Commandant impérial Sa magnifique femme est pourrie gâtée | Imperial commander His pretty wife is spoiled rotten | 帝少爆宠 娇妻霸上瘾
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Chapitre 1483 : Notion de folie
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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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La robe de tulle blanc ressemblait aux montagnes enneigées de l’extérieur. Elle était décorée de pétales roses qui renfermaient des fleurs de prunier en saillie brodées. Elle ressemblait à la belle scène hivernale de la cour de Tingmei : élégante et sacrée.

Un ruban brodé entourait sa taille fine et, par-dessus, le devant décolleté brodé du hanfu [1], qui révélait une subtile touche de sex-appeal en montrant ses bras clairs et fins.

En s’avançant, elle ressemblait à une fée des pruniers qui venait de sortir de la forêt. Tout en douceur et en élégance, elle exhalait la grandeur de sa robe d’époque. Elle seule pouvait mettre en valeur le chef-d’œuvre de Ling Jing avec autant de dignité, de noblesse et de perfection.

En regardant la petite renarde qui marchait vers lui, les yeux de Mu Feichi se rétrécirent, et il déglutit inconsciemment. Elle était un vrai régal pour les yeux. Elle était si incroyablement belle qu’il eut soudain envie de la garder enfermée chez lui pour toujours.

À ce moment-là, une idée folle lui vint à l’esprit : la cacher, la garder pour lui tout seul…

La personne qu’elle souhaitait le plus voir dans cette robe était juste devant elle. Yun Xi étudia nerveusement la réaction de son visage. Tirant sur sa jupe, elle regarda de nouveau vers le bas pour s’assurer que sa tenue ne posait pas de problème, puis releva la tête.

« Qu’en penses-tu ? Est-ce que j’ai l’air bien ? » Elle ne se souciait pas de son apparence aux yeux des autres. Elle ne s’intéressait qu’à ce qu’il voyait d’elle.

« Tu es aussi belle qu’une déesse. » Mu Feichi s’avança, ses doigts fins effleurant ses joues roses. « Comme j’aimerais pouvoir te cacher pour que personne ne puisse jamais poser les yeux sur toi ! »

Yun Xi sourit et ses yeux devinrent des croissants. Le naïf et dominateur Mu de Trois Ans se comportait de façon si possessive que son cœur en fondit.

« Si c’est fait pour être à toi, personne ne peut te le voler.

– Eh bien, tu es à moi », grogna-t-il. Il baissa la tête et vola grossièrement un baiser sur ses lèvres roses, marquant son territoire avec arrogance.

Avec un autre sourire doux, Yun Xi toucha son visage et se dégagea des griffes du démon. « Je vais aller me préparer. Ne t’avise pas de venir. »

S’ils continuaient à faire les imbéciles, au moment où tout le monde arriverait sur place, ils seraient encore en train de lambiner ici, ce qui ne serait pas bon du tout.

L’équipe de maquillage dirigée par Ling Jing attendait déjà à l’extérieur. Lorsque le garde du corps ouvrit la porte, Mu Feichi attrapa son manteau de laine vert foncé et sortit.

Dans la cour, Fenghuang Niao portait une robe de maille noire sans manches. Le haut de son corps était enveloppé d’une épaisse fourrure noire et un chapeau cloche était posé sur ses cheveux courts coupés au carré. Elle était belle et charmante et ressemblait à une mégère dans la nuit noire, avec ses yeux séduisants comme ceux d’un coquelicot.

Mu Feichi jeta un coup d’œil à sa robe et ricana doucement : « Avec une telle tenue, es-tu sûre de pouvoir distancer qui que ce soit si quelque chose se produit plus tard ? »

Fenghuang Niao coupa court à cette remarque sarcastique et répondit par un ricanement tout aussi arrogant. Elle souleva le pan de sa robe et leva la jambe. Sous la longue robe qui touchait le sol se trouvait un pantalon en latex noir et des bottes militaires parfaitement dissimulés.

Puis, se tournant sur le côté, elle avait tiré sur le nœud qui couvrait parfaitement la taille de la jupe. La jupe d’une seule pièce était nouée autour de sa taille. En cas d’imprévu, elle pouvait facilement l’enlever et s’enfuir.

Mu Feichi enfila son manteau et fit un signe de tête admiratif à Fenghuang Niao pour son déguisement impeccable. « Néanmoins, espérons qu’il n’y aura pas d’incident ce soir. »

« On n’en est jamais trop sûr. » Fenghuang Niao dissimula son expression fière sous un regard froid dans ses yeux vifs. « Je viens d’apprendre qu’il y a des mouvements du côté de mon frère. »

« C’est bien ça ? » Mu Feichi haussa les sourcils. Alors qu’il se tournait vers la fenêtre entourée de jacarandas sculptés derrière lui, il aperçut une silhouette qui passait. « J’espère qu’il y aura des gains aujourd’hui. Après tout, si je fais une telle apparition, c’est pour les attirer et leur donner une chance de passer à l’action. S’ils ne le font pas maintenant, ce sera vraiment une occasion gâchée. »

« Cependant, si rien ne se passe mal, tu pourras profiter d’une belle soirée avec ta femme tout en étant aussi amoureux que tu le souhaites. N’est-ce pas mieux ?

– Je préfère déterrer tous les problèmes, les résoudre une fois pour toutes, et ensuite faire l’amour. »

La différence entre les deux était que l’une impliquait d’être interrompue à mi-chemin, tandis que l’autre permettait de passer un temps plus long et plus durable ensemble en tant qu’amants, sans avoir à s’inquiéter ou à être sur ses gardes à tout moment.

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[1] Le hanfu est le style vestimentaire traditionnel porté par les Chinois Han. Traditionnellement, le hanfu se compose d’une robe ou d’une veste portée comme vêtement supérieur au-dessus d’un vêtement inférieur, généralement une jupe.

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