Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

« Qiao Nian a demandé à quelqu’un de kidnapper Lanyin. » Qi Yan n’avait pas eu d’autre choix que d’expliquer anxieusement la situation des derniers jours. « Je l’ai appelée précédemment et je me suis excusée, mais elle a insisté pour que la famille Qi la dédommage d’un milliard de yuans. Sinon, elle tuera l’otage. »

Un milliard !

Sans parler de Tang Wanru, même la bien informée Jiang Zongnan était choquée.

Nian Nian voulait que Qi Yan dédommage un milliard de yuans ?

« C’est vrai que nous n’avons pas pu trouver un milliard. Nous avons mis en commun 300 millions ce jour-là et nous les avons virés sur le compte qu’elle nous a indiqué. Elle n’a pas répondu quand je l’ai appelée quelques jours plus tard, et on n’a pas eu de nouvelles de Lanyin… Cela fait cinq jours que le banquet de bienvenue a eu lieu. »

Qi Yan s’était appuyé le front avec sa main, on dirait qu’elle avait mal à la tête. Elle leva les yeux vers Jiang Zongnan et dit sincèrement : « Président Jiang, nous vous avons déjà donné l’argent. Un milliard, c’est trop. Nous ne pouvons pas sortir autant d’argent en peu de temps. Je ne trouve pas Qiao Nian. Peux-tu aller lui parler, s’il te plaît ? »

Jiang Zongnan avait encore l’impression que cette affaire était trop fantaisiste.

C’était encore plus mystérieux que l’« accident » de Jiang Li lié à la famille Qi.

Il n’avait pas repris ses esprits pendant un long moment. Ce n’est que lorsque Qi Yan l’avait appelé à nouveau qu’il s’était à peine extirpé de son état de stupeur.

Cependant, sa réaction était bien réelle. Jiang Zongnan fronça les sourcils et secoua la tête. « Comment Nian Nian peut-elle être aussi capable ? Tu exagères. La disparition de Qi Lanyin ne doit pas avoir de rapport avec Nian Nian. Elle est à Pékin et n’est pas allée à l’étranger ces derniers jours. Comment peut-elle trouver quelqu’un pour kidnapper Qi Lanyin dans le pays M ? »

Même lui ne pouvait pas faire ça.

Qiao Nian …?

Nian Nian n’était pas si vieille.

Jiang Zongnan avait instinctivement nié l’accusation de Qi Yan.

Qi Yan avait souri comme si elle se moquait de leur naïveté. « Président Jiang, ne me dis pas que tu ne sais toujours pas ? »

« …Savoir quoi ? » Le cœur de Jiang Zongnan avait sauté un battement. Il sentait vaguement qu’elle était sur le point de révéler quelque chose d’important.

À ce stade, Qi Yan n’avait rien à cacher. « Qiao Nian est Sun de l’Alliance Rouge. Ne me dis pas que personne dans ta famille n’est au courant ! »

Ses paroles avaient sans aucun doute fait l’effet d’une bombe dans le salon. Jiang Zongnan et Tang Wanru étaient abasourdis.

Jiang Xianrou était revenu par hasard de l’extérieur à ce moment-là et avait entendu ce que Qi Yan avait dit.

Qiao Nian était Sun de l’Alliance Rouge ?

C’était comme un coup de tonnerre. Toutes les couleurs avaient disparu de son beau visage. Même ses lèvres étaient pâles et faibles. Quelque chose était tombé par terre, et elle avait oublié de le ramasser.

Jiang Xianrou était un peu troublée, mais elle avait l’impression qu’un énorme rocher appuyait sur son cœur, ce qui l’empêchait de respirer.

Elle prit quelques grandes inspirations avant de se pincer les paumes et de se forcer à se calmer. Elle s’était avancée et avait salué Jiang Zongnan et Tang Wanru avec générosité : « Papa, maman, je suis de retour. »

Ensuite, elle avait regardé Qi Yan, qui était assise sur le canapé en face d’elle, et avait dit respectueusement : « Marraine. »

Qi Yan n’eut pas le temps de lui prêter attention. Elle se contenta de hocher la tête.

Jiang Zongnan et Tang Wanru ne l’avaient même pas reconnue. Ils étaient encore plongés dans la révélation de Qi Yan.

« De plus, le fondateur de la Cheng Feng Corporation de votre pays, Yuan Yongqin, est également inextricablement liée à elle. » Qi Yan avait redressé ses vêtements et a poursuivi : « La société Cheng Feng a trois partenaires. L’un d’eux est Yuan Yongqin, dont tout le monde sait qu’il est sur la table. L’autre est le jeune maître de la famille Wei, Wei Lou. Avez-vous réfléchi à l’identité de la personne restante ? »