Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

L’industrie du divertissement était un lieu de gloire et de fortune.

On y trouvait toutes sortes de personnes.

Qui savait si un grand patron se cachait derrière le menu fretin qu’elle avait rencontré ?

Même si Wei Xueying ne pensait pas que l’autre partie connaîtrait des gros bonnets, cela ne ferait pas de mal de demander.

L’assistante lui avait immédiatement donné le nom de la jeune fille.

Toutes deux étaient plongées dans l’industrie du divertissement tout au long de l’année. Elles ne s’intéressaient généralement pas aux études, c’est pourquoi elles n’avaient remarqué aucune nouvelle concernant l’examen d’entrée à l’université ou les concours de logiciels professionnels.

Quant à Zhui Guang…

À part aider Wen Ruxia et apparaître dans quelques scènes, Qiao Nian avait fait profil bas.

De plus, bien que Zhui Guang soit célèbre, elle n’appartient pas à proprement parler à l’industrie du divertissement. Elle n’accepterait pas de faire des performances commerciales ou de tourner des publicités comme les célébrités. Par conséquent, sans parler des passants, même les personnes du cercle ne savaient pas grand-chose d’elle.

Wei Xueying et son assistante n’avaient jamais pensé à cela…

Elle avait envoyé le nom de Qiao Nian à sa responsable, qui n’avait pas encore répondu.

Soit elle était occupée, soit elle ne l’avait pas vu.

Wei Xueying n’avait pas osé l’appeler.

Après tout, Zhao Xin était l’un des managers vétérans de l’industrie du divertissement et avait dirigé de nombreux artistes célèbres.

À un moment donné, elle avait presque préparé sa cousine, Bai Lin, à devenir un artiste de premier plan.

Cependant, plus tard, Bai Lin avait dû partir à l’étranger pour éviter les feux de la rampe parce qu’elle avait offensé quelqu’un. C’est ainsi qu’elle était devenue artiste sous la direction de Zhao Xin.

Elle n’était pas sa seule artiste. Son statut était trop bas. Zhao Xin ne s’occupait d’elle qu’à cause de sa cousine.

Elle s’occupait habituellement d’autres artistes.

Son assistante actuelle était autrefois l’une des assistantes de Bai Lin.

Wei Xueying avait envoyé un message à Zhao Xin. Puis, elle avait soudain pensé à cette affaire pour une raison inconnue. Elle avait posé son téléphone portable et n’avait pas pu s’empêcher de lui demander : « Au fait, sais-tu qui ma cousine a offensé ? ».

« Cela… » L’assistant de Wei Xueying avait l’air troublée et la regardait d’un air impuissant. « Xueying, ce n’est pas que je ne veux pas te le dire. Je ne suis même pas sûre de ce qui s’est passé ! Je n’étais qu’une des assistantes personnelles de ta cousine. D’habitude, je l’aidais à acheter ce dont elle avait besoin et je contactais le chauffeur pour qu’il vienne la chercher. Ce jour-là, je n’étais pas avec sœur Xin et les autres. Je sais seulement que ta cousine est allée faire une séance de photos pour un magazine le jour de l’accident. À mi-chemin du tournage, elle était déjà bannie par l’entreprise. Il semblerait que ce soit lié à… un sujet à la mode. »

« Un sujet à la mode ? » Wei Xueying y avait particulièrement prêté attention.

L’assistant savait qu’elle allait poser des questions sur le sujet tendance, alors il avait commencé par dire : « Je ne sais pas de quel sujet tendance il s’agit. En bref, ta cousine a été bannie à cause de ça. »

« Nous ne savons même pas qui ils sont. Seules Sœur Xin et ta cousine savent ce qui s’est passé. Cependant, sœur Xin est très secrète à ce sujet et ne nous a jamais parlé de ce qui s’est passé ce jour-là. »

Puis il demanda : « Xueying, ta cousine t’en a parlé ? »

Wei Xueying secoue la tête d’un air hébété. « Non, elle ne m’a rien dit. Elle m’a seulement dit de faire attention dans le cercle et de n’offenser personne, surtout ceux qui ne devraient pas être offensés. »

L’assistant fit claquer sa langue et dit d’un ton plutôt maussade : « Ta cousine a presque réussi à se faire une place sur la liste A. Juste un peu plus. Elle serait certainement devenue une célébrité de la liste A pour peu qu’elle obtienne un prix dans les deux années à venir. Pour qu’une artiste aussi connue soit bannie comme ça, on peut dire que ta cousine a raison. N’offense personne dans ce cercle. Sinon, tu ne sauras même pas comment tu meurs. »