Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Dès que Ye Wangchuan avait raccroché avec Ye Lan, elle avait reçu un cadeau de Su Mo.

Il y avait plus de dix boîtes sur le bureau en acajou. L’assistante de Ye Lan était stupéfaite en regardant Ye Lan ouvrir les boîtes.

Un bracelet en édition limitée de SEVEN.

Une bague en édition limitée de SEVEN.

Une…

Il s’agissait tous d’articles SEVEN en édition limitée. Chaque objet valait au moins une somme à sept chiffres.

Une douzaine valait une somme à huit chiffres.

L’assistante était quelqu’un de très connu depuis des années, donc une somme à huit chiffres n’était pas extraordinaire. Mais ce n’était pas non plus une petite somme.

Au début, elle pouvait encore en parler. « Président Ye, pourquoi la Corporation Cheng Feng vous a-t-elle soudainement offert des cadeaux d’une telle valeur ? Veulent-ils établir un partenariat avec nous ? »

Cependant, la Corporation Cheng Feng était dans le secteur de la bijouterie et de l’immobilier. Ils étaient dans le secteur des nouvelles énergies.

Les deux entreprises n’avaient aucun lien de parenté. Il était impossible de parler d’une collaboration.

La présidente Yuan de la Corporation Cheng Feng était réputée pour être vieux jeu et dominatrice. C’était une femme de carrière typique. Personne n’avait jamais entendu dire qu’elle s’était attiré les faveurs de qui que ce soit.

Quel jour était-ce aujourd’hui ?

« La présidente Yuan… » L’assistante en était à la moitié de sa phrase lorsque Ye Lan ouvrit le dernier paquet cadeau.

Contrairement aux autres coffrets, celui-ci était fait de velours. Il avait un extérieur bordeaux et était particulièrement beau.

Ye Lan ouvrit la boîte.

L’assistante s’exclama : « Le Cœur de l’Océan ?! »

Le Cœur de l’Océan.

Comme son nom l’indique, il s’agissait d’un pendentif taillé dans un diamant bleu naturel. Le diamant bleu lui-même était déjà très rare. De plus, il s’agissait d’une création du designer en chef de la Corporation Cheng Feng, S. On peut dire que ce Cœur de l’océan était la collection préférée de SEVEN.

Et c’était l’une des œuvres les plus célèbres du début de la carrière de S !

Cette œuvre valait bien plus qu’une somme à sept chiffres. Les pierres brutes du pendentif valaient au moins une somme à huit chiffres. Ajouté à la réputation du créateur, ce pendentif valait au moins des centaines de millions de yuans.

Et ce prix n’avait pas été fixé dans le cadre d’une vente aux enchères.

Une collection aussi précieuse ne pouvait pas être achetée avec de l’argent à l’extérieur. S’ils voulaient vraiment la vendre, ils devraient probablement organiser une vente aux enchères.

Silence.

Ye Lan regarda l’éblouissant alignement de cadeaux sur la table et resta sans voix pendant un long moment, surtout lorsqu’elle vit l’objet de la collection de trésors S à la fin. Elle avait toujours voulu l’acheter, mais elle n’avait pas réussi à trouver qui l’avait. Elle resta plantée au sol et prit quelques profondes inspirations.

La famille Ye ne manquait pas d’argent, et elle non plus. Cependant, les dépenses de Qiao Nian dépassaient son imagination.

C’était trop généreux !

Elle n’en avait parlé qu’en passant au Pavillon Lan. Son intention première était d’offrir à Qiao Nian un nouvel objet conçu par S cette année, mais finalement, c’était Qiao Nian qui lui offrait le pendentif qu’elle désirait depuis longtemps…

« Présidente Ye, qu’est-ce que la Corporation Cheng Feng entend exactement par là ? Devrions-nous leur renvoyer ces choses ? » L’assistante craignait que l’autre partie ait d’autres intentions en envoyant autant de cadeaux coûteux.

Ye Lan se dirigea vers le fauteuil pivotant derrière le bureau, s’assit et prit le pendentif. Ses yeux étaient chauds et contenaient une rare douceur alors qu’elle disait : « Ce n’est pas nécessaire. »

« Mais Présidente Ye, ces choses sont trop chères. La Corporation Cheng Feng n’a pas dit pourquoi elle les avait envoyés. Je suis inquiète… »

« Je sais pourquoi ils m’ont donné ça. » Ye Lan était de bonne humeur. Elle leva ses beaux sourcils et dit fièrement : « La petite amie de mon neveu me les a donnés. »

L’assistante fut abasourdi.

Le Président Ye n’avait qu’un seul neveu. Il semblait que le prestigieux Jeune Maître Ye était toujours célibataire. D’où venait donc la ‘nièce’ de la Présidente Ye ?