Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Ye Wangchuan regarda les cernes sous les yeux de la jeune fille et baissa inconsciemment la voix.

« Qiao Nian, sais-tu où se trouve le sèche-cheveux ? »

Qiao Nian n’avait pas dormi. Elle était vraiment fatiguée. De plus, le fait qu’il lui sèche les cheveux maintenant lui donnait encore plus envie de dormir.

Se forçant à rester éveillée, elle pointa du doigt la salle de bain. « Là-bas. »

Craignant qu’il ne le trouve pas, elle ajouta paresseusement : « Dans le tiroir de la salle de bain. »

Ye Wangchuan se rendit rapidement dans la salle de bain pour trouver le sèche-cheveux. Il le brancha et choisit la température la plus chaude, puis se plaça à nouveau derrière elle et l’aida patiemment à se sécher les cheveux.

Qiao Nian se sentait déjà somnolente. Avec le vent chaud qui soufflait sur ses cheveux, elle avait encore plus envie de dormir.

Pour éviter de vraiment dormir, elle se força à rester éveillée. Elle réfléchit et demanda : « Au fait, Maître Wang, que dois-je porter pour manger plus tard ? »

Il était de plus en plus facile de s’adresser à lui en tant que Maître Wang. Cependant, elle n’était pas aussi respectueuse que Gu San et les autres. À chaque fois qu’elle prononçait ce nom, il y avait toujours un soupçon d’intérêt comme s’il y avait un petit crochet caché à l’intérieur, rendant les gens inconscients.

La respiration de Ye Wangchuan s’arrêta un moment avant de revenir à la normale. Il repoussa les cheveux noirs qui étaient tombés sur ses sourcils et utilisa lentement le sèche-cheveux pour souffler ses cheveux sous un angle différent. Il dit calmement : « Ce qui te convient. »

Qiao Nian ouvrit enfin les yeux et le regarda avec arrogance. Elle sourit paresseusement et dit : « Je porterais ce que je porte d’habitude. »

« Un pull ou un sweat à capuche. Tant que tu ne trouves pas que c’est trop décontracté pour moi de voir mes aînés comme ça, je m’en fiche. »

Elle ne portait que ça, de toute façon. Dans le passé, Shen Qiongzhi disait toujours que ses vêtements étaient ennuyeux et pas aussi vivants que ceux de Qiao Chen.

Elle ne savait pas quoi porter pour rencontrer les aînés. C’était tout ce qu’elle savait porter.

Ye Wangchuan souffla sur sa tête en silence et lui ébouriffa les cheveux. Il dit affectueusement : « Il n’y a que quelques personnes qui déjeunent avec nous cet après-midi. Ce sont toutes tes connaissances. Ma tante Ye Lan, Chen Chen et l’autre vieux maître. Il n’est pas aussi sérieux que tu le penses. Tu le sauras quand tu le verras. Il est assez facile de s’entendre avec lui. Il ne se soucie pas non plus de ces choses extérieures. Prends-le comme un repas normal. »

« … » Manger avec le Vieux Maître Ye ? Si Qiao Nian ne connaissait pas l’identité du Vieux Maître Ye, elle aurait pensé qu’il parlait de livres.

Cette personne était quelqu’un qui apparaissait à la télévision lorsqu’il sortait.

Ye Wangchuan n’était vraiment pas inquiet à ce sujet. Il continua d’un ton très normal, « De plus, je suis aussi ici. S’il y a quoi que ce soit, je me tiendrai devant toi. Tu n’as pas à t’inquiéter de quoi que ce soit, tu n’as qu’à manger. »

En entendant cela, Qiao Nian pencha la tête et le regarda pensivement de ses yeux sombres. Elle se pinça les lèvres et ne dit rien. Semblant de bonne humeur, elle tourna la tête et baissa les yeux. « Tu l’as dit toi-même, je vais m’habiller normalement. »

Ye Wangchuan sourit et lui sécha à nouveau doucement les cheveux. « Comme je l’ai dit, porte ce que tu veux. Porte ce qui te met à l’aise. »

Dans la vieille résidence de la famille Ye, le Vieux Maître Ye était également en conflit à ce sujet.

Il avait enfilé une tunique chinoise bleu marine aujourd’hui. Il avait méticuleusement arrangé chaque pli et l’avait repassé proprement. Il resta longtemps devant le miroir et lissa les plis de son col. Puis il se retourna et demanda au majordome qui se tenait à ses côtés : « Qu’en penses-tu ? »

Le majordome l’avait déjà vu revêtir trois ensembles de vêtements. En entendant cela, la peau de son visage, qui était cachée sous son expression stoïque, tressaillit. Il répondit respectueusement et simplement : « Vieux Maître Ye, tout ce que vous porterez vous ira… »