***

Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

***

Quelle que soit son audace et son arrogance, elle n’en restait pas moins une fille. De plus, elle venait tout juste d’atteindre l’âge adulte. Comment pouvait-elle ne pas être timide ?

Cependant, non seulement Mu Feichi n’était pas gêné, mais il était aussi un gentleman. Il était si gentil et attentionné qu’elle souhaitait creuser un trou et s’y cacher.

Il n’était pas gêné par une telle chose, mais elle était extrêmement embarrassée.

Portant une tasse d’eau à son visage pour cacher sa rougeur, Yun Xi n’arrivait pas à maintenir son rôle d’épiderme plus longtemps.

Mu Feichi leva la main et lui tapota le dos pour la calmer. Lorsqu’elle toussa, sa blessure se déchira. C’était si douloureux qu’elle ne se souciait plus de la gêne occasionnée.

Levant la tête, elle demanda timidement : « Puis-je le faire moi-même ? »

Même si elle savait que l’homme normalement dominateur ne serait pas d’accord, elle voulait quand même faire un dernier effort par habitude. Qui sait, peut-être aurait-elle de la chance et l’entendrait-elle accepter ?

« Non !

– Pourquoi ? Ne devrais-je pas le faire moi-même ? Tu t’y connais mieux que moi ? »

Elle était courroucée par ce refus ferme qui ne laissait aucune place à la négociation. Face à son refus, tous ses poils s’étaient hérissés et elle avait perdu tout son courage.

« Je suis déjà entré là-dedans, alors comment pourrais-je ne pas être familier avec ça ? » dit quelqu’un avec assurance.

Les yeux de Yun Xi s’élargirent soudainement. Cette fois, son visage était si chaud qu’il aurait pu cuire un œuf.

Cependant, face à un tyran aussi déraisonnable, elle ne pouvait pas agir normalement. Elle serra les dents. Puisqu’il avait la peau si dure, alors elle serait également effrontée.

« Jeune commandant, ne sais-tu pas que les filles sont timides ?

– Je l’ai déjà vu. Qu’est-ce qui te gêne ? Tu es ma femme maintenant. Si tu penses avoir perdu quelque chose, je peux te montrer la mienne.

– Je ne suis pas intéressé par le fait que tu portes ton costume d’anniversaire maintenant. »

Même si sa silhouette était si belle qu’elle la faisait saliver, elle n’était pas d’humeur à l’apprécier.

Si elle lui demandait vraiment de se déshabiller, qui savait quel genre de problèmes cela causerait ? Et s’il devenait incontrôlable et mettait le feu ?

Elle était une patiente maintenant et n’était pas responsable d’éteindre le feu.

« Alors nous attendrons le jour où tu seras intéressée. Tu pourras me regarder quand je serai nue. Maintenant, je vais t’appliquer la médecine. »

Il avait un air déterminé sur le visage. Ses yeux sombres étaient fixés sur son visage rougi, et il jouait joyeusement avec elle. « Ne me dis pas que puisque tu as mal dans le haut du corps, tu veux aussi le sentir en bas ? »

Après tout, c’était la première fois qu’ils se rencontraient. Dans cette situation, il n’avait pas été capable de contrôler sa force. Il se souvenait seulement qu’elle avait crié de douleur, et il avait eu mal au cœur à cause de cela.

Elle replia ses jambes et se mit en boule. Elle se pencha en arrière et afficha une expression déterminée. « Non ! Je vais être gênée. »

Même si elle était prête à devenir sa femme, ce sentiment était trop étrange et étranger. Elle avait beau avoir la peau dure, elle ne parvenait pas à franchir la barrière de son cœur. Elle se sentait si timide.

« Qu’y a-t-il de gênant ? Si tu te sens gênée, tu n’as qu’à te rouler sous la couverture et faire l’autruche. De toute façon, cela ne m’empêchera pas d’appliquer la pommade.

– Une autruche… » Lorsqu’elle pensa à l’apparence de l’autruche, Yun Xi fut irritée par sa suggestion au point de rire. Elle s’enveloppa dans la couverture et lui donna un coup de pied. « Alors je devrais te tendre mon cul pour que tu l’essuies ? »

« Bébé, si tu es si coopérative, je serais plus qu’heureux de t’aider.

– … » En fin de compte, elle ne pouvait pas se sortir de ce mauvais pas.

Elle y réfléchit. Il ne faisait qu’appliquer des médicaments pour elle, elle pouvait donc facilement prétendre qu’elle n’avait rien remarqué. De toute façon, puisqu’il ne se sentait pas gêné, elle pouvait faire semblant d’aller bien, même si elle était embarrassée.

Serrant les dents, elle lui lança un regard agacé et renifla légèrement. Elle évita la blessure sur son épaule et tira la couverture sur sa tête.

____ 

N’hésitez pas à laisser vos impressions en commentaires et à laisser une réaction pour que je sache si l’histoire vous plaît.

____