« Quant à ce jour et à cette heure-là, nul ne les connaît, pas même les anges des cieux, pas même le Fils, mais seulement le Père, et lui seul » (Matth 24, 36).
Partout dans le monde la lumière avait laissé place à la l’obscurité dans le ciel les coeurs et les esprits, la lune recouvrant le soleil avec des contours orangé et rouge. Et que dans des milliers de villes le sang coulait déjà à flot, les monstres faisant un véritable carnage. Les civils essayant de fuir les villes en vitesse dans la panique créant de gigantesques embouteillages qui se sont vite transformés en de gigantesques buffets gratuits pour les monstres. Qui venaient les dévorer dans leurs véhicules qui ne pouvaient en aucun cas les protéger du danger.
Il se réfugiaient alors aussi dans les bâtiments les sous sols, les gratte ciels mais c’était inutile aucune cachète ne pouvait les protéger. Les hélicos et les avions se crachant par centaine attaqués par des monstres volants. Ces crashs eux-mêmes engendrant des victimes au sol, ou dans les buildings qui volaient en morceaux. Les bateaux eux aussi attaqués par des petits monstres aquatiques.
“Fermer la porte !” Cria un homme à un autre paniqué.
“Mais il y a encore du monde dehors.” Répondit-il.
“Ils sont poursuivis regarde ! Si tu ne fermes pas cette putain de porte, tu nous condamnes à mort !” Rétorqua t’il.
L’homme pris quand même le temps d’attendre les autres survivants, mais quand la porte c’est fermé les créatures les pourchassant avait réussi à rentrer les enfermant avec les monstres. Des cris de douleur et de panique ont alors retenti, du sang coulant maintenant de sous la porte.
Alors que d’autre errait dans les villes à la recherche d’un abri, ou d’autre qui était désorienter. Une jeune fille une peluche a la main marchant en pleure dans les rues déjà jonchées de cadavre. Jusqu’à ce qu’un monstre transperce sa petite poitrine, l’empêchant de respirer et la paralysant de douleur. La peluche tombant alors au sol avant que le sang de la jeune fille qui se faisait dévorer ne viennent la tacher.
Si un mot pouvait alors décrire ce qu’il se passait sur terre à ce moment-là ce mot serait l’enfer. Ou les hommes mourraient dévorés, brûler, écraser, un monde d’une souffrance sans la moindre fin.
Alors que les armes conventionnelles ne fonctionnaient quasiment pas. Seules les armes de gros calibre comme les explosifs semblaient pouvoir les tuer. L’armée de tous les pays ont alors commencé à marcher sur les villes pour tenter d’éradiquer la menace. Les multiples explosions se sont alors multipliées par 3 par 4 par 5 dans toutes les villes du monde. Seules et uniques moyens de tuer les monstres dans un élan de résistance. L’armée a alors réussi à vraiment bien réduire le nombre de monstres dans les villes la victoire était même à portée de main. Mais au bout du deuxième jour la majorité des armées avait été complètement décimée laissant les populations livrées à elles-mêmes.
Cet effondrement subite de l’armée avait été provoqué par l’apparition de ce qu’on a appelé : Boss. Des monstres plus forts et plus résistants que les monstres normaux donc plus difficiles a tuer. Ainsi l’armée a été quasiment réduite à néant, ces deux jours marquant le moment ou l’humanité a trébuché et a commencé à sombrer dans le désespoir.
Les populations livrées à elles-mêmes au delà d’échapper aux monstres restant ils devaient aussi subvenir à leurs besoins primaires :
Se nourrir et s’hydrater des missions qui s’avéraient toujours périlleuses et chères par moment en vie humaine.
2ème jour / 23 H 30
Ceux qui avaient survécu, pour certains avaient établi des groupes de rationnement chargés de sortir et de trouver de la nourriture.
“C’est à toi d’aller chercher de la nourriture aujourd’hui !” Demanda un homme.
“Quoi non c’est à Sully de le faire !” Répondit l’autre.
“Sully n’est jamais revenu hier Robert alors aujourd’hui c’est à toi !” (Homme)
“Il n’est pas revenu !” (Robert)
“Non malheureusement.” (Homme)
“Fait chier ! Donnez-moi le sac.” (Robert)
Ce petit groupe de survivants se cachait dans une cave souterraine. L’homme ouvrit alors délicatement la trappe pour vérifier si il n’y avait pas de monstres aux alentours. Une fois qu’il eut confirmé qu’il pouvait sortir, il sortit. Puis se dirigea vers le lieu où ils se rationnaient, un petit magasin qui était à 3 rue de leur cachette.
L’homme se déplaçait avec une extrême prudence et sans le moindre bruit. Les rues elles étaient encore éclairées grâce au réseau électrique automatisé mais qui sait combien de temps cela allait durer. Ces mêmes rues étant jonchées de multiples cadavres ou détruits par les combats précédents.
Il arriva finalement au dernier croisement vers le magasin, qu’il pouvait voir au loin. Il a examiné la zone et n’a pas vu le moindre monstre aux alentours. Toujours prudent il a longé les murs et les voitures, pour finalement arriver au magasin.
“Super !” Dit-il en entrant.
Il commença alors à remplir son sac de provisions parcourant de multiples rayons. Avançant, il trembla d’horreur lorsqu’il découvrit le corps à moitié dévoré de Sully dans l’un des rayons.
“Merde !” Pensa-t-il en découvrant le cadavre.
Il se mit alors à couvert car la seule chose que cela signifiait c’est qu’il y avait un monstre dans le magasin. Et il ne mit pas longtemps avant qu’il aperçoive le monstre. Un monstre blanc humanoïde, taché de sang avec de multiples bouches sur le corps.
Robert recula lentement il était inutile de rester plus longtemps, son sac déjà rempli de provisions. Mais il renversa par inadvertance une bouteille d’une étagère qui se brisa. La créature se levant alors rapidement et avança dans la direction du son. Robert lui s’était immobilisé et accroupit sans un bruit.
“Cette créature semble se diriger au son je n’ai pas vu d’yeux donc j’ai juste à ne pas bouger.” Pensa-t-il.
La créature est alors arrivée à l’intersection du rayon où il se trouvait, sa respiration devenant plus forte et son cœur s’emballant. La créature n’avait semblait-il pas d’yeux comme il l’avait pensé.
Mais la créature est restée au coin se penchant un peu plus comme si elle pouvait le voir. Alors que Robert était resté immobile mais à bonne distance. Mais sur la peau blanche de la créature un œil s’est alors ouvert subitement. Le regard fixé sur Robert qui était resté immobile, dans le regard devint horrifié.
“Fait chier !” Dit-il en se mettant à courir vers la sortie.
La créature se mit alors à le poursuivre brisant la porte du magasin qu’il avait déjà franchi. Elle était très rapide bien trop rapide même. Et en peu de temps elle le rattrapa, lui donnant un violent coup. Qui l’envoya s’encastrer dans un mur, le blessant à de multiples endroits. La créature prenant maintenant son temps pour se diriger vers lui.
“Fait chier, je vais vraiment mourir dans cette endroit pourri…” Pensa-t-il encore sonné.
La créature se tenant maintenant au dessus de lui, une grande bouche avec des dents aiguisées commença à s’ouvrir lentement. Toujours sonné et face à sa propre mort l’homme pris une décision : celle de se battre jusqu’à la fin.
Il se releva alors d’un coup pour frapper la créature, sans effet la bouche se referma alors sur son bras. Le sang coula lorsque son membre fût sectionné violemment. Il cria de douleur se tenant le membre, pendant que la bouche s’ouvrit à nouveau.
L’adrénaline prenant alors le dessus et faisant abstraction de la douleur. L’homme déterminé lança son poing de toutes ses forces restantes sur la créature.
“Prend ça espèce de sale enfoiré !” Cria-t-il de toutes ses forces
Minuit !
Le poing de l’homme fit alors exploser la moitié du corps de la créature qui s’effondra sur le sol. Lui même surpris pensant mourir regarda alors le corps maintenant sans vie de la créature, alors qu’il sentit son corps se renforcer encore. Une nouvelle énergie circulant dans ses veines.
Alors que de l’autre côté de la planète Lucas qui jusque là s’était terré dans le commissariat, qui était lui aussi attaquer par les monstres. Qui dévoraient déjà plusieurs autres policiers dont le chef. Et lorsque que l’une des créatures ce jeta sur lui, dans un instinct bizarre il lui arracha la mâchoire.
Et partout dans le monde d’autres réussissaient aussi l’exploit de tuer des monstres. Ainsi le troisième jour l’humanité regagna alors de l’espoir car quand on trébuche on peut toujours se relever.
« En effet, je vous le dis à ce jour et à cette heure vous êtes né à nouveau » (1 Pierre 1:23).