Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Zhou Hengfeng venait de rentrer dans la famille Zhou.

Après les premiers soins du serviteur et du père Zhou, le vieux maître Zhou s’était déjà réveillé de son coma. Cependant, son esprit n’était clairement pas bon, et il avait l’air beaucoup plus vieux. Voyant Zhou Hengfeng revenir, il repoussa le père Zhou qui lui donnait de l’eau et tenta de s’asseoir. « Hengfeng, tu es de retour. Comment cela se passe-t-il ? Sont-ils prêts à laisser partir Zhou Wei ? »

« Papa, allonge-toi vite. Ne bouge pas. Ton corps… » Le père Zhou le tenait avec inquiétude sur le côté, craignant qu’il ne tombe.

Le vieux maître Zhou l’ignora et fixa son fils cadet de ses yeux boueux sans ciller. « Quand sont-ils prêts à laisser revenir Zhou Wei ? »

Zhou Hengfeng revint de l’extérieur. Il était encore enveloppé dans l’air froid et n’osait pas s’approcher trop près de lui, de peur que l’air froid ne l’atteigne. En entendant sa question, il enleva son manteau et le plaça sur son bras. Son expression était un peu gênée et embarrassée. N’osant pas le regarder dans les yeux, il dit à voix basse : « Le vieux maître Jiang n’a pas accepté la réconciliation, mais Jiang Xianrou et Tang Wanru ont dit qu’elles étaient prêtes à aider à contacter Qiao Nian en privé. Pour ce qui est de la situation exacte, je dois encore attendre leur réponse. Cependant, je leur ai laissé la carte bancaire. J’espère que la famille Jiang sera prête à l’accepter. Ainsi, nous aurons une chance de nous réconcilier… »

Le père Zhou et la mère Zhou poussèrent tous deux un soupir de soulagement.

Le point d’attention du vieux maître Zhou était différent du leur. Ses yeux s’ouvrirent légèrement et furent remplis de choc. « Pourquoi cette affaire est-elle liée à la famille Jiang ? Zhou Wei n’a-t-elle pas provoqué une lycéenne de la ville de Rao ? »

Zhou Hengfeng attendit que son corps se réchauffe avant de s’approcher. Il lui expliqua grossièrement la relation de Qiao Nian avec la famille Jiang. À la fin, il haussa les sourcils et lâcha prise. « Le vieux maître Jiang n’a pas cédé. Les attitudes de Jiang Xianrou et de Tang Wanru sont détendues. Je pense qu’il y a un moyen de résoudre ce problème. Après tout, Jiang Xianrou est le membre le plus précieux de la famille Jiang de cette génération. Si elle est prête à aider, je ne pense pas que cette fille osera la rejeter. Le moment venu, si elle prévient la police, l’affaire sera réglée ! Cependant, de cette façon, nous devrons une grande faveur à la famille Jiang et à Jiang Xianrou. »

« Tant que ta nièce s’en sort avec succès, peu importe que tu lui doives une faveur ou non. Tu peux la rembourser lentement à l’avenir. Qu’est-ce qui est plus important que d’être sain et sauf ? » Le vieux maître Zhou poussa un soupir de soulagement.

La mâchoire de Zhou Hengfeng était tendue, mais il était d’accord avec lui.

Peu importe les excès de Zhou Wei cette fois-ci, elle restait un membre de la famille Zhou. Il n’était pas encore marié et n’aurait pas d’enfant.

Il n’y avait pas de mal à ce qu’un oncle fasse une faveur à sa nièce.

Avec un peu de chance, Jiang Xianrou pourrait résoudre ce problème.

Alors qu’il réfléchissait, son téléphone vibra soudain. Zhou Hengfeng était occupé par les affaires de Zhou Wei. Il était frustré et n’avait pas vraiment envie de voir le message dans un premier temps. Il leva la main et parcourut le message.

D’un seul coup d’œil, son expression changea !

Le vieux maître Zhou parlait encore du fait que personne n’avait osé l’aider à Pékin.

La gorge de Zhou Hengfeng grinça et ses dents claquèrent. « C’est… c’est fini. »

Son visage cendré effraie toute la famille Zhou. La mère Zhou pensa qu’il était encore arrivé quelque chose à Zhou Wei. Elle le regarda nerveusement. « Qu’est-ce qui ne va pas ? Jiang Xianrou n’a-t-elle pas accepté de nous aider ? Et Xiao Wei ? Ne veut-elle pas nous aider ? » Le cou de Zhou Hengfeng était aussi raide que du fer. Il se tourna pour regarder le vieux maître Zhou, le cœur battant rapidement. « L’Alliance Rouge… l’Alliance Rouge a fait savoir qu’elle voulait couper les ponts avec moi ! »