Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Après avoir appelé Qiao Nian, il sembla remarquer l’homme à ses côtés. Son expression changea par rapport au moment où il rougissait, et son humeur chuta instantanément de plus d’un niveau. Il se pinça les lèvres et dit à contrecœur : « Mon oncle. »

Sa différence de traitement était trop évidente !

Ye Lan vit également la personne à la porte. Elle sourit et salua rapidement : « Nian Nian, Wangchuan, vous êtes là. Je vous attend depuis une demi-journée. Venez vous asseoir. »

Ye Wangchuan s’avança et enleva l’écharpe qu’il avait autour du cou. Il gloussa et dit : « Nous avons été retardés par un embouteillage. »

Il posa négligemment son écharpe sur le dossier de la chaise et tira la chaise à côté de Ye Qichen. Il salua le Vieux Maître Ye, qui était assis bien droit. « Grand-père. »

« Oui », répondit calmement le vieux maître Ye en lui jetant un coup d’œil.

Son regard brûlant était principalement concentré sur Qiao Nian, qui était à côté de lui.

La fille portait un pull blanc épais avec une veste en cachemire. Elle portait un jean en dessous, qui enveloppait ses longues jambes droites. Elle avait l’air rafraîchie et propre, et était d’une beauté exquise.

Elle était en fait tout à fait compatible avec son petit-fils infidèle !

Plus le vieux maître Ye la regardait, plus il l’aimait. Il n’était pas facile pour lui de la voir, et il ne pouvait absolument pas détourner le regard. Cependant, il toussa pour le cacher et fit semblant d’être calme. Il demanda : « Est-ce que c’est Nian Nian ? »

En voyant sa posture assise, Ye Lan comprit qu’il était curieux et embarrassé de prendre l’initiative de la saluer. Elle se couvrit la bouche et sourit. « Ah, c’est Nian Nian. Je t’ai déjà parlé d’elle à plusieurs reprises. »

Elle se retourna ensuite et le présenta à Qiao Nian. « Nian Nian, voici mon père, le grand-père de Wangchuan. »

Qiao Nian marcha aux côtés de Ye Wangchuan et le regarda avec des yeux clairs. Elle dit poliment : « Bonjour, Grand-père Ye. »

Le vieux maître Ye regarda les cils baissés de la jeune fille. De cet angle, il pouvait voir qu’elle était obéissante et raisonnable. Il était à l’origine sérieux, mais à présent, il ne put réprimer les coins de sa bouche. Il toussa à nouveau doucement. « Bonne enfant, assieds-toi vite. »

« Assieds-toi ici. »

Ye Wangchuan venait de sortir une chaise pour elle.

Qiao Nian ne fit pas de cérémonie avec lui et s’assit.

Ye Wangchuan tira la chaise à côté d’elle et s’assit naturellement. Il lui tendit ensuite une serviette chaude pour qu’elle s’essuie les mains.

« Essuie-toi d’abord les mains avant de manger. »

« D’accord. » Qiao Nian prit la serviette et baissa les yeux. Elle avait l’air très obéissante. Elle s’essuya les mains et posa la serviette chaude à côté d’elle.

Ye Wangchuan se versa une tasse de thé et la plaça devant elle. Ensuite, il prit sa tasse vide et l’utilisa lui-même.

« Le thé ici est bon. Tu veux le goûter ? »

Qiao Nian tint la tasse et regarda les feuilles de thé lourdes qu’elle contenait. Elle en prit une gorgée lentement avant de reposer la tasse.

Ye Lan était ravie de leur interaction. Elle sourit et dit : « Nian Nian, quand es-tu venue à Pékin ? »

Qiao Nian venait de poser sa tasse. En entendant cela, elle leva les yeux et répondit poliment : « Au début du mois. »

« Au début du mois ? » Ye Lan fut un peu surprise. Elle calcula l’heure et demanda alors : « Alors, tu es à Pékin depuis presque un mois ? »

Il ne lui avait pas parlé de la venue de Qiao Nian à Pékin depuis un mois !

Ye Lan jeta un regard amer à son neveu, mais elle avait peur que Qiao Nian ne s’en aperçoive. Elle rétracta silencieusement son regard, se sentant extrêmement déprimée.

Ce gamin était trop partiale !

Ce n’étaient pas des loups. Est-ce qu’elle et le vieil homme pourraient manger sa petite fille ?

Ye Wangchuan reçut l’accusation dans les yeux de Ye Lan. Il posa les assiettes et les bols à côté de la petite fille calmement avant de dire lentement : « Nian Nian est à Pékin pour quelque chose. Elle n’est pas là pour jouer. Je vous aurais certainement prévenu à l’avance si elle était là pour jouer… »