Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Les pixels de la vidéo étaient extrêmement élevés.

Il était évident qu’elle n’avait utilisé aucun filtre d’embellissement.

La peau du visage de la jeune fille était claire et sans défaut, aussi éblouissante que de la porcelaine de qualité supérieure.

Ce qui attirait encore plus l’attention que sa peau d’une blancheur éblouissante, c’était son visage. Les traits de son visage étaient exquis et remarquables, et son charme était unique.

« Qiao… Qiao Nian ??? » Wen Ziyu était abasourdie.

Zhou Yang, Fu Ge et les autres étaient encore plus abasourdis.

Surtout Fu Ge.

Il regardait la fille dans la caméra qui présentait la culture traditionnelle d’un ton lent. Il avait l’impression d’être frappé par la foudre. Son cœur battait la chamade et un rugissement résonnait presque dans son cerveau.

Qiao Nian ?

Qiao Nian était Zhui Guang ?

Il se souvint de ce que Zhui Guang avait dit lorsqu’elle avait tagué Qiao Chen sur Weibo : « Tu mourras si tu n’agis pas de manière cool ? »

Elle était tranchante et arrogante.

Son ton était exactement le même que celui de Qiao Nian lorsqu’elle était provoquée !

Pourquoi n’avait-il pas pensé que Qiao Nian était Zhui Guang ?

Fu Ge resta assis, raide. Il ne voulait pas regarder la vidéo en entier. Il craignait qu’après l’avoir regardée, il ne puisse s’empêcher de se demander ce qu’il avait manqué…

Il se souvenait que quelqu’un lui avait dit cela une fois.

Il avait choisi Qiao Chen plutôt que Qiao Nian et avait ramassé une graine en perdant une pastèque entière.

À l’époque, il avait pensé que Qiao Chen était la vraie fille de la famille Qiao et que Qiao Nian n’était qu’une orpheline recueillie par eux.

Qiao Chen avait de bonnes notes, une personnalité douce et était une bonne pianiste. Elle était également la belle élève du premier lycée.

Comparée à Qiao Chen, Qiao Nian n’était rien.

À ce moment-là, il se demanda si cette personne était folle de dire qu’il avait perdu son véritable trésor en choisissant Qiao Chen.

Mais à cet instant, il sembla comprendre le mépris et le dédain dans les yeux de cette personne lorsqu’elle le regardait !

…

Dans l’ancienne résidence de la famille Jiang.

Après que le vieux maître Jiang eut fini de partager les derniers biens immobiliers, il expira et but une gorgée du thé que lui tendait l’infirmière. Son visage pâle se détendit un peu.

Il rendit la tasse à l’infirmière et regarda tout le monde. Il dit avec autorité : « C’est probablement tout. Quelqu’un a-t-il des objections ? »

Tang Wanru était tellement en colère qu’elle ne pouvait pas parler. Elle aurait roulé des yeux si elle n’avait pas été élevée pendant des années.

Malgré le fort contrôle de ses émotions, elle était encore tellement en colère que son visage devint pâle. Elle détourna la tête et ne prit pas la peine de dire un mot.

Le vieil homme avait un parti pris pour la première branche !

Cependant, Jiang Zongnan ne s’était pas battue pour cela. Que pouvait dire une étrangère comme elle ?

Elle ne pouvait que l’endurer !

Ce n’est pas parce qu’elle était silencieuse que tout le monde le serait.

Après que Jiang Xianrou ait été giflée, elle se comporta comme un pieu de bois pendant tout ce temps. Les coins de ses yeux et de ses sourcils étaient baissés, et personne ne savait ce qu’elle pensait.

En entendant la question du vieux maître Jiang, elle leva soudainement la tête et regarda la fille non loin de là avec ses beaux yeux. Puis, elle réfréna le ressentiment dans ses yeux et dit d’une voix douce et pudique : « Grand-père, j’ai quelque chose à dire. »

« Oh ? »

Le vieux maître Jiang la regarda avec une expression compliquée. Cependant, Jiang Xianrou était sa petite-fille, après tout. Ils étaient liés par le sang, alors il n’en dit pas plus.

« Dis-le simplement. Une fois que cette division sera finalisée, nous agirons en conséquence à l’avenir. Si tu as des objections, tu devrais les soulever maintenant. Je me séparerai de toi si tu causes à nouveau des problèmes à l’avenir. »

Jiang Zongnan fronça les sourcils et voulut dire qu’il n’avait aucune objection à cette division.

Le vieux maître Jiang l’avait divisé équitablement et avait même favorisé leur famille. Après tout, la plupart des propriétés et des biens immobiliers appartenaient à Grand Frère et aux autres.

Cependant, le vieux maître Jiang lui avait confié l’entreprise la plus rentable et la plus importante sur le plan social.