Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Voyant qu’elle était toujours aussi décontractée, les paupières de Ye Lan tressaillirent. Elle pinça ses lèvres rouges et ne put s’empêcher de dire : « Les actions dont tu parles pourraient-elles être… les actions originales de la Corporation Cheng Feng ? »

Il y avait également deux sortes d’actions.

L’une était les actions d’origine, avant que la société ne soit cotée en bourse. Ces actions étaient très importantes, et seuls le PDG et les hauts responsables de l’entreprise pouvaient les détenir.

La première était constituée des actions vendues au public après l’entrée en bourse de l’entreprise. Elles étaient utilisées pour les investisseurs en actions. Ces actions rapportaient des dividendes en fonction des bénéfices de l’entreprise. Il était inutile d’en acheter davantage.

Puisque Yuan Yongqin avait présenté Qiao Nian solennellement, les actions « achetées » dans la main de Qiao Nian ne pouvaient pas être de la deuxième catégorie !

La valeur marchande de la Corporation Cheng Feng étant de 100 milliards, ce que Qiao Nian avait dit devrait s’appeler 100 millions de yuans.

La famille Ye ne manquait pas d’argent.

Ye Lan avait grandi dans une famille riche et était également la fille aînée de la famille Ye. Naturellement, elle n’était pas surprise par une somme de 100 millions de yuans.

Elle ne s’attendait pas à ce que Qiao Nian possède les actions originales de la Corporation Cheng Feng.

Nian Nian n’avait que 18 ans !

C’était trop anormal !

C’était comparable à son neveu.

« Est-ce vraiment leurs actions originales ? » Ye Lan ne put contrôler son expression. Elle voulait se calmer, mais elle était trop abasourdie. C’était trop soudain, et elle ne pouvait pas se calmer.

Qiao Nian tira sa casquette avec impatience et plissa joliment les yeux. Elle la regarda et fredonna doucement.

Ye Lan : « … »

Après avoir reçu une réponse affirmative, Ye Lan resta silencieuse pendant quelques secondes. Après tout, elle était quelqu’un qui avait vu le monde. Après le choc, elle se pencha en arrière et respira profondément. Après s’être calmée, elle dit lentement : « Qin Si m’a dit que tu jouais avec des actions. Il m’a dit qu’il t’avait même recommandé quelques actions qui avaient une bonne dynamique la dernière fois. Il ne doit pas savoir que tu as les actions originales de la Corporation Cheng Feng, n’est-ce pas ? »

Qiao Nian avait effectivement reçu les conseils que Qin Si avait partagés avec elle. Elle les avait déjà vus auparavant. Le prix des actions avait bien augmenté, et l’avenir était prometteur. Elle avait choisi deux actions et investi de l’argent. En entendant cette question, elle ne cacha rien. « Oui, il ne sait pas. »

Elle fit une pause et ajouta : « Il ne m’a jamais demandé. »

N’ayant jamais demandé non plus, Ye Lan resta sans voix.

Elle se redressa silencieusement et prit secrètement sa décision. Elle demanderait plus avant de faire quoi que ce soit la prochaine fois pour éviter de faire une erreur.

En y pensant, elle ne put s’empêcher de regarder Qiao Nian à nouveau. Après un moment d’hésitation, elle demanda : « Je t’ai parlé du nouveau travail de S aujourd’hui… »

Ce qu’elle voulait dire, c’est qu’elle avait d’abord pensé que le travail de S. était apprécié des jeunes et qu’elle était fan de ce créateur.

Il n’avait pas été facile pour elle de saisir cette chance. La Corporation Cheng Feng avait déplacé l’exposition de SEVEN à Pékin, et il y avait aussi les nouvelles créations de ce designer talentueux. Elle voulait en acheter une pour Qiao Nian en guise de cadeau.

Elle ne s’attendait pas à ce que Qiao Nian ait une relation aussi forte avec la Corporation Cheng Feng et qu’elle possède encore leurs actions originales. Elle pensa à la petite pilule de la dernière fois et demanda à nouveau.

Dès qu’elle eut fini de parler, Qiao Nian la regarda de ses yeux noirs et prit la pilule naturellement. « Si Tante Ye l’apprécie, je te donnerai quelques parts un autre jour. »

Ye Lan : « … »

S ne sortait qu’une ou deux nouvelles œuvres à chaque fois. Après une série, il n’y avait pas plus de cinq modèles.

Il n’y en avait que cinq dans le monde.

On peut imaginer à quel point il était difficile de s’en emparer.

Elle n’osait même pas penser à en obtenir quelques-uns. Avant de venir aujourd’hui, elle s’était dit que ce serait déjà bien si elle pouvait acheter une nouvelle œuvre de S.

Nian Nian voulut lui donner quelques actions dès qu’elle ouvrit la bouche.