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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Yun Xi avait reçu de nombreux appels de félicitations tout au long de la journée. Il y avait des appels de ses camarades de classe, de ses amis, de sa famille, du vieux maître Jiang, de Madame Chen, etc. Ses mains étaient devenues faibles à force de répondre aux appels.

À un moment donné, Gu Baifan était entré, portant une pile de documents jusqu’à la montagne Tianyu. Il lui montra les documents qu’il avait posés sur la table basse et lui expliqua : « Il s’agit d’invitations à organiser des ventes aux enchères de charité ou à préparer des fonds de charité. J’ai sélectionné quelques familles réputées pour que tu puisses les consulter. La semaine prochaine aura lieu la vente aux enchères caritative que tu organiseras en tant que première personnalité sociale. Voici les détails concernant la maison de vente aux enchères et les objets mis aux enchères. Je suis encore en train d’enregistrer les objets que les familles nobles et autres familles prestigieuses vendent aux enchères. Je t’enverrai la liste dans deux jours… »

Avant que Gu Baifan ne puisse terminer, il vit que son jeune maître n’avait pas très bonne mine. Il ne savait pas si c’était parce qu’il s’immisçait ou s’il était arrivé au mauvais moment, aussi ferma-t-il la bouche docilement.

Il se souvint soudain que cette fille avait été blessée la nuit dernière. Puisqu’il était venu dans la montagne avec du travail pour elle aujourd’hui, il lui rendait vraiment… la vie difficile.

Mu âgé de trois ans était si protecteur envers sa chérie bien-aimée. Même si le ciel s’effondrait, il ne serait pas aussi important que sa chérie. Pourquoi avait-il choisi un tel moment pour lui annoncer cette nouvelle ?

Gu Baifan avait vraiment envie de se gifler pour se donner une leçon. Son visage se raidit, mais il n’osa pas esquisser un sourire devant son jeune maître. « Tu peux prendre ton temps. Il n’y a pas d’urgence. J’ai encore quelque chose à faire, alors je vais partir maintenant. »

« Hé, ne sois pas si pressé de partir. J’ai encore besoin de ton aide pour quelque chose. Yun Xi jeta un coup d’œil aux documents posés sur la table basse et leva soudainement la tête. Tu dois m’aider à prendre toutes les décisions concernant la vente aux enchères de charité que je vais organiser en tant que première personnalité sociale. Le lieu, l’hôtel, les cartes d’invitation… Je ne peux pas m’occuper de tout ça toute seule.

– Tu n’as pas besoin de t’occuper de ça maintenant. J’ai déjà pris des dispositions. Le moment venu, toi et le jeune commandant n’aurais qu’à vous présenter et à faire une apparition. »

Pour qu’elle ait à l’instruire personnellement sur la façon de gérer une si petite affaire, son jeune maître l’aurait probablement tué.

« C’est ainsi que les choses se passent. Merci pour ton travail. » Yun Xi tendit la main et feuilleta les informations concernant la vente aux enchères de charité qu’elle allait organiser. Elle jeta un coup d’œil à l’adresse de l’hôtel. « Envoie une invitation à Liang Xinyi et Qiao Ximin pour cette vente aux enchères. Pour le reste, fais ce que tu veux. »

Un banquet suivit la vente aux enchères. Puisque la famille Han et Liang Xinyi n’avaient pas donné de nouvelles, elle allait créer une opportunité pour elle de frapper.

Il valait mieux prendre l’initiative que d’attendre passivement.

« Ok, j’ai compris. » Gu Baifan marqua une pause et leva les yeux vers Mu Trois Ans, qui était assis sur le canapé. « Jeune maître, Madame n’a pas réussi à vous joindre, alors elle m’a demandé de lui demander quand Si Wenxuan serait libérée de son assignation à résidence. Cela fait plus d’un mois qu’elle est consignée dans la résidence officielle du président. Maintenant qu’elle a manqué le bal des mondains, vous devriez être apaisé, n’est-ce pas ? »

Afin de permettre à Yun Xi d’assister au bal en toute sécurité et d’éviter qu’il n’arrive quoi que ce soit à Si Wenxuan, Mu Feichi avait inventé une excuse pour que Madame enferme Si Wenxuan. Il voulait qu’elle manque le bal des mondaines pour ne pas embarrasser le président. Il ne voulait pas non plus qu’elle soit impliquée ou mise en danger à cause de lui.

Cette fois-ci, il avait mis en place un piège pour attraper Crocodile. Il n’avait pas réussi, et il avait également mis Yun Xi et lui-même en danger. Il était heureux de ne pas avoir laissé sortir Si Wenxuan. Sinon, avec sa personnalité arrogante et ignorante, elle aurait certainement pu l’entraîner dans sa chute.

Mu Feichi haussa les sourcils et agita la main. « J’ai compris. Je vais expliquer à Madame. »

Dès que Gu Baifan fut partie, Yun Xi donna un coup de pied à Mu Feichi. Ses chaussons en fourrure douce lui chatouillèrent les chevilles, ce qui le poussa à lui lancer un regard dragueur. « Bébé, pourquoi tu flirtes avec moi sous la table ? »

Yun Xi eut la chair de poule en voyant son regard. Elle frissonna et s’écarta de son chemin, mais Mu Feichi la tira en arrière dès qu’elle bougea.

OW, OW, OW ! « Ne fais rien de stupide. Je ne suis pas encore complètement rétabli ! »

« Alors pourquoi m’as-tu provoqué ? »

Ne savait-elle pas que l’endurance d’un homme était grandement affectée après un rapport sexuel ?

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