Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

[Elle a l’air d’une personne douce et gentille, comment a-t-elle pu devenir une telle salope ? Omg, j’ai failli vomir en écoutant ce qu’elle a dit au téléphone avec Wu Jie. Une vraie salope ! De toute évidence, elle voulait faire exploser quelque chose et faire semblant d’être innocente, alors elle a dû le dire à Wu Jie par inadvertance…]

[Suis-je la seule à faire attention à ce qui se passe réellement ? Le message dans lequel Wu Jie a été citée était donc un faux ? Qiao Nian ne s’est pas du tout battue en dehors de l’école. C’est de leur faute ?]

[Une telle personne a quand même réussi à entrer à l’université de Qing. Tsk, j’avais encore l’impression que c’était une perte pour nous qu’elle ait été transférée dans une autre école. Heureusement, ce genre de salope n’a pas été diplômée de notre école, sinon il serait honteux de le mentionner. Ne pouvons-nous pas appeler l’université de Qing pour nous plaindre de son comportement ? L’université de Qing veut-elle vraiment des étudiants avec un tel caractère ? Elle va ternir la réputation d’une université réputée.]

[Haha, quelle gifle ! Qiao Chen a instigué Wu Jie parce qu’elle voulait salir la réputation de Qiao Nian, mais Wu Jie a utilisé sa méthode pour lui faire goûter à sa propre médecine. J’ai vraiment envie de voir son expression lorsqu’elle verra ce post, ce doit être merveilleux.]

[En attendant les seniors de classe B de l’année 3, ces laquais de Qiao Chen vont devoir faire le ménage pour elle…]

[Hahaha, comment nettoieraient-ils ça, ce sont des agents d’entretien ?]

…

L’esprit de Qiao Chen était devenu vide. Elle n’avait jamais pensé que Wu Jie publierait l’enregistrement de l’appel téléphonique, et elle n’avait jamais pensé que Wu Jie avait cet enregistrement entre ses mains !

Ses cils tremblaient légèrement.

C’est alors que son téléphone portable vibra à nouveau.

C’était un message de Xu Xu.

Qiao Chen n’osa presque pas le regarder.

Se mordant la lèvre, elle reprit ses esprits après un long moment et ouvrit le message.

Seul Xu Xu de la classe B était encore en contact avec elle. Même Cai Yan avait cessé de la contacter après être tombée sur le groupe de Qiao Nian au restaurant japonais l’autre fois et avoir appris que Qiao Nian était entrée à l’université de Qing.

Au début, elle ne s’en était pas souciée, mais maintenant, elle y pensait avec un léger sentiment d’ironie.

Qiao Chen regarda le message envoyé par Xu Xu : « Ah, le message dont je viens de vous parler est en train de semer le chaos sur le forum de l’école. De nombreux élèves du lycée l’ont vu. Je ne sais pas pourquoi l’école n’a pas demandé à l’administrateur de supprimer le message. »

Qiao Chen fixa l’écran du téléphone avec des yeux froids, serra les dents et balaya le verre posé sur la table pour le faire tomber par terre.

Un son strident retentit alors que le verre se brise en morceaux.

Sa poitrine se souleva et s’abaissa violemment, et elle ne sentit qu’une douleur brûlante au visage.

« Ha. »

Pourquoi ? Pourquoi d’autre ?

Qiao Nian était devenue un modèle pour la première école secondaire. Même le Professeur Cheng Wu avait dit que des douzaines de collèges et d’universités étaient allés au Lycée pour se battre pour elle. Le premier lycée traitait certainement Qiao Nian comme un trésor. Auparavant, elle avait encouragé Wu Jie à publier des articles sur Qiao Nian sur le forum de l’école. Mais maintenant, l’école ne disait plus rien à ce sujet, qu’est-ce qu’ils voulaient dire par là ? N’étaient-ils pas en train de lui donner une gifle ?

Le cœur de Qiao Chen se serra. Son visage était vidé de son sang et elle avait l’air extrêmement pâle et affreuse.

Et pourtant, un autre message de Xu Xu arriva.

[Au fait, en plus de l’avoir posté sur le forum de l’école, Wu Jie l’a également posté sur Weibo.]

Qiao Chen se leva, son corps tremblant violemment.

En bas, Shen Qiongzhi avait entendu l’agitation et se précipitait. Elle frappa à la porte et lui demanda chaleureusement, « Qu’est-ce qu’il y a, j’ai entendu des bruits de casse dans ta chambre. Tu vas bien ? »

Qiao Yan n’était pas du tout d’humeur à se préoccuper d’elle, et encore moins à lui ouvrir la porte. Elle se força et dit : « Je vais bien. »

L’écran de son téléphone s’alluma au moment même où sa voix s’éteignit.

Ce n’était pas un appel de n’importe qui, c’était un appel de Wei Ling.

La peur se lisait dans les yeux de Qiao Chen. Ses cils tremblèrent et elle s’affaissa dans le fauteuil… Elle attrapa le téléphone en tremblant et décrocha nerveusement. « Allô, ma tante… »