Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Si Qiao Nian était prête à céder pour elle, elle l’aurait fait depuis longtemps.

Elle n’avait jamais cédé et avait continué à supprimer la famille He. Comment pourrait-elle céder maintenant ?

Jiang Xianrou n’était qu’une ordure !

Son regard était soudain devenu impitoyable. Il fixa l’homme costaud et dit d’une voix basse et rauque : « Dis à notre peuple que je veux qu’elle soit condamnée à une peine plus lourde. Plus elle est lourde, mieux c’est ! Sans elle, je n’en serais pas arrivé là. Puisque nous sommes sans espoir, elle peut oublier de bien vivre ! »

« J’ai compris. »

Après le départ de frère Qiao, He Congming avait sorti son téléphone et avait cherché un numéro de contact. Il trouva le numéro de Ji Ziyin et passa un appel.

Son premier appel était resté sans réponse.

He Congming passa un deuxième appel.

Après que le téléphone ait sonné une douzaine de fois, Ji Ziyin avait finalement accepté de décrocher. « Qu’est-ce qu’il y a ? Je suis à l’institut de recherche. Je te parlerai à mon retour. »

« Mademoiselle Ji », appela He Congming. Il n’avait pas l’intention de raccrocher. Il s’était adossé à sa chaise. Il n’était plus aussi prudent maintenant qu’il n’avait plus d’attentes. Sa voix était rauque lorsqu’il lui dit : « La famille He est finie. »

Ji Ziyin était d’abord choquée. Elle s’arrêta quelques secondes avant de froncer les sourcils et de dire avec mécontentement : « Qu’est-ce que tu racontes ? Comment la famille He peut-elle être finie ? »

« Après ton retour sur le Continent Indépendant, la famille He a subi plusieurs raids et a même été la cible de plusieurs forces. J’ai essayé de te contacter, mais je n’ai pas réussi à te joindre. Maintenant, il est difficile de faire quoi que ce soit… Mademoiselle Ji, toi seule peux reprendre ton lot de marchandises à Pékin maintenant. Je n’ai aucun moyen de m’en sortir. »

He Congming n’avait pas envie de continuer à parler à Ji Ziyin.

Il avait raccroché l’appel sans expression alors que le juge frappait son marteau et criait : « Silence ! »

Il s’assit sur son siège et regarda froidement Jiang Xianrou, qui se tenait au centre, d’un regard glacial.

Puisque la famille He était finie, elle pouvait oublier de bien vivre !

Le procès au tribunal n’était pas du tout aussi tendu et intense qu’on aurait pu l’imaginer.

Qiao Nian regardait les avocats des deux camps se chamailler sur scène. L’avocat que Tang Wanru avait engagé ne faisait pas le poids face à celui de He Congming.

Ce dernier avait été tellement battu qu’il n’avait même pas pu se défendre. On pouvait voir qu’il était juste comme un oreiller brodé inutile.

Au début, Jiang Xianrou pouvait encore se tenir calmement, le dos droit. Plus tard, lorsqu’elle avait réalisé que la situation n’était pas bonne, son expression était devenue de plus en plus mauvaise. Peu à peu, elle n’avait plus pu rester debout et avait regardé vers les stands à la recherche de sa mère.

Malheureusement, à ce stade, Tang Wanru n’avait pas le choix. Son visage était pâle et elle transpirait abondamment. « Il ne m’a pas dit que ça marcherait ? Qu’est-ce qui s’est passé ? Comment est-ce arrivé ? »

Sur la scène.

Les avocats des deux parties avaient déjà fini de parler.

L’avocat engagé par la famille He avait exposé toutes sortes de dispositions légales. La chaîne de preuves était très solide, et il n’avait fait preuve d’aucune pitié. Il avait réfuté jusqu’à ce que l’avocat engagé par Tang Wanru ne puisse plus continuer.

L’avocat Huang, que Tang Wanru avait trouvé, avait fait de son mieux pour fournir des preuves à réfuter avec quelques dispositions légales pour la défense de l’innocence.

Cependant, les choses qu’il avait sorties étaient comme un jeu d’enfant par rapport à l’autre partie. Elles étaient inutiles.

Les juges avaient déjà commencé à communiquer entre eux. Il était évident qu’ils étaient du côté de la plaignante et qu’ils discutaient déjà de sa condamnation.

« Jiang Xianrou devrait écoper d’au moins 15 ans ».

Dans le coin de la dernière rangée, Ye Wangchuan ressemblait à un tableau. Son aura était paresseuse et noble, comme une peinture de montagnes et de rivières….