Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Une fois que tout fut terminé, il ramassa en tremblant les compléments alimentaires que Qiao Nian avait achetés pour lui. Il versa une pilule dans le flacon de médicaments et la but avec l’eau qui restait dans la tasse.

Après avoir avalé une petite pilule blanche, le vieux maître Jiang sentit clairement que la plupart de sa fatigue avait disparu.

Il était curieux de savoir où Qiao Nian avait acheté le médicament. Il tendit la main vers la bouteille de médicaments et l’étudia à nouveau, mais ne parvint pas à comprendre.

Le Vieux Maître Jiang était fatigué, il posa donc la bouteille de médicaments et alla se reposer.

…

La famille Jiang.

L’atmosphère dans la maison était oppressante lorsque Jiang Zongnan et les autres rentrèrent à la maison. Personne ne voulait parler après ce qui venait de se passer.

Le visage de Jiang Zongnan était froid pendant tout le trajet. Une fois rentré, il retira sa cravate et une trace de fatigue apparut sur son visage digne. Il se dirigea directement vers le canapé et dit : « Le jeune maître Ye est venu me chercher à l’entreprise dans l’après-midi. »

Il s’assit sur le canapé.

Tang Wanru le suivait de près. Ses yeux s’illuminèrent lorsqu’il mentionna le nom de Ye Wangchuan. « Jeune Maître Ye… »

Jiang Zongnan lui jeta un coup d’œil et sut qu’elle nourrissait encore des fantasmes irréalistes. Elle pensait que Ye Wangchuan était toujours de leur côté. Il dit froidement, « Le jeune maître Ye est venu me parler de Xianrou. Il s’est déjà occupé de la famille Zhu. Il semble que la famille Zhu soit sur le point de tomber. Il m’a donné deux choix. »

Jiang Xianrou était dans le salon. Son cœur se serra en entendant cela. Elle se mordit la lèvre et demanda à son père : « Quel choix t’a-t-il donné ? »

Les yeux de Jiang Zongnan brillèrent de pitié en voyant son beau visage pâlir, mais il n’eut d’autre choix que de lui dire la cruelle vérité.

« Le jeune maître Ye a dit que tu pouvais soit abandonner l’Université de Qing, soit partir à l’étranger. »

Il y eut un silence.

Le beau visage de Jiang Xianrou devint soudainement pâle, et le sang sur ses lèvres disparut complètement. Tremblante, elle releva immédiatement la tête et répliqua : « Impossible ! Papa, tu me mens. »

Jiang Zongnan pressa l’espace entre ses sourcils et ne dit rien. Il se contenta de la regarder tranquillement.

Cependant, Jiang Xianrou avait l’impression d’être tombée dans un abîme sans fond. Elle resta ancrée au sol, et tout le sang de son corps se figea. Elle se mordit la lèvre et son visage était pâle. La gorge sèche, elle expliqua : « Je ne savais pas ce que Zhu Yuanhao allait faire. Je l’ai appris grâce à toi. Je n’ai rien fait. Pourquoi Grand-père et les autres me reprocheraient-ils tout… Qu’ai-je fait de mal ? »

Elle ne comprenait pas pourquoi le vieux maître Jiang, Qin Si et Ye Wangchuan protégeaient tous Qiao Nian.

Qu’est-ce qu’elle avait de si bien ?

Ne venait-elle pas de Rao ? Elle savait jouer du piano, chanter et jouer du konghou. Elle était un peu célèbre sur la plate-forme de chant et avait même été admise dans une bonne école !

Elle avait tout ce que Qiao Nian avait.

Pourquoi le vieil homme et les autres ne voyaient-ils pas sa brillance ? Leurs yeux étaient toujours rivés sur Qiao Nian. Elle ne comprenait pas en quoi elle lui était inférieure.

Jiang Yao vit que sa sœur souffrait et fit un pas en avant. Il posa sa main sur son épaule pour la réconforter, mais son ton était lourd. « Xianrou, papa ne t’a pas menti. J’étais aussi dans la compagnie cet après-midi. Le jeune maître Ye a donné à papa ces deux choix… Pourquoi ne vas-tu pas à l’étranger ? »

Ye Wangchuan avait le dernier mot à Pékin.

Il leur avait encore fait comprendre cet après-midi que s’ils ne voulaient pas choisir entre les deux, ils devraient prendre la troisième option.

La troisième option que Ye Wangchuan leur avait donnée était que Jiang Xianrou aille en prison avec Zhu Yuanhao !

Il n’osait pas parier sur l’avenir de Jiang Xianrou et ne pouvait pas se le permettre.

La famille Zhou avait appris sa leçon. Zhou Hengfeng était connu comme le hacker numéro un du pays et entretenait des relations étroites avec l’Alliance rouge. Cependant, on continuait à s’occuper de lui.