Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

« Pourquoi es-tu encore là ? Où sont tante Ye et les autres ? »

« Je leur ai dit de rentrer en premier ». En la voyant sortir, Ye Wangchuan avait remis le dispositif de sevrage tabagique dans la poche de son coupe-vent et l’avait regardée avec ses beaux yeux. « Comment va le vieux maître Ye ? »

« Tu n’as pas jeté un coup d’œil sur lui tout à l’heure ? » Bien que Qiao Nian ait dit cela, elle lui répondit tout de même honnêtement : « Il va un peu mieux qu’il y a quelques jours. Il pourra sortir de l’hôpital dans quelques jours. J’ai parlé au médecin. Il sera transféré à nouveau au sanatorium quand ses indicateurs se stabiliseront un peu. L’air y est un peu meilleur, c’est donc plus approprié pour qu’il récupère. »

« Oui. » Il avait hoché la tête naturellement. « Je demanderai à quelqu’un de surveiller le transfert plus tard ».

Qiao Nian ne s’était pas tenue en cérémonie avec lui, et elle ne l’avait pas non plus remercié.

Au départ, il pensait qu’elle le remercierait encore, mais il ne s’attendait pas à ce que la jeune fille se contente de dire « Oh ». Son visage exquis était paresseux, et cette fois, elle ne s’était pas mise en cérémonie avec lui.

Se sentant bien, il saisit la main de la jeune fille et dit en souriant : « Allons-y. »

La petite main gauche de Qiao Nian était tenue par sa grande main. La paume de l’homme était sèche et chaude. Sa première réaction fut que tout son corps se raidit un peu. Cependant, elle sentit bientôt un parfum froid familier. Soudain, elle ne résista plus autant. Ses épaules se détendirent involontairement et elle le suivit naturellement.

* * *

À l’extérieur de l’hôpital.

Gu San attendait dehors depuis longtemps.

Finalement, quelqu’un était sorti.

Cependant, il fut surpris lorsqu’il les vit sortir main dans la main. Il fut pris au dépourvu et se retrouva gavé de nourriture pour chien.

« Maître Wang. » Il sortit rapidement, marcha devant eux et sourit à la jeune fille. « Mademoiselle Qiao. »

Après les avoir salués, il s’était dirigé vers l’avant de la voiture, avait ouvert la portière, puis avait dit : « Maître Wang et Mlle Qiao, montez en premier dans la voiture. »

Qiao Nian avait voulu se libérer de l’emprise de Ye Wangchuan dès qu’elle avait vu Gu San. Cependant, ce dernier était très dominateur et refusait de lâcher prise.

Il n’avait lâché prise que lorsqu’ils s’étaient retrouvés devant la porte.

De bonne humeur, il la regarda de ses yeux profonds et lui demanda : « Assieds-toi devant ? »

Il n’était pas facile pour Qiao Nian de retrouver sa liberté. En entendant cela, elle lui jeta un coup d’œil et ouvrit froidement la porte de la banquette arrière. « Ce n’est pas la peine. Je vais m’asseoir à l’arrière. »

À vue de nez, mademoiselle Qiao ne semblait pas vouloir s’asseoir avec maître Wang !

Heureusement, ce dernier n’avait pas l’intention de s’asseoir à l’arrière. Il avait ouvert la porte du siège passager et avait dit à voix basse et en souriant : « Je vais m’asseoir sur le siège passager. »

Après que Gu San soit monté dans la voiture, la Land Rover noire avait fait demi-tour et avait roulé à vive allure dans la direction du Rhine.

* * *

Dans la voiture.

Ye Wangchuan avait ouvert la fenêtre pour laisser entrer l’air frais. Puis, il avait regardé la fille à l’arrière à travers le rétroviseur. Voyant qu’elle avait trouvé une position confortable et qu’elle était concentrée à jouer avec son téléphone, il lui demanda à voix basse : « Nian Nian, tu as froid ? Tu veux que je ferme la fenêtre et que j’allume le chauffage ? »

Qiao Nian avait levé les yeux et avait remarqué que la fenêtre avait été roulée vers le bas.

En novembre, le temps n’était pas particulièrement froid. Le vent qui soufflait à l’extérieur dégageait une odeur fraîche et rafraîchissante. Qiao Nian ajusta son pull, mais elle n’avait pas froid. « Je vais bien. »

Ye Wangchuan fut soulagé en voyant qu’elle n’avait effectivement pas très froid. Il lui tendit une bouteille d’eau et lui demanda doucement : « J’ai vu Tang Wanru t’arrêter à l’entrée de l’hôpital. Qu’est-ce qu’elle a dit ? »