Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Qiao Nian venait de sortir d’une Buick noire.

Elle était encore habillée à la mode. Son pull et sa casquette étaient bien tirés, et ses jambes étaient enveloppées dans un pantalon noir. Elles étaient droites et bien proportionnées.

Son style personnel était tout à fait remarquable.

Gu San pouvait reconnaître Qiao Nian d’un seul coup d’œil.

Après être sortie de la voiture, Qiao Nian n’était pas entrée immédiatement dans l’hôtel. Au lieu de cela, elle s’était tenue à côté de la voiture, comme si elle parlait à quelqu’un. Gu San était stupéfait.

Très vite, il avait su à qui Qiao Nian parlait.

Ji Nan était sorti de la voiture par l’autre côté et s’était approché de la fille. Il lui avait alors dit de l’appeler si elle avait des problèmes.

« Euh, qui est la personne à côté de Mlle Qiao ? » Gu San était abasourdi. Ses yeux s’étaient élargis au fur et à mesure qu’il posait la question.

Le regard de Ye Wangchuan était sombre tandis qu’il tendait la main pour déboucler sa ceinture de sécurité. Il n’avait pas l’air en colère. « Je vais aller jeter un coup d’œil. Reste dans la voiture et attends-moi. »

« M-maître Wang ?! » Gu San était choqué. Il avait instinctivement pensé qu’il était en colère.

Gu San était anxieux en le regardant sortir de la voiture. Il voulait sortir de la voiture pour informer Qiao Nian, mais il ne pouvait pas aller à l’encontre de la volonté de Maître Wang. Une idée lui traversa alors l’esprit. Il trouva rapidement son téléphone et composa le numéro de Qiao Nian.

« Réponds au téléphone, Mlle Qiao. » Gu San avait fixé la fille qui parlait à quelqu’un à l’entrée de l’hôtel. Son visage était empli de nervosité, et il n’arrêtait pas de harceler. « Réponds au téléphone, Mlle Qiao. Dépêche-toi de répondre au téléphone… »

* * *

« Je ne t’accompagnerai pas jusqu’à la porte. » Le visage raffiné et beau de Ji Nan était tout à fait sérieux tandis qu’il parlait à la jeune fille. « Tu peux m’appeler si tu rencontres des problèmes dans les prochains jours. Mon téléphone est allumé 24 heures sur 24. Appelle-moi quand tu veux. »

Ce n’était pas une promesse ordinaire. Il faut savoir qu’il s’agissait de Ji Nan !

Il faisait partie de la famille Ji du continent indépendant.

Qiao Nian acquiesça et s’apprêtait à lui faire un signe d’adieu lorsque son téléphone sonna soudainement.

Ji Nan fronça les sourcils. Pensant que le Gang Rayonnant la cherchait à nouveau, il resta ancré au sol et dit gentiment à la jeune fille : « SN, regarde qui t’appelle. »

Agaçant !

Qiao Nian avait mal à la tête à cause de la sonnerie de son téléphone. Elle sortit son téléphone et baissa les yeux pour voir l’identifiant de l’appelant.

Surprise, elle fronça légèrement les sourcils, comme si elle était un peu confuse.

Voyant que sa réaction était décalée, Ji Nan lui demanda doucement : « Qui appelle ? C’est si urgent. »

« Un ami. » Qiao Nian n’avait pas répondu à l’appel immédiatement. Au lieu de cela, elle avait raccroché l’appel de Gu San et remis son téléphone dans sa poche, avec l’intention de retourner l’appel dans sa chambre d’hôtel. Elle avait levé les yeux, ses yeux sombres brillants. Elle s’apprêtait à lui dire au revoir quand, à l’improviste, Ji Nan avait regardé derrière elle, avait souri et avait dit : « SN, ton ami est là. »

« Hein ? »

Qiao Nian le regarda se tenir tranquillement debout, les mains dans les poches, comme s’il y avait vraiment quelqu’un derrière elle.

Qui était-ce ?

Elle tourne la tête, confuse. Elle pensait qu’elle verrait Nie Mi ou le principal Liang.

Contre toute attente, elle vit une grande silhouette.

Il portait un long coupe-vent, ce qui lui donnait l’air fort et mince. Il marchait vers eux, et les grains de prière sur son poignet paraissaient encore plus rouges sur sa peau claire.

Ye Wangchuan ?

Les paupières de Qiao Nian tressaillirent. Elle comprit instantanément pourquoi Gu San l’appelait comme un fou. Il avait même rappelé après qu’elle ait raccroché.

Son téléphone avait cessé de vibrer presque aussitôt que l’homme l’a jointe. Il était aussi silencieux qu’une poule à présent.