Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Qiao Chen ne savait pas à quoi il pensait. Lorsqu’elle entendit cela, elle secoua la tête et dit, « Je ne sais pas. J’ai aussi soudainement entendu ma tante dire que Maître Nie ne viendrait pas. »

Elle s’arrêta quelques secondes et se pinça les lèvres. « En plus de l’absence de Maître Nie, ne t’ai-je pas dit précédemment que Zhui Guang pourrait également venir ? »

« Oui. » Fu Ge connaissait également Zhui Guang. Elle était extrêmement populaire en ligne, et ses fans étaient proches du trafic de la liste A. Jiang Li était également un fan de Zhui Guang.

« Alors ? »

Qiao Chen leva les yeux. On pouvait lire de la confusion dans ses yeux, mais elle n’était pas sûre. Elle dit avec hésitation : « Zhui Guang ne viendra plus. »

« D’après ce que dit ma tante, Zhui Guang semble connaître Maître Nie, et ils ont une bonne relation. C’est juste que si Maître Nie ne vient pas, Zhui Guang ne viendra pas non plus. »

Elle avait interrogé Wei Ling sur Zhui Guang, mais Wei Ling n’avait jamais vu Zhui Guang en personne.

Wei Ling avait deviné que Nie Mi et Zhui Guang se connaissaient.

Elle l’avait dit avec désinvolture, mais secrètement, elle ne voulait pas que Zhui Guang vienne. Auparavant, elle craignait que Zhui Guang ne vienne à l’événement pour lui voler la vedette. Maintenant que Nie Mi et Zhui Guang ne venaient pas, elle pouvait prendre les devants. Pour elle, c’était une bonne chose qu’ils ne soient pas venus.

Cependant, elle ne remarqua pas le changement d’expression de Fu Ge lorsqu’il entendit que Maître Nie et Zhui Guang se connaissaient peut-être.

Maître Nie et Zhui Guang se connaissaient et étaient en bons termes.

Qiao Nian connaissait également Maître Nie. Leur relation n’était pas ordinaire.

Par conséquent, Zhui Guang = Qiao Nian ?

Fu Ge fut choqué par cette pensée soudaine. N’étant plus d’humeur à parler à Qiao Chen, il passa devant elle et dit précipitamment : « Chen Chen, attends-moi. Je vais appeler Wen Ziyu. »

…

Dans l’ancienne résidence de la famille Ye à Pékin, un vieil homme portant une tunique chinoise et conservant une belle silhouette taillait les branches.

Il venait de terminer la taille d’un pot d’orchidées lorsqu’il aperçut du coin de l’œil quelqu’un qui s’en allait. Il posa les ciseaux et s’essuya les mains avec une serviette tendue par le majordome avant d’interpeller l’homme qui s’apprêtait à partir en toussant légèrement. « Où vas-tu ? »

Ye Wangchuan ne s’attendait pas à être découvert par lui. Il s’arrêta dans son élan et se tint droit. Son beau visage se dessinait dans la lumière du soleil, et ses yeux étaient profonds. « Je sors un peu. »

« …Je ne savais pas que tu sortais ? » Le Vieux Maître Ye s’étouffa en parlant. Jetant un regard impitoyable et posant la serviette, il s’approcha et dit : « Tout le monde dit qu’une femme adulte ne devrait pas être gardée. Toi, par contre, tu es un adulte qui ne rentre pas à la maison de toute la journée. Cette fois-ci, si je n’avais pas fait dire au majordome que j’étais malade, tu serais encore terré à la ville de Rao et tu refuserais de revenir. »

Face à ses accusations incessantes, l’homme ne se sentait pas du tout coupable et dit paresseusement : « Ye Qichen n’est-il pas revenu pour t’accompagner ? »

« Lui ? »

À cette mention, le cœur du vieux maître Ye souffrit encore plus !

« N’est-il pas comme toi ? Son cœur n’est pas là même quand il revient. Dès qu’il revient, il a un visage allongé et reste accroché à son téléphone toute la journée en attendant que la sœur réponde à ses messages. Je crois qu’il est en mal d’amour ! »

Dans le passé, le petit suzerain de la famille Ye avait au moins l’apparence d’un petit suzerain et lui causait des ennuis. Par exemple, s’il battait le petit-fils de quelqu’un aujourd’hui, ou s’il déchirait les devoirs de la petite-fille de quelqu’un demain… Bref, il n’y avait pas de jour où il était tranquille et ne causait pas d’ennuis.

Cette fois-ci, il avait été sage. Il était très obéissant. C’est juste qu’il sentait bien que son âme n’était pas dans son corps. Il en avait perdu la moitié à la ville de Rao.

Il restait à la maison toute la journée et ne lui causait plus d’ennuis. Il jouait à des jeux ou regardait son téléphone. De toute façon, il l’ignorait.

Autant qu’il ne revienne pas !

Les petits étaient comme ça, et les grands aussi.

Le vieux maître Ye se sentait étouffé. Il regarda son petit-fils, dont il était fier, et sentit que son nez n’était plus son nez. Ses yeux n’étaient plus ses yeux… Il dit : « Les résultats de l’examen commun de l’Université de Qing sont sortis. Tu les as vus ? »