Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Il n’avait pas vraiment remarqué qu’il s’agissait de Zhui Guang. Son attention était entièrement tournée vers l’affaire de l’Alliance Rouge.

Cependant, il semblait qu’il avait maintenant une meilleure compréhension d’elle.

Ye Wangchuan était de bonne humeur. Il leva la main, frotta naturellement la tête de la fille et sourit. « As-tu déjà choisi quelque chose ? Lequel est bon selon toi ? »

Son mouvement soudain surprit Qiao Nian. Elle était stupéfaite et ne pouvait plus bouger. Le sang de tout son corps se rassembla dans son cœur, et celui-ci battit très rapidement.

Elle ne pouvait pas se concentrer, et avec l’un de ses doigts blancs et fins, elle pointa négligemment quelque chose du doigt.

« Je choisis celui-ci. »

« Celui-là ? » Le regard de Ye Wangchuan se posa sur le cadeau qu’elle désignait. Ses lèvres fines se retroussèrent et il se pencha en arrière. Sa voix devint plus sulfureuse. « Tu es sûre ? »

Qiao Nian fronça les sourcils avec irritation et n’était pas d’humeur à voir ce qu’elle avait choisi. Elle se souvenait vaguement qu’il s’agissait d’un vêtement d’enfant, qui avait l’air plutôt mignon. Elle hocha la tête et dit : « Oui, Chen Chen aime les choses mignonnes, et ce vêtement est très mignon. »

« Il est plutôt mignon. » Ye Wangchuan posa sa main sur la souris et cliqua sur la page web devant elle. Il avait de nouveau levé la tête, avait croisé son regard et avait souri. « Mais il s’agit d’une ligne de vêtements parents-enfants. Il y a trois pièces au total. En plus de celui destiné à Chen Chen, il y a aussi deux autres ensembles de vêtements pour adultes. Je peux porter celui pour homme et tu peux porter celui pour femme. »

Qiao Nian resta sans voix.

Pourquoi avait-elle l’impression d’avoir été piégée ?

Cependant, en y regardant de plus près, les vêtements pour enfants qu’elle avait choisis portaient la photo d’une famille de trois personnes. Tous portaient des vêtements assortis.

Se sentant un peu timide, elle fronça les sourcils.

Levant les yeux vers l’homme qui la taquinait naturellement sur le choix de ses vêtements, elle trouva qu’il était un peu effronté. C’était un bon ami, mais il semblait être trop proche pour être considéré comme tel.

« Tu… »

Plus elle le regardait, plus elle sentait qu’elle avait compris quelque chose. Cependant, elle n’arrivait pas à comprendre complètement la situation avant un moment.

« Oui ? » Le regard paresseux de l’homme rencontra le sien.

Pris par surprise, Qiao Nian ravala ce qu’elle s’apprêtait à dire. « Est-ce que je te plais ? » Elle avait failli le dire.

« Moi, quoi ? »

Qiao Nian fixa longuement son visage attirant, puis détourna ses yeux sombres. Elle pinça les coins de sa bouche et dit avec impatience : « Oublie ça, ce n’est rien. »

Elle avait peur de se ridiculiser comme la fois précédente.

Le souvenir de la dernière fois était encore très présent dans son esprit.

Elle ne voulait pas être à nouveau embarrassée.

Ye Wangchuan remarqua son hésitation et s’apprêtait à l’interroger à ce sujet lorsque le téléphone portable de Qiao Nian sonna.

Elle poussa un soupir de soulagement et se redressa. Elle s’éloigna de l’homme et dit : « Je vais aller répondre. »

Ye Wangchuan ne dit rien et regarde la jeune fille s’éloigner. Elle sortit son téléphone portable de sa poche avec colère et plissa les yeux. Elle fronça légèrement les sourcils et s’éloigna pour prendre l’appel.

« Quelque chose ne va pas ? Maintenant… »

Elle sembla le regarder et répondit négligemment : « Où puis-je te rencontrer ? »

En moins d’une minute, elle dit d’un ton indifférent : « Je comprends. J’arrive tout de suite. »

Qiao Nian raccrocha l’appel et se retourna. Elle s’adressa alors à lui. « Je vais à l’école. Il y a un ordinateur avec le script de programmation dessus. Tu peux demander à Gu San de me le rapporter et de le mettre sur le bureau de ma chambre. Je le regarderai à mon retour. »

« Tout à l’heure… » Ye Wangchuan voulut lui demander ce qu’elle allait dire à l’instant.

Gu San poussa la porte à ce moment-là et l’interrompit à nouveau. Voyant Qiao Nian ranger ses affaires, il sourit et demanda : « Mlle Qiao, tu pars ? »

« Oui, j’ai quelque chose à faire. Je dois aller à l’école pendant un moment. »

Wu Jie venait de l’appeler pour lui dire qu’elle avait quelque chose à lui donner en personne.