Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Le bureau de la direction du Premier Lycée était extrêmement fréquenté.

La plupart des établissements d’enseignement supérieur et des universités du pays étaient regroupés, et les professeurs chargés des admissions de dizaines d’établissements d’enseignement supérieur et d’universités se pressaient dans le bureau.

Ni le doyen de l’enseignement ni le proviseur ne pouvaient s’occuper de tous.

Finalement, prenant le temps de reprendre son souffle, le principal Yu demanda précipitamment : « Qiao Nian n’est pas encore venue à l’école ? »

Également très fatigué, le doyen secoua la tête. « Elle n’est pas à l’école. »

Il essuya la sueur de son front d’un air impuissant et dit doucement : « J’ai dit au professeur Shen, le professeur de la classe A, de contacter Qiao Nian. J’ai dit que si elle était ici, elle devait m’appeler pour me prévenir. Je n’ai pas encore reçu d’appel, ce qui signifie qu’elle n’est pas encore arrivée. »

Il avait pensé appeler Qiao Nian pour le lui rappeler, mais les professeurs d’admission à l’université qui étaient venus la chercher lui avaient dit que Qiao Nian semblait avoir mis en place un système d’interception des appels, et que les numéros de téléphone inconnus ne pouvaient pas passer d’appels.

Il ne pouvait rien faire !

Le principal Yu resta silencieux un moment, plongé dans ses pensées. Il leva les yeux et regarda un grand groupe de personnes dans le couloir à l’extérieur du bureau. Puis il baissa la voix et dit : « Sais-tu combien d’écoles sont présentes cette fois-ci ? »

« Je n’ai pas fait le compte. Des gens de différentes écoles sont venus ici depuis le matin. J’ai parlé à au moins 20 écoles, et tu t’es occupé de certaines d’entre elles. J’estime qu’il y a jusqu’à 30 ou 40 collèges et universités ! »

Le doyen de l’enseignement n’avait pas chômé de la matinée. Son dos était en sueur, chaud et fatigué, mais il ressentait aussi une excitation incontrôlable.

Tout comme le directeur, il avait regardé les professeurs d’admission qui discutaient à l’extérieur pour vérifier les informations et avait baissé la voix. « Les écoles continuent d’arriver, toutes les institutions de premier rang. L’université C, l’université de Zhejiang, l’université de Nanjing… En gros, les 50 meilleures écoles du pays sont venues. Et les autres… Je ne pense pas qu’elles soient désintéressées. Je suppose qu’elles ne sont pas venues parce qu’elles savent que leurs critères ne sont pas aussi compétitifs. »

« C’est la première fois que notre Premier Lycée est confrontée à une telle situation, avec des centaines d’écoles et d’universités qui se disputent un étudiant. Je pense que le cas de Fu Ge n’était pas aussi exagéré lorsqu’il est devenu le meilleur élève de la ville de Rao à l’époque. »

Fu Ge avait remporté la première place dans la ville cette année-là, et son score total n’était qu’à dix points de celui du meilleur étudiant de la province. À l’époque, de nombreuses écoles s’étaient également battues pour l’avoir au premier lycée.

Mais ce n’était certainement pas une scène aussi importante que celle-ci.

À l’époque, il y avait peut-être sept ou huit écoles.

L’université de Qing, l’université de Nanjing, l’université C… les institutions de premier rang n’étaient pas encore présentes à l’époque.

Il s’agissait, au mieux, de quelques-uns des meilleurs établissements des environs.

Quelques établissements plus remarquables venaient de temps en temps.

Ce seul fait avait fait sensation à l’époque, et les autres écoles de la ville les enviaient.

Cette fois-ci, une quarantaine de collèges et d’universités étaient venus, et même les cinq meilleurs collèges du pays étaient présents. Si les autres écoles l’apprenaient, elles seraient trop envieuses pour le dire.

Le doyen de l’enseignement était lui aussi tout sourire, puisqu’un étudiant aussi exceptionnel venait de son école. « C’est la première fois que je vois cela dans ma vie. C’est à ça que ça ressemble quand tout le monde se bat pour le meilleur résultat de l’examen d’entrée à l’université, n’est-ce pas ? »

Le principal Yu tenait un gobelet thermos à la main. Après une matinée bien remplie, il avait trouvé l’occasion de dévisser le couvercle et de boire une gorgée d’eau. Lorsqu’il entendit ce qu’il disait, il fut ébouillanté par l’eau bouillante et la retint. « Je ne pense pas que même le champion de l’examen national d’entrée à l’université soit aussi pompeux ! »

Le doyen de l’enseignement tourna la tête et le regarda avec des yeux brillants.

Il redressa inconsciemment le dos et porta à nouveau le gobelet thermos à sa bouche. Cette fois, il avait appris à être malin… Il souffla et attendit que l’eau refroidisse avant d’en prendre une timide gorgée.