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Chapitre 1591 : Amour profond
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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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« Mme Chen a-t-elle des indices ? Comment a-t-elle obtenu la broche ?

– La broche a été vendue aux enchères dans une maison de vente aux enchères. Elle m’a donné l’adresse et le numéro de contact de la maison de vente aux enchères, et elle m’a aussi appelé pour me présenter. Cependant, elle a utilisé ton nom pour prendre rendez-vous avec le directeur de la vente aux enchères. Nous allons nous y rendre maintenant, et tu devras m’accompagner une fois de plus, s’il te plaît.

– Ce n’est pas grave. Je n’ai pas de leçons aujourd’hui. » Yun Xi ouvrit la boîte à lunch que Mme Chen lui avait tendue à l’instant. Elle contenait tous ses en-cas et pâtisseries préférés. Elle prit une boîte et la tendit à Xiao Jinglin qui était assis à côté d’elle. « M. Xiao, voulez-vous goûter aux authentiques pâtisseries chinoises de Jingdu ? Les chefs de la famille Chen sont très doués. »

Xiao Jinglin regarda la boîte de gâteau aux haricots rouges devant lui et fut légèrement stupéfait. Il la prit avec des mains tremblantes.

Yun Xi vit qu’il fixait la boîte sans bouger et pensa qu’il n’aimait pas ça. « Vous n’aimez pas manger ça ? »

« Pas vraiment… » Xiao Jinglin revint à lui. Son sourire semblait mêlé à des émotions sans fin. « Je n’ai pas mangé ce genre de pâtisserie depuis près de 20 ans. Est-ce que tu l’aimes aussi ? »

Yun Xi acquiesça. Le mot aussi répondait indirectement à la question de Yun Xi sur les préférences de Xiao Jinglin.

« Quand j’étais jeune, j’ai grandi dans la ville de Muyang. Mes goûts sont assez spéciaux, et j’aime cette saveur. Cependant, Mu Feichi ne l’aime pas.

– Il n’y a pas beaucoup d’hommes qui aiment les sucreries. Après avoir passé tant d’années à l’étranger, je n’ai même pas osé demander à mon chef de préparer cette pâtisserie. J’avais peur qu’on me la rappelle ».

En regardant cet homme doux et élégant se remémorer son amante disparue, Yun Xi poussa lentement la boîte à lunch ouverte vers lui. Elle récita avec désinvolture : « Les haricots rouges délicats et exquis sont un symbole de nostalgie. Vous vous souviendrez l’un de l’autre au plus profond de vos cœurs. »

Mu Feichi n’était parti que depuis un jour, et elle, à qui personne ne lui avait jamais manqué dans sa vie, comprenait maintenant ce que c’était que de languir quelqu’un.

Si vous désirez ardemment quelqu’un dans votre vie, cette personne sera toujours présente dans votre esprit.

En l’entendant dire cela, les yeux de Xiao Jinglin tressaillirent. Pendant des années, il s’était répété cela de nombreuses fois.

Il savait que cette fille pensait à Mu Feichi. Il pensait également à la personne qui lui avait manqué pendant tant d’années. Pendant un moment, aucun des deux ne dit quoi que ce soit.

Fenghuang Niao jeta un coup d’œil dans le rétroviseur et tenta de se faire discrète.

La voiture s’arrêta devant la salle des ventes. Le directeur attendait déjà dans le hall du premier étage. Lorsqu’il les vit arriver, il se précipita pour les accueillir.

« Bonjour, Mlle Yun. Je m’appelle Zhang et je suis le directeur de cette maison de vente aux enchères.

– Bonjour, directeur Zhang. Voici M. Xiao. Nous avons quelque chose à vous demander aujourd’hui.

– Si vous avez besoin de quoi que ce soit, Mlle Yun, faites-le nous savoir. Nous serons ravis de vous aider à tout moment. »

Yun Xi tendit le livret d’enchères et la photo de la broche au directeur Zhang. « Nous avons besoin d’informations détaillées sur cette broche. Nous devons savoir comment votre maison de vente aux enchères a reçu cette broche et si vous pouvez nous donner quelques détails. Directeur Zhang, c’est très important pour nous. »

« Cette… » Le directeur Zhang regarde la photo qu’il tient dans sa main. « Cette broche a été vendue il y a longtemps. Je crains de devoir vérifier la base de données. Suivez-moi, s’il vous plaît. »

Yun Xi acquiesça, et tous deux suivirent le directeur dans l’ascenseur et entrèrent dans la salle des archives.

Dans le petit salon à l’extérieur de la salle d’archives, l’assistant du directeur Zhang leur apporta deux tasses de café. Yun Xi se tourna vers Xiao Jinglin et lui demanda d’accompagner le directeur Zhang dans la salle des archives pendant qu’elle attendait à l’extérieur.

La télévision du petit salon diffusait des informations internationales. Elle prit son café et leva les yeux pour le regarder distraitement. Il s’agissait des nouvelles du pays F.

Partout où la caméra pointait sur l’écran, à part les soldats qui se tenaient près des jeeps l’arme au poing, il s’agissait de civils qui avaient échappé à la guerre.

« D’après les rapports, l’équipe de secours de notre pays a été attaquée par une armée indépendante, et nous avons perdu le contact avec eux. D’après les dernières nouvelles des reporters de guerre, le pays F a connu une épidémie. L’équipe médicale des Nations Unies vient de découvrir qu’il s’agit d’un nouveau type de virus… »

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N’hésitez pas à laisser vos impressions en commentaires et à laisser une réaction pour que je sache si l’histoire vous plaît.

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