Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Ye Wangchuan portait une chemise et un pantalon noir aujourd’hui. Il était habillé de façon très décontractée, mais cela ne pouvait pas cacher sa silhouette supérieure. Ses vêtements décontractés lui donnaient également un air noble.

Il arrêta Qiao Nian près du réfrigérateur et baissa les yeux. Il avait l’air très facile à aborder. Ses lèvres roses se retroussèrent même en un sourire séduisant. « Jian Jin t’a envoyé un paquet. Comme tu n’étais pas là, j’ai signé pour lui. »

« L’adresse est la suite présidentielle 6618 de l’hôtel Four Seasons à Pékin. La suite a été réservée depuis longtemps par un gros bonnet du quartier illégal. Par coïncidence, la personne qui a réservé cette chambre s’appelle également Jian Jin et est membre de JC Corporation. »

Qiao Nian resta sans voix.

Elle voulait qu’on la laisse tranquille.

Ensuite, elle enverrait Jian Jin et Inspecteur de la Taille Fine sur le continent indépendant pour faire examiner leurs cerveaux !

Ce n’était qu’une livraison. Devait-elle utiliser son vrai nom ??

Ye Wangchuan était calme et posé. Il sourit faiblement en parlant. « Aussi… »

Qiao Nian leva les yeux et le regarda avec surprise. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il y ait autre chose. « Quoi ? »

Ye Wangchuan la bloqua à l’intérieur. Il baissa ses beaux yeux et la regarda avec un regard brûlant. Ses lèvres fines se retroussèrent même légèrement. « Ce sac en papier contient un bracelet fait main. Le style… est très original. On ne dirait pas qu’il a été conçu par une fille. »

Qiao Nian fut presque transpercée par son regard. La corde dans sa tête se resserra encore un peu plus, et elle eut envie de faire venir Jian Jin pour qu’elle jette un coup d’œil à son cerveau.

C’était une chose de faire une livraison avec son vrai nom, mais elle avait utilisé un sac en papier. Elle ne l’avait même pas mis dans une boîte.

Voyant qu’elle était silencieuse, Ye Wangchuan plissa les yeux et dit d’un ton amical : « Déesse Qiao, tu ne vas pas m’expliquer ce cadeau ? »

Les lèvres de Qiao Nian tressaillirent. Elle leva les yeux et vit la détermination dans ses yeux profonds. Sa tête lui fit encore plus mal. Elle appuya sa main sur l’homme qui lui barrait la route, mais ne le repoussa pas. Elle ne put que baisser la main et dire rapidement : « C’est un ami qui me l’a donné. »

« Un ami ? »

Ye Wangchuan ne put s’empêcher de se rappeler qu’il avait déjà été son ‘bon ami’. Il ne s’attendait pas à être jaloux pour une si petite chose, mais sa poitrine ne pouvait s’empêcher d’être douloureuse.

Tsk, il avait l’air un peu jaloux.

« Une ami ordinaire ». Qiao Nian n’avait pas réalisé qu’il était jaloux. Elle avait de grandes chances de deviner ce qu’il pensait. Elle n’aimait pas s’expliquer, mais ajouta immédiatement : « Ce n’est pas ce que tu penses. »

Ye Wangchuan la vit froncer les sourcils et baisser les yeux. Il lui expliqua mal à l’aise, et l’aigreur dans sa poitrine s’atténua un peu. Son regard était fixé sur la fille, et ses yeux étaient profonds. « Oh, à quoi je pense ? »

Qiao Nian était prise au piège, incapable de se dégager ou d’esquiver. Sa poitrine était pressée contre elle, et les battements de son cœur étaient réguliers et puissants. Il battait contre ses oreilles comme un tambour.

Qiao Nian avait l’impression qu’un feu de prairie s’était allumé à l’endroit où sa main était pressée contre lui. C’était très chaud.

Elle s’empressa de mordre les lèvres minces de l’homme. Elle l’embrassa, un peu plus fort, mais rapidement.

Qiao Nian s’éloigna après avoir fini de l’embrasser. Ses longs cils battirent et elle leva soudain les yeux vers lui. Des flammes s’allumèrent au fond de ses beaux yeux noirs.

Sa voix était encore très rauque. « Juste un ami normal ! »

« Il est venu à Pékin récemment et m’a fait un cadeau d’anniversaire. C’est aussi simple que cela. »

Elle se calma un peu et le contourna à nouveau lorsqu’elle eut fini de parler, prête à s’éloigner.

Cependant, Ye Wangchuan lui attrapa soudainement la main et la tira en arrière. Il lui tint le poignet et la plaqua à nouveau contre le frigo. Ses yeux étaient baissés et remplis de possessivité, comme s’il n’avait pas entendu ce qu’elle venait de dire. Il se contenta de la fixer d’un regard brûlant et dit à voix basse : « …Nian Nian, les baisers devraient être comme ça. »