Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

« Jeune maître Jiang, peux-tu m’aider à demander si le grand patron Zhui Guang est intéressé ? »

Jiang Li, qui n’avait pas atteint le sommet du cercle après trois à cinq ans, rangea son téléphone portable. Il lui avait envoyé une déclaration impitoyable. « Va-t’en ! »

Il était en train de rêvasser !

S’il entraînait Nian Nian dans l’industrie du divertissement, tout compte fait, Maître Wang ne serait pas d’accord.

Sans parler de son grand-père, de son père, de son oncle… Il ne s’agissait pas de faire entrer sa sœur dans le monde du spectacle, mais de lui demander de faire le procès de la mort !

Jiang Li secoua son manager, se leva et s’éloigna avant d’avoir fini de se coiffer. Il n’arrivait toujours pas à se calmer, même après avoir marché un peu. Il sortit à nouveau son téléphone portable et commença à envoyer des messages…

…

Qiao Nian répondait toujours aux messages.

Mais cette fois, ce n’était pas à Jiang Li, mais plutôt à Nie Mi et aux autres.

Elle envoyait des messages très rapidement. On aurait pu croire qu’elle se reposait tranquillement avec son téléphone portable dans les mains et qu’elle tapait dessus de temps en temps, mais Ye Wangchuan remarqua qu’elle répondait à plusieurs messages en l’espace d’une minute ou moins.

Il vit que la fille reposait ses jambes de façon décontractée et qu’elle était aussi détendue que n’importe qui peut l’être. Elle utilisait son téléphone portable joyeusement, comme si elle n’avait pas l’intention de se soucier de lui.

Ye Wangchuan haussa les sourcils, mettant en valeur ses yeux sombres et sans fond. Il dit alors : « Au fait, l’anniversaire de Chen Chen arrive bientôt… »

Sa voix était basse et étouffée.

La jeune fille rebelle était allongée paresseusement sur le canapé et répondait aux messages en tapant sans arrêt avec ses doigts. Après avoir entendu ces mots, elle leva immédiatement la tête.

Une paire d’yeux sombres et clairs le regardait.

Elle était manifestement très préoccupée par la question.

« L’anniversaire de Chen Chen ? »

Qiao Nian se souvint alors qu’elle n’avait pas vu le petit bonhomme depuis longtemps. Lorsqu’elle était allée à Pékin, Jiang Li lui avait dit qu’il avait manqué au vieux maître Ye et l’avait ramené. Jusqu’à présent, il n’avait pas été renvoyé.

Cependant, le petit bonhomme lui envoyait souvent des messages, des appels vocaux, et partageait les résultats de sa rééducation.

Récemment, l’attelle de la jambe gauche de Ye Qichen avait été retirée, et il pouvait marcher sur un sol plat. Cependant, il ne pouvait pas marcher trop vite, et il se fatiguait après avoir marché pendant un certain temps. Cela dit, pour un enfant de cinq ans, il se remettait rapidement.

Lorsque Qiao Nian pensa à la gentillesse avec laquelle le petit garçon l’appelait ‘Sœur’, son cœur s’adoucit et elle commença à réfléchir au cadeau d’anniversaire qu’elle pourrait lui offrir.

Elle lui avait donné les petites pilules.

Des diamants aussi.

Que pouvait-elle offrir d’autre ?

Qiao Nian avait mal à la tête.

Elle n’était pas douée pour acheter des choses pour les enfants, et le logiciel de jeu pour le petit garçon avait également été acheté sous la direction de Ye Wangchuan.

Ye Qichen était sur le point de vider les quelques jeux qu’il avait. Hier encore, il lui avait envoyé une courte vidéo de lui arrivant à la fin du jeu.

Occupée à réfléchir, elle ne remarqua pas la façon dont les lèvres de l’homme se retroussèrent. Ses yeux semblaient contenir des océans et des galaxies. Ils étaient si profonds et illimités qu’ils pouvaient l’emporter à tout moment.

« J’ai choisi quelques cadeaux pour lui en ligne, aide-moi à jeter un coup d’œil ? »

Qiao Nian était sur le point de dire qu’elle n’était pas non plus douée pour choisir des cadeaux pour les enfants.

Mais l’homme dit gentiment : « Chen Chen aime les cadeaux que tu choisis. Il aime les quelques cadeaux que tu lui avez offerts. Alors, aide-moi. Mm ? »

Qiao Nian leva sèchement les yeux et se pinça les lèvres. Si cela avait un rapport avec le petit bonhomme, elle ne pouvait pas refuser cette demande. Après deux secondes de silence, elle rangea le téléphone portable dans sa poche, se leva et se dirigea vers lui.

« Où ? »

« Sur mon ordinateur portable. »

Ye Wangchuan sentit une touche d’arôme froid s’approcher, et il faillit perdre la tête. Il se calma rapidement et déplaça pensivement l’ordinateur portable sur la table d’un centimètre vers la fille.

Les coins de ses lèvres étaient relevés, et il était de très bonne humeur. Il baissa la voix et demanda doucement : « Lequel des deux est le meilleur à ton avis ? »