vers ma droite, car c’est de ce côté qu’il va la plupart du temps.

J’ai continué de l’appeler tout en marchant pendant près de dix minutes, mais sans aucun succès.

Je décide donc de rebrousser chemin tout en continuant à l’appeler, car il a sûrement dû en prendre un autre pour rentrer à la maison.

Ce fut au bout de plus ou moins cinq minutes que j’entendis enfin une réponse, c’était mon frère qui m’appelait, j’avais reconnu sa voix, mais j’étais incapable de comprendre ce qu’il me disait.

« CRIE PLUS FORT !!! » Lui demandais-je.

Tout en continuant à m’approcher des sons, je parvins enfin à comprendre à peu près ce qu’il me disait.

« VITE … MOI, … SUIS BLOQUE » Essaya-t-il de me dire.

Ayant compris à peu près ce qu’il voulait dire, je me dirigeai du plus vite que je pouvais vers lui.

J’eus dû courir pendant presque 200 mètres pour enfin le trouver, les deux jambes tombées dans un trou.

| Nath – Présentation |

– Sexe : Homme.

– Nom / Prénom : MATO Nath.

– Age : 12 ans, né le (Inconnu).

– Taille : 1,58 mètre.

– Poids : 47 Kg.

– Cheveux / Couleurs / Cheveux blanc mi-longs, lui descendant jusqu’au épaules, attachés par un élastique formant un chignon au dessus de ça tête.

– Couleur Yeux : Ambre.

– Physique : Plutôt musclé pour un garçon de son âge.

– Habits : Un tee-shirts bleu foncer, un short noir abimé au niveau des cuisses et des chaussures marron pleine de terre.

– Force : (Inconnu).

– Capacités : (Inconnu).

Je lui demandai ensuite ironiquement :

« Qu’est-ce que tu fais là-dedans ? Tu te fais un terrier ? »

Mais lui me répondu paniqué et se tordant de douleur :

« Aide-moi vite s’il te plait, je suis bloqué sous la branche, mon genou va se casser !! »

Je le regardai une deuxième fois et j’ai vu ce qu’il avait vraiment, sa jambe est tombée dans un trou et était retenue par le coin d’un rocher, sur le derrière de sa cuisse de l’autre côté de la rotule. Et en même temps, un tronc d’arbre plus appuyait sur la jambe à l’opposé exacte du rocher.

Ce qui fait que sa jambe se fait écraser par le rocher et l’arbre. Mais ce n’est pas tout, l’arbre faisant poids sur le genou et le coin du rocher étant pointu, ce même rocher était en train de lui transpercer la jambe, a vu d’œil, je dirais que six ou sept centimètres c’est déjà enfoncés dans sa cuisse.

Mais a mon avis, ce qui étais le pire, ça devait être la douleur et la peur que devait ressentir mon frère à ce moment : Il était seul, incapable de soulevé le bout de bois, et il ne pouvait pas bouger. Et je ne sais même pas depuis combien de temps il est bloqué dans cette position, sûrement depuis plusieurs minutes.

Après avoir réfléchi très rapidement à comment enlever tout ça, en lui faisant le moins mal possible je commençais mon travail.

« Surtout ne bouge pas, je vais enlever le tronc au-dessus de ta jambe, tu vas avoir mal, mais ne bouge pas du tout. » Voilà ce que je venais de lui expliqué.

Il acquiesça de la tête tant bien que mal.

Je me rapprochai du tronc et le soulevas et remarquas qu’il n’était pas aussi lourd qu’il en avait l’air. Je le pris dans mes bras et l’écartas de mon frère, a ce même moment, il se tordit de douleur, car une branche que je n’avais pas vu venait de lui ouvrir le flanc droit de la cuisse.

Une giclée de sang sortit de sa jambe au même moment et m’aspergea le corps, des jambes jusqu’au torse.

Instantanément, je déchire une partie de mon tee-shirt et l’enroule autour de sa jambe et de la plaie pour empêcher un maximum au sang de s’écouler.

Il hurlât de douleur lorsque je me suis mis à serrer le bout de tissus contre sa plaie.

Je lui décrivis ensuite ce que j’allais faire pour l’emmener jusqu’à chez nous :

« Bon, il ne reste plus que ta jambe à enlever de la pierre. Pour y arriver, je vais soulever ta jambe d’un coup sec et j’essayerais de te faire un garrot avec le reste de mon tee-shirt. Ensuite je te porterais sur mon dos jusqu’à la maison pour que tu puisses être soigné. T’es prêt ? Parce que ça va faire mal !! »

Il me répondit du mieux qu’il pouvait :

« Oui… Comme tu veux… Dépêche-toi… »

Après avoir entendu ça, je lui pris la jambe et la soulevas de la pierre d’un coup.

Une effusion de sang, sortis de sa jambe en même temps qu’il hurlait de douleur, l’accumulation du sang, de l’odeur et du bruit m’a presque fait tourner de l’œil, mais je réussis à me ressaisir en pensant aux douleurs interminables de mon frère.

J’utilise le reste de mon tee-shirt pour faire quelque chose qui ressemblait a un garrot. Ce que j’avais fait semblait tenir, maintenait sa jambe en place et arrêtait à peu près le sang qui continuait encore de couler. Je le pris sur mon dos et me mis en route jusqu’à notre maison.

Vu le temps que ça m’avait pris à faire le chemin pour le trouver, j’en ai déduit qu’il nous restait un peu plus de dix minutes de marche, mais avec un blessé sur mon dos, cela prendrais plutôt une bonne vingtaine de minutes.

Mais vu la vitesse à laquelle il perd du sang, ce seras un miracle s’il ne perd pas connaissance à cause de sa perte de sang, surtout dans les conditions dans laquelle j’ai fait son bandage, pour preuve, le tee-shirt que je lui aie prêté, il y a moins d’une minute et déjà rouge sang.

Pour arriver le plus vite possible à la maison et ainsi éviter qu’il ne perde trop de sang, je décidai d’accélérer la cadence.

Quasiment dix minutes viennent de s’écouler et son état commence à se dégrader, a tel point qu’il a déjà perdue connaissance et le sang commence a ne plus être épongé par le tee-shirt et commence à glisser contre mes vêtements. Et vu ou nous nous trouvons, je suis sûr qu’il nous reste une dizaine de minutes avant d’être enfin arrivé.

Les dix dernières minutes n’ont fait qu’empirer l’état de Nath, son souffle commençait à devenir saccadé, sa plaie ne semblait pas vouloir cautériser, le sang continuait donc de couler à flot à tel point que sa peau autour de son garrot commençait à virer au violet.

Je commençais enfin à voir la sortie des bois quand tout à coup, une voix familière me fit sursauter et trébuché par terre. Pour me rattraper, j’ai inconsciemment lâché Nath lors de notre chute. Je réussis à me rattraper sur les mains, j’ai à peine eu le temps de tourner la tête dans sa direction qui j’entendis déjà son corps heurter le sol. Par chance, son dos toucha terre en premier et amorti le choque lorsque sa jambe atterrie.

Je me relevai presque aussi vite que je suis tombé et remis mon frère sur mon dos, je me rendis compte au même moment qu’il restait toujours dans les vapes même après être tombé au sol.

Je me remis donc en marche après l’avoir placé sur mon dos.

Et au même moment cette voix recommenças à m’appeler, il me semblait reconnaître la voix de Nomiko, mais j’étais incapable de savoir ce qu’elle me disait.

Je continuai donc d’avancer, il ne me restait plus qu’une centaine de mètres à faire avant d’atteindre la fin de la forêt et là j’entendis clairement ce que Nomiko me disais :

« YUICHI !! DÉPÊCHE-TOI !! »




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