Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

« Hehe. » Wen Ziyu sourit sans rien dire. Il ne voulait pas lui expliquer trop clairement. Après tout, s’il le faisait, ce serait sans aucun doute remuer le couteau dans la plaie.

Il n’oserait jamais arracher une petite amie à la famille Ye !

Wen Ziyu se sentit amer.

Pourquoi le petit ami de Qiao Nian était-il Maître Wang ?

Il était d’accord tant que ce n’était pas Maître Wang !

Alors, il pouvait toujours se battre pour sa déesse.

Mais Maître Wang…

Le cœur de Wen Ziyu se serra.

Il n’osait pas.

Il n’osait vraiment pas l’arracher à Ye Wangchuan.

Il avait peur d’être battu par toute la famille et d’avoir les jambes brisées. De plus, sa carte bancaire serait confisquée et tous ses frais de subsistance seraient bloqués.

Il connaissait la « brutalité » de ses parents, il savait donc qu’ils ne manqueraient pas de le faire.

Il pourrait même être chassé de la maison. Ils en finiraient immédiatement avec leur « fils infidèle » !

Dès que Wen Ziyu pensa à cela, il eut l’impression qu’une boule de coton était coincée dans sa poitrine. En même temps, il se méprisait.

Zhou Yang avait raison. En fait, il pouvait tout faire pour se battre pour elle. Et si l’impossible se produisait ?

Par exemple, elle était aveugle et ne voulait pas de Maître Wang. Au contraire, elle était émue par lui.

Cependant, Wen Ziyu savait très bien qu’il était impossible pour lui de faire cela. Le taux de réussite d’une telle chose était comparable à celui de gagner à la loterie.

Non, c’était plus difficile que de gagner à la loterie !

Mais le prix à payer était trop élevé.

Il n’avait pas le courage.

Lorsqu’il se rendrait compte qu’il n’avait pas assez de courage pour se battre, il se détesterait à nouveau.

Il n’avait pas l’air de l’aimer beaucoup, mais il l’aimait quand même beaucoup.

Ces sentiments étaient très complexes. Pour le moins, Wen Ziyu sentait qu’il ne pouvait pas comprendre les émotions compliquées de son cœur.

« De toute façon, les choses ne sont pas aussi simples que tu le penses. De plus, Qiao Nian a déjà un petit ami. » Après que Wen Ziyu ait fini de parler, il n’avait plus envie de s’exprimer.

Zhou Yang acquiesça et se gratta la tête. À son âge, il ne savait toujours pas à quel point il était compliqué de faire la cour aux filles. Il ne savait pas comment réconforter Wen Ziyu, alors il décida de ne pas dire de bêtises.

Il jeta un coup d’œil à l’ordinateur de Wen Ziyu et vit accidentellement quelque chose. « Qui est Bai Lin ? Pourquoi est-elle placée sous le nom de Déesse Qiao ? »

Wen Ziyu lisait un communiqué de presse.

Les titres étaient accrocheurs.

[En comparant la célébrité féminine populaire Bai Lin à Zhui Guang, Zhui Guang a été complètement vaincu par une célébrité féminine].

« Elle ? »

Wen Ziyu posa une main sur la souris et cliqua sur le rapport à côté après avoir traversé la page. Il choisit l’option « Fausse publicité » et la cocha d’une coche rouge.

Il répondit ensuite sans se presser : « Une imbécile ! »

Zhou Yang resta sans voix.

Fu Ge arriva par hasard de l’extérieur et entendit leur conversation.

Son beau visage devint vert. Il marcha derrière Wen Ziyu avec son téléphone et dit avec difficulté : « Jeune Maître Wen, j’ai quelque chose à te dire. »

Il voulait que Zhou Yang parte, mais Wen Ziyu se retourna et lui jeta un coup d’œil. Il dit d’un air indifférent : « Vas-y. »

Zhou Yang vit à travers Fu Ge et dit immédiatement : « Je vais descendre acheter une bouteille d’eau. Vous, vous discutez. »

Après son départ.

La mâchoire tendue de Fu Ge se détendit un peu. Il regarda Wen Ziyu, qui se tenait à carreau, et dit lentement : « Jeune Maître Wen, peux-tu dire à ta tante d’arrêter de rendre les choses difficiles pour Bai Lin ? »

« ? »

Wen Ziyu ne réagit pas immédiatement. « Qu’est-ce qui ne va pas chez toi ! Ma tante ne sait même pas qui elle est. Quand ai-je déjà rendu les choses difficiles pour elle ? »

Alors qu’ils n’étaient plus que tous les deux, Fu Ge cessa de tourner autour du pot et dit sans détour : « Bai Lin est la femme de mon frère. Il m’a appelé pour me dire que Bai Lin avait offensé la présidente Wen et m’a demandé de m’excuser auprès d’elle en son nom. Il espère que la présidente Wen sera magnanime et la laissera partir cette fois-ci… »