Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

« La principale raison pour laquelle je veux que tu y ailles cette fois-ci, c’est pour te présenter aux gens du Continent indépendant. Cela t’aidera à l’avenir. »

Qiao Nian avait l’air calme. « Mm. »

Nie Mi lui tapota l’épaule et la regarda avec amour tout en continuant : « Bien sûr, tu n’as pas à t’inquiéter outre mesure. Maître Cheng, ton père et moi allons certainement te protéger. Ce n’est pas si effrayant là-bas. Ils ne mangent pas les gens là-bas, haha. »

Il craignait que Qiao Nian ne subisse trop de pression, alors il l’avait taquinée.

Qiao Nian souleva ses paupières. Elle ne se sentait pas aussi sous pression qu’il l’imaginait. Elle plaça sa main dans sa poche et dit nonchalamment : « Je sais. »

« Hein ? Tu sais ? » Nie Mi était troublé par son calme.

Qiao Nian ne l’avait pas laissé chercher plus loin. Elle avait changé de sujet. « À part ça, est-ce que je dois préparer des informations sur mon identité ? ».

« Ah, c’est vrai, c’est vrai, c’est vrai. » Nie Mi s’était finalement souvenue et avait souri. « J’aurais oublié si tu n’avais pas mentionné ce point. Attends un peu. »

Il courut chercher un formulaire et le lui tendit. « Remplis ce formulaire quand tu auras le temps. Nous devons le remettre au continent indépendant pour qu’il l’examine. »

Qiao Nian avait parcouru le formulaire. Il demandait des informations personnelles détaillées, l’adresse du domicile et l’éducation.

Voyant qu’elle vérifiait le formulaire, Nie Mi détendit ses sourcils et dit : « Tu n’as pas à t’inquiéter outre mesure. L’essentiel est que tu remplisses tes informations de base. Le Continent Indépendant est très strict. Tout le monde ne peut pas y aller. Ils ne veulent pas que des gens sans intérêt se faufilent à l’intérieur. »

Pendant qu’il parlait, Qiao Nian avait déjà fini de lire le contenu du formulaire. Elle avait une idée approximative de ce dont il s’agissait. Elle le rangea et dit : « Je comprends. Je le remplirai pour toi dans deux jours. »

« Rien ne presse. » Nie Mi avait souri et lui avait fait un signe de la main. Il ne l’avait pas pressée. « Tu as grandi à la ville de Rao, il n’y a donc rien sur quoi ils puissent enquêter. Je t’ai demandé de remplir ce formulaire juste pour suivre la procédure. Le continent indépendant devrait l’approuver directement. »

« Oui. »

Qiao Nian n’était pas trop inquiète à l’idée que le Continent indépendant ne l’approuve pas.

Ses informations avaient été effacées depuis longtemps par elle. Personne ne pouvait découvrir quoi que ce soit d’inutile qu’elle ne voulait pas que les autres sachent.

Elle était confiante.

Ce serait la même chose du côté du Continent Indépendant.

Ils ne pourraient pas trouver ce qu’elle ne voulait pas qu’ils sachent !

Son profil ne serait que propre et simple.

…

Qiao Nian n’était pas restée longtemps à l’université de Qing. Peu de temps après avoir récupéré ses affaires, elle reçut un appel de Ye Wangchuan.

« Oh ? Je ne suis pas à l’aéroport. J’ai pris un autre vol et je suis arrivé plus tôt. Maintenant ? » Elle avait marché sur le côté pour répondre à l’appel. Elle avait levé les yeux vers les personnes présentes dans le bureau et avait levé la main paresseusement. « Je suis à l’école. J’ai quelque chose à faire. »

« Tu as fini ? »

La voix à l’autre bout du fil était grave et légèrement rauque. Elle était très agréable pour les oreilles.

Les oreilles de Qiao Nian avaient failli tomber enceintes. Elle n’avait pas pu s’empêcher de hausser les sourcils, ses yeux noirs étant clairs et calmes. « Presque. »

Elle regarda Nie Mi, qui communiquait toujours avec Liang Conglin, et dit : « Il reste une dernière chose à faire. Une demi-heure tout au plus. »

« Je viendrai te chercher. » Après tout, il n’y avait personne à l’aéroport pour qu’il vienne le chercher.

Avant que Qiao Nian ne puisse parler, la voix masculine à l’autre bout du fil dit sans se presser : « Grand-père avait peur que tu n’aies pas déjeuné, alors il a réservé une salle privée au manoir impérial. Ils y sont déjà allés. »

Qiao Nian baissa les yeux, ses sourcils se détendant peu à peu. Elle avait levé la main et s’était frotté les tempes. « Alors viens me chercher. J’irai voir grand-père Ye. »