Auteur : Brother Ling
Traductrice : Moonkissed
Chez la famille Jiang.
Jiang Xianrou venait de sortir de la douche et se séchait les cheveux lorsque Jiang Li l’avait appelée.
Elle avait vu l’identifiant de l’appelant clignoter sur son téléphone mais n’avait pas voulu y répondre.
Cependant, Jiang Li était manifestement inflexible. Il avait appelé deux fois de suite, avec l’intention d’appeler jusqu’à ce qu’elle décroche.
Agacée, elle drapa ses cheveux à moitié défaits sur ses épaules, se dirigea vers la coiffeuse et décrocha son téléphone.
« Hé. »
Elle venait à peine de le saluer que Jiang Li lui dit aussitôt froidement : « Jiang Xianrou, supprime ton message immédiatement ! »
Jiang Xianrou était déjà impatiente de répondre à son appel car elle savait qu’il allait certainement dire quelque chose qu’elle n’aimait pas entendre.
Néanmoins, la demande de Jiang Li avait réussi à l’exaspérer. Elle rétorqua immédiatement : « Pourquoi n’as-tu pas demandé à Qiao Nian d’effacer son message ? Comprends-moi bien. C’est elle qui m’a causé des ennuis en premier. »
Jiang Li s’était arrêté un instant. Puis il lui demanda calmement : « L’association des pharmaciens a dit que tu leur avais volé quelque chose. C’est vrai ? »
Cela avait sans aucun doute piqué au vif sa partie la plus secrète et la plus sensible.
Elle était presque immédiatement entrée dans une colère noire par humiliation et lui avait demandé : « Qu’est-ce que j’ai volé ? Ont-ils des preuves ? Ils l’ont juste dit avec désinvolture. Ils n’ont même pas sorti de preuves, et tu as appelé pour m’interroger. Suis-je ta sœur ou non ? »
« Pourquoi ai-je l’impression que Qiao Nian et toi êtes frères et sœurs et que je suis une étrangère ? »
Jiang Li savait qu’elle allait certainement dire cela. Sa voix n’avait pas beaucoup fluctué. Elle était toujours calme et froide, remplie d’avertissements. « Je t’ai déjà dit plusieurs fois de ne pas provoquer Nian Nian. Tu ferais mieux de supprimer ton message. Ne fais pas exploser les choses au point qu’elles ne puissent plus être nettoyées. »
Ne voulant plus l’écouter, Jiang Xianrou avait raccroché l’appel dans un accès de colère.
Elle venait à peine de raccrocher qu’on frappa à la porte.
Mettant son téléphone en mode silencieux et prenant une grande inspiration, elle avait ajusté son humeur et s’était dirigée vers la porte pour l’ouvrir.
Elle aperçut Jiang Yao à l’extérieur.
« Frère. »
Son humeur s’était un peu améliorée et elle s’était écartée pour le laisser entrer.
Jiang Yao était entré et avait balayé sa chambre de ses beaux yeux. Ensuite, il s’était dirigé vers le bureau et avait tiré une chaise. Il s’était légèrement penché sur le côté mais ne s’était pas assis en la regardant. « Tu as posté sur Weibo ? »
Jiang Xianrou était sur le point de fermer la porte et de continuer à se sécher les cheveux lorsqu’elle avait entendu sa question. Elle s’était immédiatement arrêtée et l’avait regardé, ses yeux commençant déjà à s’impatienter. « Frère, ne me dis pas que tu veux aussi que je supprime mon message ? »
Jiang Yao était stupéfait.
En voyant sa réaction, elle comprenait déjà pourquoi il la cherchait. Elle était devenue encore plus désemparée. « Jiang Li vient de m’appeler pour me demander de supprimer mon post. Je l’ai rejeté. »
Jiang Yao était devenu célèbre à un jeune âge et était entré très tôt à Tian Chen. Bien qu’il ait été renvoyé par la suite, il était indéniable qu’il était exceptionnel à tous points de vue.
Comment une telle personne pouvait-elle ne pas comprendre le sens des paroles de sa sœur ?
Cependant, il dit tout de même à la jeune fille : « Ce n’est pas que je ne veuille pas que tu supprimes ton message, mais tu ne devrais pas impliquer la faculté de médecine chinoise et le vieux Huang. Le vieux Huang est ton aîné. Après l’agitation, de nombreux internautes sur Internet sont allés l’attaquer… »
Jiang Xianrou n’avait pas bronché. Elle n’avait pas l’intention de supprimer son Weibo.
Elle avait rétorqué sans expression : « Ils n’ont pas pris en compte mes sentiments lorsqu’ils ont quitté l’Association médicale d’outre-mer. Ils ne se sont pas demandé si les internautes allaient m’attaquer. Pourquoi devrais-je tenir compte de leurs sentiments ? »
